Quand Percy descendit les escalators, il ne put que la voir. Celle pour qui son cœur battait tellement fort. Ses cheveux d'or étaient rassemblés en une queue de cheval, ce qui mettait son visage en valeur. Toujours la même prestance, même si elle était beaucoup moins voyante que celle de Reyna. Reyna... La fille qui lui avait brisé le cœur... Mais maintenant il avait décidé qu'elle appartenait au passé. Annabeth était donc là, avec un sweat gris et un jean à l'attendre avec impatience, en témoignait son pied qui tapait contre le sol régulièrement.
Quand Percy croisa son regard orage, il ne put s'empêcher de sourire. Ses traits se détendirent. Il aimait vraiment cette fille.
Arriver en bas, il ne se dirigea pas tout de suite vers elle car il essayait de calmer sa rougeur; elle était trop belle pour lui. Quand il arriva à retrouver son masque impassible qu'il portait souvent, il put enfin respirer. Il se dirigea vers elle, mais à la dernière minutes il continua sa route vers la sortie, obligeant la fille à le suivre en courant presque.
- Sympa comme retrouvaille, dit-elle en arrivant à la hauteur du jeune homme.
- Ça te rappelle pas quelque chose ? répondit Percy.
Il eut pour réponse un sourire de la part de la jeune femme. Il pressa le pas, obligeant une fois de plus Annabeth à courir pour le suivre.
- Tu veux vraiment faire comme il y a des mois ?
- T'as tout compris.
- Eh monsieur, tu peux arrêter ? J'ai pas envie de vivre le même début de "vacances"..., dit-elle en se plaçant devant lui, l'empêchant d'avancer.
- Allez vas-y viens, le taxi nous attend ? dit-il en la contournant et en lui prenant la main pour l'emmener avec elle.
Le reste du trajet se déroula, rapidement. Ils n'arrêtaient pas de parler de prendre des nouvelles après quelques mois passés loin l'un de l'autre. Ils se remémorèrent la soirée qui avait dérapé, le plongeon de Percy dans la Seine, le câlin qu'ils s'étaient fait à l'aéroport avant qu'Annabeth lui attrape le poignet, et l'envoie voliger par-dessus son épaule. Il s'était écrasé sur le sol et de nombreux voyageurs les regardaient interloqués. Annabeth avait ensuite planter son genou dans la poitrine de Percy et lui avait appuyé l'avant-bras contre la gorge. Et elle lui avait dit "dit moi que ce n'est pas un adieu". Percy avait rigolé et lui avait répondit "ce n'est qu'un au revoir".
Ils avaient continué de parler de tout et de rien, souvent interrompu par des rires francs. Ils étaient heureux de se retrouver.
Ils étaient descendu du taxi et Percy dit quelque chose qui glaça le sang d'Annabeth.
-Il y a un mec qui nous suit.
Ils décidèrent de se dépêcher de rejoindre leur hôtel. Arriver devant, ils montèrent vite le perron en pierre blanche et entrèrent. L'hôtel étaient somptueux, il alternait entre doré foncé et ébène. De magnifique lustres en or étaient attachés au plafond. Les comptoirs ainsi que les quatre grandes colonnes, qui étaient au coins de la pièce, étaient en marbre noir.
Ils s'enregistrèrent rapidement et montèrent dans leur chambre au dernier étage de l'immeuble. Arriver en haut Percy dit :
-Ta mère à pas chômé.
-ça tu peux le dire.
Annabeth ouvrit la porte et ils découvrirent un magnifique penthouse en marbre noir et en ébène. ils rentrèrent et trouvèrent rapidement la chambre.
La chambre avait des murs gris foncé, une immense baie vitrée où s'entendait Rome, et un grand lit double blanc.
Percy s'assit sur le lit et sortit son ordinateur pour chercher les infos que lui avaient donner son père.
Annabeth regarda par la baie vitrée, et y aperçue un homme qui la fixait de l'immeuble d'en face, une dame qui faisait semblant de promener son chien et un faux joggeur, et ils la regardaient tous. Elle le dit rapidement à Percy :
-Percy ?
-Mmm.
-Tu pense que c'est normal qu'il y est trois personnes qui nous fixent ? Quand je dis fixer c'est qu'ils font semblant de faire quelque chose et regarde dans notre direction.
Percy se rapprocha alors de la baie vitrée et regarda. Oui il y avait bien trois personnes qui fixaient de différent point de vue le dernier étage de leur hôtel, c'est à dire leur chambre.
-T'inquiète Anna, il va rien se passer...
A peine Percy eu dit cela qu'une balle brisa la vitre. Ils se mirent à couvert et entendirent des bruits de mitraillettes.
-Bon Ok, on est peut-être en danger...
Percy se dirigea lentement vers son sac à quatre pattes. Les balles résonnaient autour de lui. Il arriva enfin à le trouver et revint voir Annabeth. Il sortit de son sac un grapin.
-Mais Percy t'est fou ou quoi ?
-Peut être. Viens, dit-il en lui attrapant la main pour l'emmener vers la fenêtre du salon.
Il ouvrit la fenêtre, balança le grapin derrière lui et se mit sur le petit rebord.
-Viens, dit-il en lui montrant qu'elle devait s'agripper à lui.
Annabeth, pas très rassurée se mit elle aussi sur le rebord. Annabeth était dos à Percy, et ce dernier lui mit ses bras autour de la taille.
-T'as confiance ?
-Surtout me lâche pas... Mais oui j'ai confiance.
Et ils sautèrent.
880 mots
VOUS LISEZ
Je t'aime, mais je te déteste (Percabeth AU)
RomanceEN COURS C'est compliqué d'être les enfants des directeurs ou des directrices ? Et bien c'est ce que vivent Annabeth et Percy. L'un à un père directeur de la CIA, l'autre a une mère directrice du MI6. Les Etats Unis et l'Angleterre. Deux mondes tell...