Le soleil brille au dessus de ma tête, le ciel est bleu sans le moindre nuage, ce début juin s'annonce chaud! Heureusement les chambres sont climatisées ce qui nous évite de cuir comme des saucisses. Le vent caresse mon visage et me décoiffe, j'essaye tant bien que mal de replacer une mèche de cheveux récalcitrante derrière mon oreille. Je suis assise sur un petit carré d'herbe qui fait office de parc à l'hôpital. Kei est allongé à côté de moi, les yeux fermés et les mains croisés sur sa poitrine. Resté ici à ne rien faire, peinard au soleil c'est la belle vie.
Hier le médecin est passé me voir , ce même médecin qui depuis ma convalescence n'arrête pas de m'annoncer de mauvaises nouvelles, pour la première fois les résultats étaient positifs, le traitement marcher et mes espoirs reprenaient vie. J'avais envie de danser, crier , sauter sur place et de serrer Kei contre moi. Le traitement n'y est pour rien... c'est Kei qui me soigne, Kei qui me donne envie de vivre, Kei qui est bien plus qu'un simple colocataire. Je ne saurai d'écrire notre relation, nous sommes plus proche que des amis mais pas assez pour être considéré comme un "couple", nous ne sommes pas non plus comme une famille ce mot n'est pas suffisamment fort pour nous représenté. Plongé dans mes pensées comme j'étais je n'avais pas remarqué que Kei n'était plus à côté de moi. Je ne m'aperçus de son déplacement que lorsque ses doigts commencèrent à me chatouiller. Il s'était mis derrière moi de sorte que je ne puisse pas riposter. Je rigolais à gorge déployer gigotant comme un asticot.
Je le supplier d'arrêter je n'en pouvais plus. Il s'arrêta enfin et me pris dans ses bras. Il me murmura doucement "j'adore quand tu ris". Il avait prononcé ces mots d'une manière extrêmement sensuelle. Soudainement je le sentis tressauter contre moi. Je me défis de l'emprise de ses bras et me retourna pour le voir. Il était livide et toussait à plein poumons. Cela ne s'arrêtait pas, je ne savais pas quoi faire la panique me gagner.
- Kei ? Kei ! Sa va ? ma voix tremblait et les larmes me montaient aux yeux.
Il ne me répondit pas mais me fit signe d'aller chercher de l'aide. Je courus aussi vite que mes jambes le pouvait. J'allais mieux certe, mais pas au point de piquer un sprint.
Arrivée à l'accueil je m'empressais de trouver une infirmière. Cindy m'aperçu la première et vint à ma rencontre.
- Kana ? Il y a un problème ?
-Kei... il... il... vite!
Je ne trouvais pas les mots, je ne réussi qu'à répéter le nom de Kei entre chaque respiration essoufflé qu'avait provoqué ma course folle.
Ni une ni deux Cindy m'entraîna vers la sortie.
- Où ça Kana? Où est-il?
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Cindy avait sut gérer. Kei était maintenant hors de danger, allongeait dans son lit. Un fil sortait de son nez et de son bras pour rejoindre une perfusion. Il avait été placé sous assistance respiratoire pour éviter une nouvelle quinte de toux. Cindy revint dans la pièce et s'assit à mes côté.
- Je ne te mentirai pas Kana, son état est critique. On ne s'attendait pas une telle évolution si rapidement. Il aurait pu y passer tout à l'heure... Nous ferons de notre mieux pour le remettre sur pied mais il risque de devoir garder le lit quelque temps. Profite de lui Kana, tu es très bien placé pour savoir qu'une personne peut nous quitter du jour au lendemain, la mort n'est jamais bien loin.
Elle se leva et partit sur ces mots.
Kei mourir? Je ne me l'été jamais imaginé, pour moi il aurait guérit , forcément, s'était obligé.
Les larmes coulaient à présent sur mes joues, je ne voulais pas le perdre, il ne pouvait pas me laisser, pas lui !!
Je lui pris la main et la serra fort contre mon cœur. La mort de l'emporterait pas ! Il en était hors de question. Je ne sais pas précisément à quel moment j'ai pris conscience de mes sentiments, si c'était lorsqu'il s'étouffait ou maintenant que je le vois ainsi, mais je l'aime, je l'aime tellement. Mon Dieu ne me le prenais pas, pitié , je ne le supporterai pas.
Il reprit lentement connaissance, ouvrit les yeux et me lança un petit " Hey..."
Mes pleures redoublèrent, je me collais à lui et respirai son odeur. Sa voix était faible, si faible ...
- Ne me quitte pas, je t'en supplie, dis-je entre deux hoquet.
- Jamais.
Nous sommes resté ainsi jusqu'à ce que mes larmes cessent.- Salut les enfants!
Christelle évalua la situation du regard et compris très vite qu'il était arrivé quelque chose de grave.
Elle s'approcha de nous, je me lèva et lui indiqua de prendre ma place près de Kei. Jack passa sa main sur mon visage pour effacer les traces de larmes. Christelle et lui sont comme des parents pour moi, son attention me toucha particulièrement. Il m'amena une chaise et me fit asseoir. Je ne devais pas avoir l'air en forme pour qu'il prenne toutes ces précautions mais c'est vrai, le contre coup de tout cela commençait à m'atteindre, je n'avais qu'une envie : dormir.
Je tournais la tête en direction de Christelle qui pleurait maintenant à chaud de larmes.
De ce que j'ai pu comprendre c'était déjà arriver une fois chez eux, cette fois là c'était elle qui était auprès de lui. Tout comme moi elle avait eu peur, très peur, c'est après cet incident qu'ils ont décider de le faire interner.
Un médecin entra et leur demanda de le suivre, il allait leur expliquer "concrètement " l'état de leur fils, Jack pris Christelle pars le bras pour l'aider à marcher, en passant devant moi elle me pris dans ses bras.
- Merci, merci d'avoir était là... sans toi je n'ose imaginer ce qui aurait pu arriver...
Ils quittèrent la pièce me laissant seule avec Kei.
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Never give up ...
RastgeleQuand vous pensez être au fond du trou ne baissez jamais les bras, une lumière peut toujours venir chasser vos ténèbres. C'est quand vous pensez que tout est fini et qu'il n'y a plus d'espoir que la chance vous sourie enfin. Une personne peut partag...