Les larmes ruisselaient sur ses joues, ses dents claquaient violement, son corps était secoué de tremblements, ses cheveux se collaient sur ses joues trempées. Annabeth regardais le corps sans vie de Luke, et un gout amer lui parvint en bouche. Elle murmurait souvent des « non, non, non... » et éclatait en sanglots.
Après quelques minutes a pleuré silencieusement, elle regarda autour d'elle et aperçus Percy étendu au sol. La chute qu'il avait fait des bras du fameux « Ethan » jusqu'au sol, n'avait pas l'air de l'avoir affecter. Mais sa poitrine ne se soulevait presque plus.
Elle se releva et s'approcha à petits pas de lui, avant de s'agenouiller devant lui comme un enfant qui se faisait punir. Elle l'observa. Sa peau était devenu blanche, presque translucide comme celle de Nico. Sa petite cicatrice à la lèvre qu'il s'était fait lors d'une mission réconforta quelque peu Annabeth, elle lui apportait quelque chose de connu. Ses paupières étaient closes. Il avait une telle expression qu'on avait l'impression qu'il dormait, et qu'il n'allait peut-être jamais se réveiller. Son visage avait perdu toute sa rigidité, un mince sourire se distinguait sur ses lèvres sèches.
Elle s'approcha encore davantage de lui et le supplia mentalement de se réveiller et de la prendre dans ses bras puissants. C'était tout ce qu'elle voulait à ce moment-là. Elle approcha sa main de sa joue et remarqua qu'elle tremblait, mais elle continua et posa ses doigts fin sur sa peau froide. Son corps ne dégageait aucune chaleur, contrairement a d'habitude, ce qui renforça le sentiment d'étrangeté d'Annabeth.
Elle avança ensuite son index jusqu'à l'arrête de son nez droit. Puis elle se ravisa et replia son doigt avant de le placer sur son cou afin de prendre son pouls. Elle comprit alors la gravité de la situation, il fallait le sortir d'ici et le soigner, son pouls était trop faible.
Elle envisageât toute les possibilités pour sortir d'ici sans danger et sans se faire prendre. Les gardes devaient encore être là, et Ethan avait dû les prévenir que Luke était mort et qu'il savait où ils étaient. Ce n'était qu'une question de minutes avant qu'il ne démarque dans la pièce aux murs fait de carrelages blancs.
Elle se souvint alors qu'elle avait aperçu une porte au fond du couloir, quand elle cherchait une cachète. Elle examina alors le possibilités du transport de Percy jusqu'à la voiture. Elle ne pouvait pas le prendre sur son dos, il était beaucoup trop lourd pours son corps frêle d'ancienne anorexique. Elle ne pouvait pas non plus le trainer par les bras comme un vulgaire sac de patates.
Elle s'appuya au mur pour réfléchir. Soudainement, une idée lui vint, il fallait essayer le tout pour le tout. Elle s'approcha du corps inerte de Percy, lui lança un petit « désolé » et lui donna une claque de toute ses forces sur la joue gauche. Il entrouvrit doucement les yeux, mais on voyait bien que ses forces l'avaient quitté et qu'il était sans doute mourant.
-Anna... Qu'est-ce qui se passe... Pourquoi... Frappes..., articula-t-il difficilement.
-Chut, lui répondit-elle avec une voix douce et en lui mettant son index droit sur ses lèvres carmin pour lui signifier de se taire. On a pas le temps. Il faut qu'on se dépêche, ton état empire, chuchota-t-elle.
-Je peux me lever, répliqua-t-il.
Sans même lui laisser le temps de réagir, il appuya sur ses mains afin de se mettre en position « assis ». Il reprit son souffle, replia ses jambes sur lui et poussa une nouvelle fois sur ses mains. Il resta une seconde debout avant de tomber à la renverse. Sans Annabeth pour le rattraper, sa tête se serait abattu sur le sol et il aurait eu d'autre complications qu'un simple manque de force.
Elle passa son bras sous le sien et lui servit de béquille. Elle serrait les dents quand il mit tout son poids sur elle mais ne dit rien.
-Espèce de têtu, va. Sans moi, t'aurait sans doute un traumatisme crânien. Arrête de faire des trucs comme ça, tu vas finir par te blesser, dit-elle une fois qu'ils étaient dans la couloir.
Ils marchaient à petits pas mais avançaient relativement vite, pour un mec qui venait de sortir de son évanouissement dû a la consommation d'une plante toxique et une meuf qui ne faisait même pas 60 kilos pour un mètres soixante-quinze qui portait à moitié le garçon.
-T'es mignonne quand tu t'inquiètes..., lui répondit-il en essayant de faire son habituel sourire en coin, mais sans grande réussite.
Sans faire attention à sa remarque, Annabeth continuât son chemin. Quand elle arriva à la porte vitrée, elle put enfin respirer calmement. Il n'y avait pas de raisons qu'ils ne s'en sortent pas non ? Mais entendit le cliquetis des armes qui s'entrechoques et ouvra à la volée la porte.
Le vent froid d'hiver lui remis les idées en places. Ils étaient à l'arrière du bâtiment et la voiture était garée à l'est de ce dernier. Ils se pressèrent donc et quand Annabeth aperçue la carrosserie noire, elle redoubla d'efforts pour avancer plus vite. Elle ne se rendit pas compte qu'elle portait presque Percy, avec l'adrénaline.
Elle sortit rapidement les clés de sa poche et appuya sur le bouton d'ouverture. Elle risqua un regard en arrière. Les gardes entraient à leur tour dans le parking. Il ne restait plus qu'une centaine de mètres qui les séparaient. Elle ouvrit rapidement la porte arrière, y engouffrât Percy qui poussa un grognement quand sa tête entra en contact avec le cadre de la porte. Une fois qu'il fut rentré elle referma bruyamment la portière et fit le tour de la voiture en courant.
Les gardes n'étaient plus qu'a une cinquantaines de mètres. Elle s'engouffrât à son tour dans le voiture et sans même s'attacher elle prit le volant d'une main, mit le pied sur l'accélérateur et la voiture s'élança. Elle zigzagua entre quelques voitures et sortit enfin de se parking.
Une fois qu'elle fut en périphérie de la ville, elle lança un regard dans le rétroviseur. Personne ne la suivait, pour une fois.
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Je t'aime, mais je te déteste (Percabeth AU)
RomansEN COURS C'est compliqué d'être les enfants des directeurs ou des directrices ? Et bien c'est ce que vivent Annabeth et Percy. L'un à un père directeur de la CIA, l'autre a une mère directrice du MI6. Les Etats Unis et l'Angleterre. Deux mondes tell...