Chapitre 5 (02/07/2021)

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PARTIE 1

A peine arriver à Moscou, Percy eu la désagréable sensation d'être observé et suivi. Pourtant, personne-sauf les gouvernements américain et anglais ainsi que les directeurs de la CIA et du MI6 et les agents très hauts placés- ne savait que Percy et sa coéquipière, Percy s'obstinait à l'appeler comme ça, n'étaient pas en simple mission « tourisme ».

Quand ils arrivèrent sur la mythique Place Rouge, Percy vit ses craintes se confirmer. Il venait d'apercevoir du coin de l'œil un homme qui le fixait. Cet homme, il le connaissait. Il l'avait croisé dans l'avion, à l'aéroport et dans le bus, en se disant que c'était un simple touriste. On pouvait penser que c'est une simple coïncidence, mais Percy ôta vite cette idée de sa tête. Il avait de l'avoir déjà vu, avant l'avion.

L'homme étrange le regardait avec une insistance à en donner des frissons à Percy. Il connaissait ce regard. D'un coup, ce fut comme un flash-back pour Percy. Il se retrouva de nouveau dans ce métro vide à New York, face aux trois mecs peu aimables. Le mec qui le fixait était celui qui avait bloqué les seules portes de la rame. Le même regard brulant de haine et de destruction et le même sourire sadique. Les mêmes cheveux de jais parfaitement peignés. Il était pareil. A la différence près qu'il portait maintenant un pull noir et jogging gris et des Air Force noires, alors que dans le métro il portait un pull blanc et un jogging noir. Il portait toujours ses Air Force.

Le noir de ses habits contrastait bien avec le blanc spectral de sa peau. Cette couleur de peau ressemblait tellement a celle de Nico, le cousin de Percy, que ce dernier cru qu'il faisait parti de la même famille.

-Annabeth..., commença Percy avec une voix qui se voulait confiante.

-Je l'ai vu, lui répondit sa coéquipière.

Annabeth s'est mise d'un coup a accéléré le pas. A la même vitesse que Percy à l'aéroport, quelques jours auparavant. Et comme à l'aéroport, l'autre avait du mal à le rattraper.

-Faut qu'on bouge vers l'hôtel, reprit-elle en se dirigeant vers une route pleine de circulation.

-A vos ordres chef..., dit Percy en serrant les dents.

Et oui, Percy détestait qu'on lui donne des ordres, qu'il n'ait pas le contrôle des missions. Depuis qu'il était petit, il avait pris le poste de son père très à cœur et avait lui aussi prit gout à être un leadeur.

La blonde héla un taxi et est monté dedans. Percy est rentré à son tour dans le taxi non sans regarder une dernière fois l'homme. Le regard de l'homme n'avait absolument pas changé, on pouvait lire dans ses yeux une cruauté immense mélangé à un amusant sadique et à un vide d'émotion profond. Percy n'eut pas le temps de le fixer longtemps car un van noir aux vitres teintées déboula et laissa l'homme monté à son bord. La dernière qu'il eut de l'homme du métro fut celle d'un taré qui le fixait et qui lui souriait sadiquement. Ce qui étonna beaucoup Percy, car dans son souvenir il n'avait pas du tout la tête d'un fou échapper d'un asile ou d'un hôpital psychiatrique.

-Annabeth, je crois que le KGB nous a trouvé avant qu'on le trouve.

Sur ses mots, il braqua son arme sur la tempe du chauffeur du taxi qui les hébergeais. Et il tira.



PARTIE 2

-Percy ?! Tu viens de faire quoi là ?! à demander Annabeth.

Sans répondre à la question de la jeune fille, Percy se dirigea vers la main droite du conducteur qui était encore dans sa veste en cuir noir. Il l'a sorti et Annabeth découvrit quelque chose qui lui glaça le sang. Un couteau.

Je t'aime, mais je te déteste (Percabeth AU)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant