Chapitre 35 : Comme au bon vieux temps (ou presque) - (Partie 2)

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Michael




[20h12, à la villa de Jorge Lopez, Argentina]



Des fois il suffit qu'une seule personne arrive pour que l'ambiance et l'atmosphère change tout autour de nous. Eh bien là c'est exactement ce qu'il se passe et je n'ai même pas besoin de me retourner pour savoir que Karol Sevilla est arrivée.


Son rire finit par résonner, elle a toujours eu un rire particulier et atypique, un son que j'aime plus que tout au monde et qui me fait à chaque fois sourire et frissonner. Cependant là il me fait plus de mal que de bien et mon cœur se serre.


Putain si ça commence comme ça c'est mal parti car ce n'est que le début de la soirée...


J'entends alors une pseudo dispute entre Ruggero et Jorge qui veulent apparemment tous les deux danser avec Agustin, toutefois c'est Karol qui décide de s'approprier ce privilège, sûrement parce que le militaire lui a demandé de le sauver pour ne pas danser avec ses potes. Je les connais par cœur et je suis sûr que c'est comme ça que ça s'est passé.


Je me sers un verre de soda, n'ayant aucune envie de boire de l'alcool ce soir, puis mon meilleur ami, ainsi que Rugg et Jorge me rejoignent.


— Je ne comprends pas pourquoi tu voulais danser avec lui en premier !  gronde Ruggero, toujours dégouté de s'être fait voler la place.

— Pourquoi il n'y aurait que toi qui pourrait danser le premier avec lui ? Juste parce qu'il est ton meilleur pote ? Désolé mais ce n'est pas une raison suffisante mec.  lui répond Jorge en se servant un verre du cocktail qu'il a préparé spécialement pour ce soir.

— C'est une raison suffisante !

— Pas du tout !

— Vous êtes sérieux là ? On dirait des gosses les gars...  soupire Lionel en buvant une gorgée du cocktail qui s'est lui aussi servi.

— De toute façon sa première danse a été prise alors plus la peine de vous disputer.   je leur rappelle.


Mes deux amis me regardent comme si c'était de ma faute.


— Ouais bah si tu avais invité Karol à danser ça ne serait jamais arrivé !  gronde Rugg.


J'avale de travers une gorgée de mon verre et me mets à tousser assez violemment.


Alors ça je ne m'y attendais pas je dois l'avouer...


— Ruggero !  braye Lionel, mécontent.

— Il a raison n'empêche.   le soutient Jorge.


Franchement je ne sais pas s'ils sont débiles ou s'ils le font exprès... à moins que cette fête leur ait brouillé les esprits et qu'ils ne se souviennent plus de la réalité comme quoi Karol et moi on ne se parle plus du tout, on s'évite carrément.

Une année décisive [𝐌𝐢𝐜𝐤𝐚𝐫𝐨𝐥] (𝕋𝕠𝕞𝕖 𝟚)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant