Chapitre 22

226 9 3
                                    

Un rayon de soleil vint réveiller doucement Percy à travers ses paupières encore fermées. Il sentait le soleil chauffer contre sa peau. Il se sentait bien. Annabeth était lovée dans ses bras, il sentait son corps frêle contre le sien et sa respiration dans le creux de son cou.

Après un moment, il se décida d'entrouvrir les paupières, rien que pour voir la délicieuse lumière qui traversa l'épaisse forêt. Cette lumière verte. Cette lumière magique, étrange, incroyable.

Percy ne sut quel sentiment naissait au creux de sa poitrine, quand il vu les feuilles vertes des arbres, baignées de rosée. L'éclat qui se reflétait dans l'eau rendait la forêt magnifique. Comme un million d'étoiles. Comme les étoiles qu'il avait vu à Paris il y a quelques mois.

Pour la première fois depuis quelques jours, Percy se sentit en sécurité. Il était serein, il allait pouvoir vivre sa vie de jeune homme de 29 ans. Il allait pouvoir vivre sans peur, et non plus survivre dans un monde où il avait déjà tout vu. Depuis longtemps il avait arrêté de penser au futur, pensant que peu de rêves arrivait dans le vraie vie. Il pensait au jour le jour, sans penser à quoi serait fait demain. Il savait que ses ennemis le chasseraient toujours, alors à quoi servirait-il de penser à autre chose ?

Il s'autorisa à enfin penser à son avenir. Il allait rentrer à New York avec Annabeth. Il allait pouvoir voir ses yeux gris briller d'excitation pour la ville qu'elle avait quitté 10 ans plus tôt. Il allait pouvoir la voir heureuse, joyeuse et épanouie. Mais surtout, elle serait à lui. Ils iraient voir les grands magasins et il pourrait lui offrir de magnifiques cadeaux. Ils pourraient enfin être heureux, ensemble, même si c'est contre le reste du monde. Tant qu'ils étaient ensemble, rien ne pouvait les arrêter.

Mais il savait qu'avant ça, ils devaient quittés l'Italie. Et puis, temps que Reyna serait dans les parages, il faudrait sans cesse être sur ses gardes. Sans cesse surveiller ses arrières. Et ne pas la laissé le blessé.

Annabeth remua doucement dans son sommeil et amena Percy encore plus près d'elle. Cela interrompit Percy dans ses pensées ainsi que son souffle. Son cœur battait tellement fort qu'il savait qu'il allait réveiller Annabeth.

-T'as pas besoin de retenir ton souffle, tu sais ? Et arrête de battre du cœur aussi vite... Ça peut être dangereux, déclara la blonde d'une voix endormie et en ouvrant ses paupières qui dissimulaient ses magnifiques iris grise.

-Rendors toi, plutôt que de parler, lui répondit Percy d'un ton amusé, un sourire aux lèvres. Bon j'ai faim, je vais voir si y a des trucs à manger dans cette forêt.

-Je t'accompagne, lui répondit sur le champ Annabeth.

-Comme tu veux... Après tout, il voudrait mieux pas que tu restes toute seule sans protection alors que des tonnes de gens nous cherchent et veulent nous tuer, dit Percy en regardant un point imaginaire, au loin.

-T'as sans doute raison, mais je suis trop épuisée pour comprendre la moitié de ce que tu me raconte, lui répondis la jeune femme en se frottant les yeux.

Ils se levèrent doucement de leur lit pas très confortable. Ils partirent ensuite, une arme dans une main, prêts à tirer d'un instant à l'autre. L'autre main tenait fermement celle de l'autre personne, les doigts celés entre eux.

Ils mirent beaucoup de temps à trouver quelques chose à manger. Enfin, Percy disait que ces graines pouvaient se manger, mais Annabeth ne voulait pas y toucher même si elle était morte de faim. Elle ne voulait pas risquer sa vie pour de simples petites graines trouvées dans les bois, dont elle n'avait aucune information.

Ils étaient retournés à la voiture et Percy put enfin manger ses fruits à coques douteux, au grand plaisir de celui-là.

-Tu vois, y a pas de problèmes...

Je t'aime, mais je te déteste (Percabeth AU)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant