Une année décisive [𝐌𝐢𝐜𝐤𝐚𝐫𝐨𝐥] (𝕋𝕠𝕞𝕖 𝟚)

Chapitre 45 : Dernier moment entre amis

Karol

[Dimanche 21 Mai, 12h10, au parc, Argentina]

J'arrive au parc avec Caro où nous nous sommes donnés rendez-vous avec mes amis, une semaine plus tôt. Sans trop de surprises je découvre que nous sommes les premières arrivées, exceptés Ana, Lio, Male et Katu qui sont déjà sur place or eux c'est normal puisqu'ils ont décidé d'organiser le pique-nique du jour.

Avec Caro c'était sûr qu'on serait dans les premières puisqu'elle est à cheval sur la ponctualité.

— Tu vois, je t'avais dit qu'on était en avance.  je souffle à ma meilleure amie.

Carolina me lance un regard avant de reporter son attention sur nos amis qui sont en train de disposer la nourriture sur la couverture à carreaux rouges, étalée sur l'herbe.

— C'est mieux d'être en avance qu'en retard, non ?

— Peut-être mais on a vingt minutes d'avance.

— C'est peu.

— Pour toi peut-être.

— Ça ne te fait pas de mal d'arriver de temps en temps en avance Karol.

— Hé, ça ne n'est pas très sympa !  je réponds outrée.

Mon ton était visiblement assez élevé puisque ça a attiré l'attention des quatre qui sont agenouillés sur la couverture.

— Coucou vous deux, approchez.  nous sourit Ana.

— Oui venez vous asseoir.  soutient Lionel.

Nous nous faisons pas prier en approchant et nous installant sur la grande couverture qui peut accueillir une bonne quinzaine de personnes.

Je lance un regard à la nourriture qui a commencé a être posée en face de moi et je ne peux m'empêcher d'être émerveillée par tous les choix que nous avons là. Il y a des spécialités de tous les genres : mexicaines, italiennes, espagnoles, japonaises et même françaises!

— Attendez ce sont des macarons je ne rêve pas ?  je demande en salivant sur les pâtisseries de toutes les couleurs.

— T'as vu ! Il me donnait envie alors j'en ai pris à la pâtisserie du coin.  m'informe Malena fière d'elle.

— Ça donne très envie oui.

— On dirait que tu n'as pas mangé depuis trois jours à te voir comme ça Karolita.  se moque gentiment Lionel.

— C'est tout comme.  répond Caro en me lançant un regard que je remarque très bien.

— Comment ça ?  demande Ana, soudain intriguée par le sous-entendu de la brune.

— Elle mange peu en ce moment, trop prise par ses révisions. Heureusement que je suis là pour lui rappeler de se nourrir.