14- Ma vengeance doit passer avant elle

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Deux mois déjà, c'étaient écoulés depuis le retour de Sakura. Les retrouvailles avec tous ses anciens amis s'étaient bien passées, bien que Rock Lee ait défié Sasuke en duel, le portant responsable de tous les malheurs de la jeune fille. Il l'avait traité de goujat, car pour lui il avait souillé la femme qu'il aimait. Pour se faire pardonné de n'avoir pas pu la protéger de ce monstre, le fauve de jade s'était proposé de devenir le père des jumeaux. En entendant cela, Shin s'était mis à hurler qu'il n'était pas question que ce rigolo devienne son père et qu'il préférait encore l'autre. Finalement, Sakura avait réussi à convaincre Lee de ne pas se battre contre l'Uchiha. La jeune femme s'était installée dans une maison à proximité du logement du ténébreux que lui avait donné l'Hokage. Shin et Rin allaient à présent à l'Académie ninja. Leur niveau était largement supérieur à celui de leur promotion. Iruka avait même dit que Shin serait certainement promu genin à la fin de l'année, mais que Rin devrait rester une année de plus afin qu'elle mûrisse davantage. La kunoichi travaillait désormais au centre hospitalier de Konoha n'accomplissant que très rarement quelques missions à la demande de Tsunade. En effet, cela lui déplaisait de partir loin de ses enfants donc dorénavant, elle se consacrait entièrement à la médecine. Depuis qu'elle travaillait en tant que médecin à l'hôpital, le nombre de patient masculin avait triplé, la plupart feignant d'être malade afin d'être examinaient par la jeune femme et au passage obtenir un rendez-vous plus intime. Cela était le seul moyen pour eux de voir en tête-à-tête la belle doctoresse sans ses enfants ou ses amis dont le fameux descendant du clan Uchiha que la majorité craignait. À présent, elle menait une vie paisible au sein de son village et auprès de toutes ses personnes qui lui sont si chers.

Le soleil venait à peine de se lever et Sakura rentrait juste de sa permanence à l'hôpital. Elle prépara le déjeuné de ses enfants et n'alla se coucher qu'une fois Shin et Rin partis pour l'Académie. Elle enfila en vitesse une nuisette et plongea dans ses draps appréciant la chaleur de son cocon douillé. Elle s'endormit rapidement, exténuée par sa nuit, mais quelques heures plus tard, son sommeil fut interrompu par quelqu'un qui frappait avec insistance à sa porte d'entrée. Sakura dut prendre son courage à deux mains pour sortir sa tête de sous la couette. Elle regarda l'heure qu'il était, il n'était que dix heure du matin. Cela faisait à peine trois heures qu'elle dormait et on la dérangeait déjà. Qui cela pouvait bien être? La fleur de cerisier décida d'ignorait ce mauvais venu et replongea dans son petit confort tout en le maudissant de l'avoir réveillé. C'est alors qu'elle se rappela qu'Ino devait passer en milieu de matinée afin de lui remettre des dossiers importants ainsi que de discutait avec son amie de certaines choses. La kunoichi bondit hors de son lit, enfilant dans la précipitation un déshabillé avant d'accourir jusqu'à l'entrée. Elle ouvrit en vitesse la porte tout en s'excusant de l'avoir fait attendre, mais se pétrifia à la vue de la personne qui se tenait sur le pallier. Ce n'était aucunement son amie d'enfance qui se tenait-là, mais une tout autre personne, la dernière personne à qui elle s'attendait.

-Sasuke-kun, prononça t-elle lentement.

-Ino a eu un empêchement de dernière minute, alors elle m'a demandée de te remettre ces dossiers, expliqua le shinobi en tendant le tas de papiers.

La jeune femme pris les dossiers que lui tendait son coéquipier avant de se souvenir dans quelle tenue elle était vêtue, ce qui ne manqua pas de la faire rougir.

-Excuse-moi Sasuke de me présenter à toi dans une tenue aussi peu décente, mais j'ai travaillé toute la nuit et j'étais en train de dormir. Et comme normalement cela devait être Ino qui devait passer, je n'ai pas pris la peine de me vêtir plus convenablement, expliqua-t-elle en rougissant de plus en plus tout en rajustant la fine étoffe de soi qu'elle avait sur le dos, dont elle savait pertinemment qu'elle ne devait pas cacher grand chose vu la finesse du tissu.

Je vous protégeraiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant