Une année décisive [𝐌𝐢𝐜𝐤𝐚𝐫𝐨𝐥] (𝕋𝕠𝕞𝕖 𝟚)

Chapitre 17 : Le bal de promo

Michael

[Flash Back — Vendredi 14 Juin — 5 ans plus tôt — année de terminale — 19h23 — devant la maison de Karol Sevilla— Argentina]

Mon cœur bat à tout rompre lorsque je frappe à la porte d'entrée de la maison des Sevilla, pourtant ce n'est pas la première fois que je passe prendre Karol. Sauf que ce soir j'ai une pression de dingue sur les épaules et très franchement j'ignore la raison.

Alors que mon supplice semble enfin s'arrêter puisque la porte s'ouvre, je retiens mon souffle en apercevant ma copine m'offrir un magnifique sourire. Sans que je puisse me contrôler j'écarquille les yeux en fixant Karolita de la tête au pied, ce qui semble beaucoup la gêner.

Sa robe bleue pailletée brille de mille feux, ses cheveux détachés et bouclés tombent sur ses épaules, j'adore quand elle se détache les cheveux. Puis elle s'est un petit peu maquillée ce qu'elle fait en temps normal, or là j'ai bien vu qu'elle avait davantage accentué pour mettre en valeur ses yeux et sa bouche.

Une véritable déesse... y a pas à dire et je suis vraiment chanceux d'être son copain.

Putain je fais plouc à côté d'elle avec mon costard pourri. J'aurais dû en acheter un neuf !

— Waouh...

Je ne trouve pas d'autre mot à dire et ça fait rire celle en face de moi.

— Toi aussi tu es waouh Mike.

— Non mais sans déconner tu es trop belle, digne d'une véritable princesse.

Ses joues rougissent en un clin d'œil avant qu'elle ne baisse la tête, comme pour se cacher que je puisse la voir ainsi.

En ce moment je la fais beaucoup rougir et ce n'est pas pour me déplaire. J'aime la voir comme ça, j'aime qu'elle rougisse uniquement pour moi, je l'aime tout simplement.

— Arrête...

— Je suis sérieux.

— Mais qu'avons nous-là !  s'exclame Tomas en s'incrustant à côté de sa sœur.

En réalisant que nous sommes plus seuls, Karol se reprend et dévisage salement son frère. Un réaction qui m'étonne autant qu'elle me fait marrer.

Depuis qu'il est de retour, ce qui fait maintenant un bon moment, leur relation de frère et sœur qui se chamaillent est très vite revenue. C'est simple, à chaque fois que je débarque chez eux et qu'il y a Tomas, soit lui, soit sa sœur ne peuvent s'empêcher de se chercher. En fait c'est comme si le fils adopté n'avait jamais quitté le foyer, comme si rien ne s'était passé et c'est peut-être pour le mieux.