Chapitre 18 : La fête des retrouvailles (Partie 2)

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Michael



[Samedi 21 Septembre, 18h52, à la villa de Jorge Lopez, Argentina]



En arrivant chez Jorge je constate que le groupe et moi-même sommes arrivés les premiers. Ça me fait tout drôle d'arriver en avance car généralement je ne venais qu'une fois que la fête avait bien démarré, mais bon, Malena voulait absolument qu'on arrive tous les quatre ensemble, alors je n'ai pas pu me défiler en me pointant après tout le monde comme j'avais prévu de le faire à la base...


Mon but était de ne pas me faire remarquer et d'arriver vingt ans après la guerre... en arrivant dans les premiers je suis bien plus susceptible de me faire remarquer par mon ex et c'est bien ça que je veux éviter. Je veux éviter de croiser son regard, de la croiser elle car il n'y a que comme ça que je pourrais moi aussi tourner la page définitivement, comme elle a pu le faire.


Je ne cèderai pas comme le pense Ruggero, non il en est juste hors de question et en plus de ça je n'ai aucune envie de redevenir ce faible que j'étais à l'époque du lycée ! Celui qui n'arrivait pas à se tenir éloigné de celle qu'il aimait. Je nous ai fait bien plus souffrir qu'il était prévu et ça je le dois à ma faiblesse, alors je ne craquerai plus jamais !


C'est autant pour le bien de Karol que pour le mien.


— Oh salut les gars !   s'exclame Jorge, en arrivant dans le salon où la musique résonne déjà fortement.

— Hé je suis là aussi Jorge !


Vexée, Malena positionne ses mains sur ses hanches assez rebondis pour montrer son mécontentement.


— Oups désolé Male...


Après un rapide coup d'œil au groupe, il reprend :


— Ana n'est pas avec vous ?

— Non, elle vient avec Chia'.

— Ah oui... j'aurais dû m'en douter !

— Wow c'est super, on se croirait de nouveau à l'époque du lycée.  sourit Lio en observant la villa avec émerveillement.

— Hé hé.  sourit fièrement l'organisateur.


En regardant attentivement ce qui m'entoure je réalise que Lionel a parfaitement raison, tout est exactement comme à l'époque et cela me fait plus mal que plaisir... ça me rappelle tellement de bons souvenirs,.


J'ai comme le vertige en ayant quelques brides de souvenirs me submergeant. Putain si ça commence comme ça je ne suis pas rendu...


— Karolita t'a aidé ?  demande la seule fille présente.


Une année décisive [𝐌𝐢𝐜𝐤𝐚𝐫𝐨𝐥] (𝕋𝕠𝕞𝕖 𝟚)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant