𝔼𝕡𝕚𝕝𝕠𝕘𝕦𝕖

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Michael



[Samedi 24 Juin, 12h29, au studio, Mexico]


Je fais les cent pas dans le studio que je partage avec le groupe au Mexique. Il est bien plus grand que celui d'Argentine mais j'ai pourtant l'impression d'étouffer !


Quand j'entends enfin un brouhaha près de la porte d'entrée et des cliquetis provenant de clefs qui s'entrechoquent, je me rue vers la porte. Je l'ouvre avec tellement de rapidité qu'Ana s'est immobilisée, ayant la clef pointé dans le vide.


Le groupe qui est au complet derrière notre manageur, me fixe tous surpris alors que je les dévisage un par un, n'ayant toujours pas digéré le piège qu'ils ont soigneusement préparé pour nous coincer Karol et moi.


— Waouh... on t'a tellement manqué que tu t'es empressé de nous accueillir ?  se moque Malena en poussant tout le monde pour entrer dans le studio.


Elle m'écrase le pied avec sa valise, je couine de douleur or en voyant son regard je comprends qu'elle l'a fait exprès. Quelle peste !


Les autres emboîtent le pas pour entrer dans le studio. Ana est la dernière à le faire et elle n'ose pas affronter mon regard, sachant ce qui va les attendre.


Après le moment aussi fou qu'incroyable que nous avons vécu Karol et moi à l'aéroport il y a deux jours, j'ai pu mener mon enquête une fois l'esprit retrouvé en lui posant des questions. Moi qui pensais que j'aurais dû mal à lui tirer les vers du nez, à ma plus grande surprise elle s'est vivement empressée de me raconter tout ce qu'il s'était passé en balançant tout le groupe sans exception.


Ce qui fait qu'ils étaient tous dans le coup ces enfoirés, tous !


— Vous pensez que j'allais faire comme si de rien était ?  je commence avec un ton montrant mon mécontentement.


Malena qui vient de s'allonger sur le canapé, me lance un regard me défiant de me plaindre. Je la fusille du regard, sachant pertinemment que tout ça, tout ce plan qu'ont monté mes amis vient d'elle ! De qui d'autre sinon ?


— Je sais que c'est toi Male qui a tout manigancé.

— Je plaide coupable.  assume-t-elle sans aucun remord.

— Non mais vous êtes sérieux ?! À la base je pensais que vous vouliez qu'on passe une soirée avec tout le groupe, ce n'était pas ça le plan ?

— Bien sûr que non !


Malena roule des yeux comme si j'étais débile. Je n'aime pas l'air qu'elle prend, pas du tout même.


— Tout le monde ne pouvait pas être là, c'est pour ça qu'on a fait un pique-nique l'autre fois.  me rappelle gentiment Lio comme si je l'ignorais.

Une année décisive [𝐌𝐢𝐜𝐤𝐚𝐫𝐨𝐥] (𝕋𝕠𝕞𝕖 𝟚)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant