Chapitre 48 : Un Déjeuné En Famille

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PDV (t/p):

Nous sommes actuellement samedi midi. Après jeudi soir, mon frère et moi avons beaucoup parlé et avons convenu de ne pas oublier notre passé quoi qu'il arrive. Je me demande même si je ne devrais pas en parler à Shoto et Momo. Mais bon là n'est pas la préoccupation du jour. Mon père et moi venons d'arriver devant le restaurant convenu pour le rendez-vous en famille que nous avons organisé Seiji et moi.

Je soupire, me reconcentrant sur le problème présent, et vais m'asseoir à une table à l'intérieur à la suite de mon père

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Je soupire, me reconcentrant sur le problème présent, et vais m'asseoir à une table à l'intérieur à la suite de mon père. Mon frère et ma mère arrivent quelques minutes plus tard. Seiji s'assoit à côté de moi et me serre la main qui tripotait nerveusement ma serviette, tandis que notre mère s'assoit en face de lui, à côté de notre père. Un long silence s'ensuit durant lequel Seiji et mon père se regardent, et où ma mère et moi faisons de même en silence, avant que cette dernière ne le rompe.

Maman: J'imagine que c'était inevitable.

Appréhendant les dirent qui vont suivre, Seiji sers plus fort ma main et je limite.

Papa: Pourquoi es-tu partie ? Et pourquoi les as-tu séparés ?

Les yeux baissés, elle met un certain temps, durant lequel le serveur vient prendre notre commande, pour répondre.

Maman: Nous n'avions que 15 ans à l'époque. Ma famille n'étais pas riche loin de là, et la tienne non plus Aizawa. Nous avions à peine de quoi vivre convenablement alors avec des enfants en plus... Quand ma famille a appris que j'étais enceinte, ils n'ont plus voulu que je te fréquente, et quand en plus ils ont appris qu'il n'y avait pas un, mais deux bébés, ils m'ont dit que je ne pourrais en garder qu'un. Qu'ils m'aideraient pour l'élever, mais qu'ils ne pourraient pas s'occuper de l'autre faute d'argent. Alors, après avoir accouché et vous avoir serrer dans mes bras aussi fort l'un que l'autre, j'ai demandé en pleurs à ma meilleure amie de prendre l'un de vous et de l'amener à votre père. C'était (t/p). Je t'ai élevé comme j'ai pu Seiji, et tu n'as jamais manqué de rien. Je savais que ce serait de même pour (t/p) si je la laissais à Aizawa. Mon souhait était de ne pas vous séparer, mais je savais que votre père n'aurait pas pu vous élever tous les deux non plus. Ça a été la chose la plus difficile que j'ai eu à faire de toute ma vie. Il n'y a pas un jour où je n'y repense pas. Je suis vraiment désolée.

Les larmes coulent à flots sur son visage.

Papa: Ma famille m'a reniée à cause de ça tu le sais ? Ça a été tellement difficile. La famille de Mic m'a accueillie au départ mais je ne voulais pas les déranger avec un bébé et ses pleurs et j'ai dû faire un nombre incalculable de petits boulots en plus de mes études pour pouvoir nous payer un logement et de quoi manger. Pourquoi tu n'es pas venu avec moi ? On aurait pu s'en sortir à deux !

Je serre encore plus fort la main de mon frère, ne supportant pas voir mon père dans cet état. La réponse de notre mère vient une fois que le serveur nous ayant apporté plats et boissons s'en aille, le ton froid et tranchant.

Maman: Excuse-moi d'avoir préféré garder les liens intacts avec ma famille. J'avais peur Aizawa ! Je ne savais pas quoi faire ! Je ne voulais pas te laisser ni laisser ma fille mais j'y ai été contrainte ! Qui sait si nous nous en serions sortie, rien que tous les deux. De toute façon, ce qui est fait est fait n'y repensons plus. J'ai peut-être fait une erreur en coupant totalement les ponts avec toi Aizawa, mais sur le moment, je ne savais pas quoi faire et j'ai écouté mes parents parce qu'ils me semblait plus sage de leur faire confiance, eux qui avaient plus d'expérience de la vie que moi. Mais vas-y dis-moi. Qu'aurais-tu fais à ma place ?

Papa: J'aurais sûrement fait pareil.

Nous commençons à manger, la peine toujours sur le visage de nos parents qui, les yeux dans le vague, ont l'air de se remémorer le passé.

Le déjeuné se passe en silence et cette fois-ci, c'est moi qui le romp.

(t/p): Moi, je ne t'en veux pas maman.

Elle relève ses yeux pleins de larmes vers moi et je le sourie gentillement.

(t/p): Tu as fait ce qui te semblait juste à l'époque, et j'ai eu une belle vie. Ça a été très difficile pour papa mais nous nous en sommes sortie et aujourd'hui nous ne sommes pas à pleindre. Maintenant, si tu le veux bien, j'aimerais rattraper le temps perdu avec toi.

Elle hoche vivent la tête et essuie ses larmes.

(t/p): Et puis il y a plus grave !

Tous le monde me regarde à table, surpris et curieux de savoir ce qui me pousse à avoir cet air renfrogné.

(t/p): J'ai dit à Seiji qu'il passait avant tout ! Mais lui il me dit qu'il peut pas me répondre parce môsieur est occupé à je ne sais quoi !

Seiji: Non mais ça a rien à voir ! Maman venait de rentrer et les murs sont fins ! Si on voulait garder le secret il fallait bien que je raccroche !

(t/p): T'avais qu'à trouver une solution ! Je sais pas moi changer de pièce ?

Seiji: Non mais tu te fiches de moi là ?!

(t/p): Pff. De toute façon ça vole pas très haut la dedans. Y'a tout dans l'alter mais rien dans tête. Tu verras je te ferai payer ton manque de dévotion pour moi.

Nous continuons de nous chamailler un moment sous le regard amusé de nos parents.

Un Nouveau Monde [ShotoXreaderfille]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant