Chapitre 3 : Retrouvailles officielles ?

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Karol



[Mercredi 11 Septembre, 11h45, faculté Buenos Aires, Argentina]



Le réfectoire est presque désert quand nous le franchissons Katja et moi, c'est presqu'un soulagement d'ailleurs car je déteste chercher une table vide quand la cafétéria est blindée de monde.


Une fois que nous sommes installées à une table assez éloignée, près de l'une des fenêtres, je commence à manger alors que mon amie regarde son plat avec des cœurs dans les yeux.


— Dozo omeshiagarikudasai !

[Bon appétit]

— À toi aussi Katu.


La rousse commence à manger son plat à vitesse hallucinante, mais ça ne m'étonne guère puisqu'elle avait déjà faim en cours. Elle n'a fait que de se plaindre qu'elle rêvait de manger toutes sortes de plats japonais.


— Au faite j'ai eu une super idée ! Ça serait sympa qu'on fasse une pique-nique au parc ce week-end !


Mon amie sourit de toutes ses dents et je ne peux m'empêcher d'en faire autant. C'est vrai que ça fait longtemps qu'on en a pas fait, le dernier remonte au mois d'avril, là où les beaux jours commençaient à arriver.


Depuis le lycée nous n'avons pas perdu notre petit rituel de faire un pique-nique de temps en temps. Lors de l'année de terminale, j'ai eu l'idée d'en faire un avec toute la bande et ce moment restera gravé à jamais dans ma mémoire, je souris en y repensant.


Des fois il n'y avait que Caro, Vale et moi, d'autre fois Chiara et Ana se joignaient à nous. Puis après avoir rencontrée Katja lors de ma première année à la fac, je lui ai proposé de se joindre à nous, ce qu'elle a accepté sans hésiter trouvant l'idée amusante. Depuis, c'est pratiquement toujours elle qui organise les pique-niques, préparant même la nourriture pour nous faire découvrir quelques spécialités japonaises vu qu'elle est fan de ce pays.


Dire que cinq ans après nous gardons les mêmes habitudes que l'on avait au lycée... ça ne risque pas de changer en plus de ça et c'est tant mieux.


— Oui ça serait cool, faudrait voir avec les filles si elles peuvent vu qu'Ana est de retour, en plus c'est l'occasion.

— L'occasion de quoi ?


La chaise à mes côtés bouge et un plateau se pose près du mien. Carolina s'installe alors en soufflant, contente d'enfin prendre place à ce que je vois.


— Kon'nichiwa Caro !

[Salut]

— Salut Katu.

Une année décisive [𝐌𝐢𝐜𝐤𝐚𝐫𝐨𝐥] (𝕋𝕠𝕞𝕖 𝟚)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant