J'y vais aujourd'hui ...
Ma valise est prête mais moi je ne le suis pas. Je ne veut pas y aller ... personne ne veut jamais y aller.
- Kei , mon chéri , on va être en retard.
Je regarde une dernière fois ma chambre , je ne sais pas dans combien de temps je reviendrai. J'inspire un bon coup, saisi ma valise, ferme la porte et descend les escaliers.
En bas ma mère, mon père et mon grand-frère m'attendent. Personne ne souris et l'ambiance est triste. L'hôpital n'est qu'à 10 minutes de la maison, c'est pour cela que l'on a choisi celui-ci.
Ils pourront me rendre visite aprés leur journée.
La route se fait en silence et le stresse monte. Cet endroit m'effraie, me retrouver seul là-bas m'effraie.
Ma maladie n'en est qu'au premier stade, j'ai été pris en charge rapidement et les médecins sont optimistes , mais le traitement est lourd et très fatiguant.
Il faut au moins ça pour vaincre le cancer.
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Une infirmière me demande de la suivre , elle va me conduire à ma chambre.
Mon père et ma mère sont restés à l'accueil pour remplir quelques papiers.
Mon frère , lui, n'est même pas rentrés dans le bâtiment. Me savoir ici le mine et il n'a pas la force de voir tout ça de ses propres yeux, mais il est quand même venu. Il est là et pour moi c'est suffisant.
J'ai besoin de ma famille.
-Kei c'est bien ça?
- Oui 'm' dame.
- Appelle moi Cindy, voyons. C'est moi qui m'occuperai de toi, je te conduirai aux salles de soins, t'apporterai ton repas et sera la première à rappliquer si tu as besoin d'aide. Je m'occupe aussi de ta nouvelle colocataire.
- Colocataire?
- Oui, tu es dans une chambre double.
- Ah se doit être une erreur, se n'est pas se que mes parents m'ont dit.
- C'est vrai, mais ils ont suivi nos conseils. Le temps risque de te paraître long tout seul. Et une place était libre avec quelqu'un de ton âge , pour le moral tu seras mieux dans cette chambre. C'est ici !
Elle toqua à la porte, regarda à l'intérieur et me fît signe d'entrer sans faire de bruit.
- Elle dort, vous ferez connaissance plus tard. Installe-toi là. Je reviens dans une minute avec tes parents. Fais comme chez toi !
L'endroit est plutôt moderne, mais froid et peu accueillant. Je pose ma valise et m'apprête à ranger mes affaires quand une voix m'interrompt.
- T'es qui toi ?
- Le nouveau alors je t'ignore, tu m'ignores et notre cohabitation devrait bien se passer.
- Passe pas tes nerfs sur moi mec, je ne suis pas plus heureuse que toi d'être ici.
Je ne réplique pas et me remet au travail. J'avoue, j'aurai pu être plus sympa mais mon humeur et comme cette journée: MAUVAISE.
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Never give up ...
RandomQuand vous pensez être au fond du trou ne baissez jamais les bras, une lumière peut toujours venir chasser vos ténèbres. C'est quand vous pensez que tout est fini et qu'il n'y a plus d'espoir que la chance vous sourie enfin. Une personne peut partag...