Chapitre 17 (1/2)

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Percy se réveilla aux aurores, l'estomac tiraillé par la fin. Il se rappela qu'il n'avait pas mangé depuis le petit déjeuner de la veille. Son dos lui faisait un mal atroce, mais il réussit à se lever. Il se leva doucement et partit vers les sacs qu'ils avaient laissés la veille, près de la porte. Il attrapa une compote "pomme-pot" et décapuchonna le bouchon. Il mit à ingurgiter doucement la substance fruitée. Le gout se rependus dans tout son corps, bien que l'apport énergique était sommaire.

En revenant dans le salon, il posa son regard sur Annabeth qui dormait paisiblement. Sa poitrine se levait régulièrement, sa main pendait du canapé, un filet de bave coulait le long de ses lèvres légèrement rosés. Avec ses cheveux blonds autour de son visage, on aurait pu la prendre pour un ange. Percy ne trouva qu'un seul mot pour la décrire. Elle était magnifique, encore plus que d'habitude.

Comme si elle avait senti le regard de Percy sur elle, elle entrouvrit doucement les paupières, laissant apparaitre ses yeux gris anthracite tellement mystérieux. Elle regarda Percy, un peu amusée de se réveiller et de le trouver la fixant avec des yeux rêveurs. Elle haussa doucement du sourcil et Percy détourna le regard, rompant leur contact visuel qui faisait rougir de plaisir Annabeth. Ses échanges où elle n'arrivait pas à lâchée du regard les yeux vert bleu océan du grand brun.

Il se racla la gorge et se mis à observer la pièce, n'ayant pas eu assez de lumière la veille au soir, pour pouvoir mieux observer le manoir. Le papier peint était jaune à cause de l'humidité permanente. Le long du plafond on pouvait observer des taches jaunes et des cloques, signe qu'il y avait un dégât des eaux à l'étage.

Percy observait les murs juste pour qu'Annabeth ne voit pas ses joues rouges. Il avait été trouvé dans une situation bien délicate dont il n'arrivait pas à sortir. Il sentait le regard d'Annabeth qui cherchait discrètement le sien. Mais Percy ne voulait pas s'avouer vaincu et donc il lui tourna le dos et se dirigea vers l'entrée.

-Il faut qu'on aille chercher de la bouffe. Y a rien à bouffer à part trois compotes.

-Mais si on croise des agents du KGB ? On fait comment ?

-On prend le train demain... En attendant, pour aller en ville, on va se contenter de mètrent nos capuches de sweat.

-D'accord... Et on ira où avec le train ?

-J'en sait rien. Mais il faut qu'on trouve des prises électriques pour rechargés nos téléphones. Celle dans la maison marchent plus car elle n'est pas desservie par l'électricité de la ville. Les téléphones ont plus de batterie. Il faut qu'on prévienne les autres. Et qu'on prend nos billets d'avion rapidement.

-OK... Donc notre première mission, c'est d'aller chercher à manger pas cher ?

-Ouais, il faut qu'on garde le reste de l'argent pour les billets de train.

-Je te rejoins dans deux minutes le temps de me changer, j'arrive. Je te conseille de le faire aussi. Disons que tu es un peu sale.

Annabeth pris un T-shirt gris un jean noir et monta à l'étage, le laissant seul dans l'immense rez de chaussée. Il n'était pas très rassuré de la laissé seule à l'étage, sachant pertinemment qu'elle irait dans la chambre de Reyna. Il avait peur pour elle. Comme il était pétrifié de rester seul dans ces immenses pièces lugubres.

Il attrapa lui aussi un T-shirt, mais lui était noir et il était fait pour être porter par un homme, et un jean gris. Il monta lui aussi l'escalier et ouvrit la porte de la première chambre d'homme qu'il trouva. Elle appartenait à un certain "Damien". Il entra et une forte odeur de tabac le frappa. La chambre devait aussi être fermé depuis longtemps car avec l'odeur de cigarette ce mêlait à une odeur de renfermé et d'humidité.

Je t'aime, mais je te déteste (Percabeth AU)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant