20) PDV de Kana

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J'ai cru que j'allais étrangler cette fille, Kei n'est pas à vendre , il est à moi... enfin seulement dans mes rêves. Je n'avais pas pensé que ce voyage pourrait lui permettre de se rapprocher d'autres filles. Pour moi c'était surtout un moyen de passer du temps avec lui dans d'autre condition. Nous créé une petite bulle rien qu'à nous... mais bon on a pas toujours ce qu'on veut dans la vie.
Arrivée devant ma chambre un étrange invité me salut tout en me barrant le passage.
- On n'a pas encore eu le temps de faire connaissance tout les deux, alors ma belle ça te dirait qu'on aille discuter dans ma chambre ?
Alerte lourdingue, je vois très bien où il veut en venir mais il n'y a pas écrit "Fille Facile" sur mon front, qu'il aille se chercher une autre proie, je ne suis pas intéressée.
- Tu vas devoir essayer d'arnaquer quelqu'un d'autre, je ne finirai pas dans ton lit, va-t-en!
Il se rapprocha dangereusement de moi, pris mes poignets et les plaqua contre le mur au dessus de ma tête. Son autre main se faufila sous mon t-shirt, son regard pris une teinte d'amusement, il ne ressemblait en rien à un ado on aurait dit une bête sur le point de dévorer son 4h.
- Ne dis pas ça je suis sur que tu AdOrErAiS ça!
- Tu la lâche maintenant ! Je te jure que si tu ne le fais pas la dernière chose que tu verras ce sera mon poing dans ta figure.
Kei était là à quelques mètres de nous, les poings crispaient et le regard emplit de haine. L'autre abruti me lâcha enfin et alla se mettre face à Kei.
- Un problème ? Tu déranges , la jolie demoiselle et moi avions des projets pour ce soir, passe ton chemin.
Le poing de Kei fendit l'air et finit sa course dans la mâchoire de son opposant.
- Je vais te le dire avec des mots simples que même un con dans ton genre est capable de comprendre " Ne touche pas à ma copine "
- Ta meuf ? Mais oui bien sur! Tu mens ou tu crois se que tu dis ?
" Sa copine " si seulement... En attendant la priorité c'est de se débarrasser du gêneur. Je m'approchais de Kei ,me mis sur la pointe des pieds et l'embrassa amoureusement avant de me retourner vers " mister je cherche la merde" qui avait l'air aussi surpris que Kei.
- Oui sa meuf , alors maintenant fiche le camp.
Il partit sans demander son reste, nous laissant Kei et moi aussi gênait l'un que l'autre.
- Désolée... je pensais qu'avec une preuve il y croirait.
À peine ces quelques mots prononcés que mes lèvres se trouvaient collée à celle de Kei. Je me poserais des questions plus tard en attendant je profite de l'instant présent et répond à son baiser sans me faire prier d'avantage. Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés ainsi mais j'aurais voulu que ça ne s'arrête jamais. Nous regardions à présent tous les deux le sol. Je peinais à retrouver mes esprits, son baiser m'avait complètement retourné la tête. Aucun de nous ne prenais la parole de peur de rompre le charme, je n'avais rien à dire, je ne voulais pas avoir à m'expliquer, aucune déclaration d'amour bidon ne pourrait résumer se je ressens pour lui, et même si j'avais à prononcer les 3 mots fatidiques ce ne serait pas ici, ce n'est ni le moment ni l'endroit.
Tout se que je peux faire cnest poursuivre comme si de rien n'était. Je rentrai donc dans la chambre avant de me diriger dans la salle bain pour prendre une longue douche réparatrice.
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En sortant de la salle de bain je m'aperçu qu'il n'y avait aucune lumière dans la chambre. Kei était déjà couché et me tournait le dos. J'espère ne pas l'avoir blessé ... mais il n'avait rien dit non plus, je ne suis en rien coupable de quoi que ce soit. Mais pourtant une pointe de culpabilité me pique le cœur. Je vis la couette bougeait, révélant un Kei énervait qui me foudroyé du regard.
En ce moment je me sentais blessée et stupide, comment ai-je pu espérer ? Comment ai-je pu oublier ma place ? Je ne suis pas celle qu'il lui faut... Je préfère qu'il m'en veuille plutôt que d'espérer, cette histoire ne pourra pas bien se terminer de toute manière, alors mieux vaut ne pas la commencée.
- Oublie Kei ça vaut mieux.
- Kana ... , Sa voix douce et désolée contrastait avec la dureté de son regard.
J'ignorai sa tentative de dialogue et me réfugia sous ma couette, les mots que j'ai prononcé m'était tout autant destinés. Il fallait oublier ... ce baiser , mes sentiments et tout se qui va avec. Me torturer d'avantage reviendrait à accélérer ma décente aux enfers, l'espoir et l'envie de vivre que j'avais retrouvé ces derniers temps me quittèrent en même temps que mes larmes coulaient sur mes joues. Je pleurais silencieusement en tentant d'apaiser mon chagrin.

Never give up ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant