Chapitre 28 : Aveux & soutien

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Karol





[Dimanche 27 Octobre, 14h53, à l'appartement de Karol Sevilla & Carolina Kopelioff, Argentina]



Pour moi le dimanche rime avec détente. Je ne fais pratiquement jamais rien ce jour-là, préférant trainer en regardant mes séries Netflix, lire les livres que j'ai déjà entamés, ou jouer à des jeux gratuits en ligne.


Quelque fois je vais rendre visite à mes parents quand ils m'appellent parce que pour eux ça fait trop longtemps que je ne suis pas venue les voir. Puis y a des fois je fais des sorties avec mes amis, mais ça ça reste occasionnel puisque certains bossent le week-end.


Donc aujourd'hui, vu que nous sommes dimanche je pensais poursuivre ma série; mais c'était sans compter sur l'arrivée surprise de mes amies à l'appart !


Je les fixe toutes, très étonnée de les voir ici alors qu'on ne s'était pas donné rendez-vous. Non franchement je n'aurais pas pu zapper si jamais on devait se voir car ok avec tout ce qu'il s'est passé je suis vraiment à l'ouest, je le reconnais, mais je me serais souvenue si on avait prévu un truc. En plus même Chiara est présente et pour qu'elle soit là un dimanche alors qu'elle est censée travailler, c'est rare !


— Mais ?


Rien d'autre ne me vient et c'est sans grand étonnement qu'elles se mettent à rire, se foutant de ma tronche.


Je lance un coup d'œil à Caro qui sourit en coin. Bon elle était dans le coup et franchement ça ne m'étonne pas du tout. Je suis sûre que l'idée vient d'elle après ce qu'il s'est passé vendredi...


Y repenser me serre le cœur... on peut dire que je savais que les non-dits entre mon ex et moi seraient nombreux, mais j'ignorais à quel point certains étaient importants.


Sa chanson... bon sang rien que de l'évoquer ça me donne envie de pleurer toutes les larmes de mon corps. J'ai été si brisée d'apprendre ce qu'il n'a jamais pu me révéler, moi qui pensais qu'il regrettait notre histoire et me jugeait comme une erreur, c'était faux, archi faux.


J'aurais dû le savoir car après tout je connaissais Michael par cœur, il était impossible qu'il pense que nous, notre histoire, moi... que tout ça était qu'une erreur. Or j'étais si aveuglée par ma propre peine que je n'ai pas voulu lire entre les lignes et j'avoue que je m'en veux.


Le problème c'est que je m'en veux tout le temps pour tout quand je passe à côté de quelque chose. Cependant, admettons qu'à ce moment précis je l'avais compris, aurais-je agi différemment ? Sûrement pas puisque de toute façon il fallait qu'on se sépare.


Peut-être c'était mieux pour moi de le détester vu qu'il m'avait blessé. C'était peut-être la solution la plus facile plutôt que de le laisser partir en sachant qu'il ne voulait pas qu'on se sépare...

Une année décisive [𝐌𝐢𝐜𝐤𝐚𝐫𝐨𝐥] (𝕋𝕠𝕞𝕖 𝟚)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant