Chapitre 8

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— VITE, JULIETTE ! REVEILLE TOI ! cria une voix au loin.
Juliette sursauta.
— L’alarme incendie a été enclanchée ! Il faut vite décendre ! Lanca Diana totalement paniquée. Eh Oh Juli… Attends, tu pleure ?
Juliette passa sa main sur sa joue et se rendit compte qu’elle avait effectivement les joues trempées. Elle s’essuya et répondit :
— Vite, allons en bas !
Elle se saisit des mains de ses camarades pour les tirer de là en vitesse. elles s'apprêtent à emprunter les escaliers quand le feu leur sauta au visage. La main de Sakura effleura le feu et Sakura s’écroula dans un cri de souffrance. Juliette se précipita auprès d’elle pour la rassurer et voir si tout allait bien.
— Diana ! Vient m’aider ! Diana ?
Juliette se retourna et vit que Diana n’était plus là. Elle se releva et alla voir dans les escaliers. Elle la retrouva en bas des escaliers en compagnie de trois autres personnes : Blue, Delancy et un garçon aux cheveux jaunes en pétards qu’elle ne conaissait pas. Ils étaient tous les quatres là pour essayer d’éteindre ce feu.
— Juliette… Appelle Mlle...Privès… Lui souffla Sakura avant de s’évanouir.
Juliette se mit à chercher son portable et ne le trouva pas. Elle se rappela l’avoir laissé dans son lit. Elle s'accroupit et se mit à pleurer. Et si ses quatres amis n’arrivaient pas à éteindre le feu ? allaient-ils tous mourir ? Elle se redressa et alla voir Sakura. Elle était plongée dans un sommeil profond et ne risquait pas de se réveiller de si tôt…
D’un coup une idée lui vint en tête, elle se leva et se concentra. Elle allait tenter un message télépathique, chose qu’elle n’avait encore jamais faite. Jusqu'à présent elle n’avait fait qu’accueillir les pensées des gens, pas aller les chercher…
Elle posa ses doigts sur ses tempes et essaya de chercher les pensées de leurs directrice. Avec toutes ses pensées bruyantes et effrayées elle n’arrivait pas à se concentrer, elle tenta quelque chose. Elle imagina que ses pensées étaient un bateau et qu’elle les dirigeait. Elle se dirigea vers
les moins bruyants. Elle entendit résonner celles de Lucas inquiet pour sa soeur, de Portia se convainquant que Delancy allait éteindre les flammes, de Myriame- Rose qui ne pensait qu'à ses bijoux, et son maquillage restaient coincés dans sa chambre et enfin elle trouva Mlle.Privès qui cherchait désespérément ou pouvaient être les flammes.
—Mademoiselle ! Lança t-elle
— Juliette ?
— Oui, c’est moi. Je suis coincé dans les flammes. Sakura est blessée et Delancy, Diana et Blue essayent d’éteindre les flammes avec un autre garçon. Je vous en supplie venez vite !
Juliette coupa la connexion net car elle était épuisée. Dire qu’une simple transmission télépathique de trente secondes l’avait épuisée… quand serait-il d’un message de quelques heures…
Elle sentit sa tête tourner et se laissa tomber au sol, trop fatiguée pour rester debout et consciente.
elle eu le temps d’entendre des gens arriver et de se sentir soulevée par une femme avant de complètement se perdre dans son sommeil…
Juliette entendit une voix qu’elle connaissait au loin :
— Madame ! Elle est réveillée !
— Ah ! J’arrive ! répondit une femme a la voix inconnue. Quelqu’un s’adressa à elle :
— Juliette ? Si tu m’entends, hoche la tête.
Juliette tenta de hocher la tête mais fut surprise que son cou soit totalement engourdi. Elle tenta la pensée :
— Je vous entends… J’ai juste le cou engourdit…
Elle coupa son esprit et essaya d’ouvrir les yeux. Elle les referma immédiatement, aveuglée par la lumière. Elle pensa à Sakura et sursauta :
— Où est Sakura ?!
Elle retomba sur son oreiller, elle venait de se lever de son lit et de crier alors qu’il n’y a pas deux secondes elle ne pouvait ni parler, ni bouger…
- Engourdit, hein ? Se moqua la dame à qui elle avait parlé par télépathie. - désoler… Je me suis senti mieux d’un coup…
— Ne t’inquiète pas, je comprends. elle lui adressa un sourire. Je suis l'infirmière de l’école, je vous ai retrouvée toutes les deux inconscientes dans les flammes hier.
Juliette tourna la tête et fut heureuse de constater que Sakura était toujours endormie mais qu’elle avait été soignée. Elle avait l’air d’aller bien mieux que la dernière fois qu’elle l’avait vu… ouf.
Autre point positif, il n’y avait pas d’autres blessés a part Diana qui avait elle aussi un bandage à l'avant bras. Mais au contraire de sakura, elle avait l’air en pleine forme !
— Personne d’autre n’est blessé ? Demanda-t-elle au cas où.
— Si, Blue c’est cassée la cheville dans sa chute, et Nathéo c’est brûlé le torse en servant de bouclier a Blue… Ils se sont tous deux réveillés tôt ce matin et sont repartis dans leurs chambres. Au contraire, Delancy n’a absolument rien… Après tout, rien de surprenant à cela… Bref, je vous laisse vous reposer. Prévenez- moi si Sakura se réveille !
Juliette s’habilla avec l’uniforme neuf qu’on lui avait déposé un peu plus tôt ce matin, car le sien était totalement carbonisé et se remit dans son lit. Elle pensa à son téléphone et ses cahiers qui étaient restés dans sa chambre qui avaient pris feu… Heureusement qu’elle avait fait des économies...
Sakura se réveilla:
— Les… les filles… c’est vous…?
— Sakura !
Diana lui sauta dessus.
— Aïe…
— Désolé… je t'ai fait mal ?
— Nan, ne t’en fais pas…
— Si tu savais à quel point je me suis inquiétée pour toi ! Tu nous a fait une de ses peurs !
— Désolé !
— Tu n’as pas trop mal ? Demanda l’infirmière en entrant dans la pièce, les bras chargés de serviettes.
— Non, ça va. Merci beaucoup de vous être occupé de moi ! — Tu sais, je ne fais que mon travail.
Elle déposa l’une des serviettes mouillées sur le front de Sakura. — Tu as encore de la fièvre… dit-elle. Tu vas encore devoir rester ici quelques jours…
Elle enleva les bandages de sa main pour voir l’état de celle-là. Elle la massa et demanda à Sakura de dire si ça lui faisait mal, ce qui fut évidemment extrêmement courant. L’infirmière rebanda la brûlure de Sakura.
— Bon. Tu ne vas plus pouvoir écrire de la main droite pendant deux mois… Mais ça ne te fera plus mal dans un mois . Tu garderas également une cicatrice de cette blessure. Annonça l’infirmière.
— Je vois...
— Sinon, madame Enia, Quelles chambres ont prient feu ?
— Déjà appelle moi Enia, et ensuite, seule les chambre du premier et deuxième étages du dortoir des filles ont pris feu. Nathéo a comme un sixième sens et sait repérer de loin le feu, et Delancy a tout simplement senti de loin l’odeur et la chaleur. Quant à Blue, elle était dans sa salle d’étude et en revenait au dortoir, elle est tombée sur le feu. Donc Nathéo, Blue et tous ceux qui ont des chambres au troisième et quatrième étage des filles et au dortoir des garçons on leur chambre comme neuve.
— Mmmh… est ce que l’on connaît la cause de l’incendie ?
— Je ne sais pas… On pense que deux silex se trouvaient par terre au moment de l’incendie et que quelqu’un a marché dessus et fait une étincelle. Ainsi une flamme s'est allumée et a grandi.
— Et vous savez d’ou il provient ?
— Le premier endroit touché a été la chambre de Dame De La Rivière… — Je vois…
Il y avait quelque chose qui la dérangeait dans tout ça. Quelque chose lui disait que cet incendie n’était pas un accident.
— Pourquoi toutes ces questions ? Tu compte mener
l’enquête ?
— Nan, c’est juste que…
Elle s’arrêta de peur qu’on la juge ou qu’on la stop dans ses plans.
— Que quoi ?
— D’accords, je veux bien vous le dire, mais promettez moi de ne le dire a personne.
— Ce que tu vas dire ne sortiras pas de ces quatres mures, c’est promis !
— Vas-y, tu peux tout nous dire ! Lança Diana.
— Tu peux me faire confiance.
— Bien. Et bien voila, je pense, enfin j’ai l’impression que cet incendie n’est pas accident…
— Attends, tu veux dire que ce serait quelqu’un qui l’aurait déclenché volontairement ? Demanda la rousse
Elle acquiesça.
— Imaginons que ton hypothèse s’avère être juste, qui serait le fautif ? — Je ne sais pas trop…
— Dis nous tout, je te promets que nous ne dirons rien à
personne. — Je pensais a… Dame De La Rivière…
— Je ne veux pas être méchante, mais, ne dit rien à personne, temps que tu n'auras pas de preuves. Car accuser les gens à tort alors que tu n’a aucune preuve de leur mal, ça pourrait te valoir de gros ennuis, surtout Dame De La Rivière…
— Je sais. Je compte sur vous pour ne rien dire.
— Oui, ne t’en fais pas pour ça, avec nous ton secret est bien gardé ! s'exclama Diana.
— Super ! Merci de m’avoir écouté !
Ce que les filles ne savaient pas, c’était que Juliette avait une autre impression, encore plus flippante que la première… Elle l’avait senti et ne préférait pas y penser car elle était persuadée que celle-là était juste sachant qu’elle pouvait ressentir la présence, les émotions et les pensées des gens… Elle avait cru sentir la présence de Delancy dans la pièce.

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