Ils avaient acheté deux sandwichs pas très chers, puis avaient rejoint la voiture sans encombre. Ils avaient juste eu un accrochage avec le vendeur, sur une histoire sur le fait qu'il y avait trop touristes...
Ils furent dans la voiture vers 14 h et le trajet se passa bien. Percy tenait d'une main le volant et de l'autre la main d'Annabeth, jetant par ci par là des regards à la blonde pour s'assurer qu'il n'y avait pas de problème.
Percy était stressé car il avait peur que quand il rentrerait, il verrait le KGB et qu'ils allaient le tué. Ils avaient été indulgent la dernière fois, laissant quand même Percy avec deux énormes cicatrices sur le ventre et l'épaule.
La route était parsemée de neige, il neigeait encore, rendant la visibilité de Percy très réduite. Il garda donc une allure de 30 kilomètres par heure pour éviter d'avoir un accident. Ce qui fit qu'ils arrivèrent à 15h au manoir abandonné et couvert de plantes grimpantes et de lierre. Aucun signe d'un possible intrut.
Ils avancèrent dans la neige, dans le vent et dans le froid jusqu'à rejoindre la véranda où ils purent s'abriter. Grelottant de froid, n'ayant plus son pull car il l'avait laissé à Annabeth, Percy avança la main vers la poignée couverte de givre, mais Annabeth l'actionna avant lui. Elle lui tint la porte, laissant passer une bouffée d'air tiède. Il rentra dans la maison et resta sur le seuil pour observer les tableaux des Ramirez-Arellano.
Reyna lui avait rarement parler de sa famille. Elle lui avait juste dis qu'elle avait un père qui était devenu fou, une mère qui l'avait abandonné à la naissance et qu'elle avait Hylla. Sans cette dernière, lui avait-elle confié, elle serait morte depuis longtemps. Elles s'étaient retrouvées seules, perdues quand leur père les avait quittés pour être interner dans un hôpital psychiatrique. Hylla avait alors pris le control de leurs vies et avait réussi à les faire voyager aux Etats-Unis.
Mais maintenant, Percy voyait bien qu'elle lui avait mentit. Elle avait une famille, mais elle disait qu'elle n'en avait pas. Percy reconnu même l'homme qui l'avait racketté à New York, puis l'avait suivi à Moscou. Son nom était Pablo Ramirez Arellano. Et il était le frère de Reyna si on pouvait croire l'arbre généalogique. Elle avait un frère, qui était vivant, qu'elle connaissait et elle ne lui en avait pas parlé.
Il découvrait tellement de secrets sur elle, qu'il ne soupçonnait même pas l'existence. Lui qui pensait la connaitre, il se trompait lourdement. Elle avait ce qu'appelle d'autre, une vie cachée. Peut-être même qu'elle l'avait trompé. Il ne savait pas, il était totalement perdu, autant que Reyna quand son père les avait abandonnées. Mais si ça se trouve, il n'est jamais partit, il n'est jamais devenu fou.
-Percy ? Tu vas bien ? demanda Annabeth derrière lui, d'un voix qui semblât très lointaine à Percy.
Mais elle réussit quand même à le faire sortir de ses pensées. Ils se retourna, et vu qu'il avait laissé Annabeth dans le froid, ne la laissant pas rentrée, étant sur le seuil. Les yeux gris d'Annabeth le scrutait, anxieusement, ne sachant pas comment gérer la situation et comment réagir.
-Bien sûr que tout va bien, dit Percy d'une voix faussement enjouée.
-Je te connais, je sais quand tu mens. Et là tu me mens. Laisse-moi entrée et explique pourquoi à ta copine pourquoi tu lui as menti.
Il se décala mais resta droit comme un piquet. Annabeth avait dit qu'elle était "sa copine". IL n'y avait jamais pensé. Ça lui fit très bizarre tout à coup. Si Annabeth était sa copine, cela voulait dire qu'ils étaient en couple. Percy en eu le souffle couper. Il sortait avec Annabeth. Lui, Percy Jackson, sortait avec la plus belle personne du monde !
-Tu peux arrêter de me fixer comme un idiot avec les yeux grands ouverts. Même ta bouche forme un "o". On dirait un poisson rouge. T'es pas discret. ça ta tellement choqué que je sois ta copine ? Tu me dépasse, Persée Jackson.
Percy était sous le choc. Il ne respecta donc pas la demande de la blonde. Elle lui donna une claque, qui le tira durement de son rêve.
-Percy ? Focus. Il faut qu'on résume la situation et qu'on fasse l'inventaire de tout ce qu'on a.
Elle entra et pris la main de Percy qui la suivait comme un petit chien docile, trop hébété pour réagir. Elle l'assit sur le canapé où il avait si mal dormi. Elle s'assit ensuite sur l'autre canapé en face de l'autre.
-Putain Percy ! Réveille-toi !
Puis voyant que cela ne marchait pas, elle tentât une autre tactique.
-Si reste comme ça à me regarder comme ça, putain je vais te quitter.
Cela eu pour effet de totalement réveiller Percy.
-Quoi ???
-Ecoute ce que je te dis bordel. Faut qu'on fasse l'inventaire et qu'on résume la situation.
-Bah vas-y.
-OK. Tout d'abord, on ne s'est pas fait attaquer en ville, ce qui montre qu'ils ne nous cherchent peut-être pas.
-Et peut être que si, et que soit ils ne nous ont pas vus, soit ils nous ont laissés partir pour pouvoir nous suivre jusqu'ici.
-T'as pas tort. Bon ensuite, on a plus de tel. On peut pas communiquer si il nous arrive un truc.
-Mais on va les charger dans le train.
-Et on a aussi un problème de nourriture.
-On peut bien éviter de manger jusqu'à demain dans le train.
-On sait tous les deux que tu vas pas tenir. T'es un estomac sur pattes.
-Ta gueule.
-Je dis que la vérité.
-Et sinon, on le fait cet inventaire ?
-Roi du changement de sujet. Oui si tu veux. Je crois qu'on a deux couvertures de survies.
-Vaut mieux les mettre dans la voiture. Au cas où on a besoin de partir rapidement.
-Ouais.
Elle quitta le salon pour chercher les deux sacs dans l'entrée. Elle revint quelques secondes plus tard avec les gros sacs noirs remplis à ras bord.
-Donc il nous reste deux compotes et c'est tout pour ce qui est de la nourriture.
-Vraiment ?
-Oui vraiment.
Elle releva les yeux vers lui cherchant de quoi le taquiner. Mais elle trouva un spectacle bien étrange. Il ne la regardait pas, il regardait quelque chose derrière elle. Prise de curiosité elle se tourna vers le point que fixait Percy.
-Tu regardes quoi ?
-Reyna m'avait donner une photo d'elle qui a été prise de cette fenêtre.
Annabeth s'approcha de Percy à petit pas. Elle s'assit à côté de lui et posa la tête sur son épaule.
-Il vont finir par nous trouver, Beth.
-Mais on va s'en sortir, comme d'habitude. Tant qu'on est ensemble rien ne peux nous résister, pas vrai ?
-Tu reprends mes vielles citations maintenant ?
Il tourna ses yeux vers elle avec un sourire amusé flottant sur ses lèvres.
-Tu t'es souviens ? Tu stressais grave parce que t'avait ta compétition de natation pour les Jeux-Olympiques. Au final, t'as gagné haut la main, mais ça m'étonne pas de toi. Tu es le meilleur nageur du monde. Mais t'as refusé la chance qui s'ouvrait à toi. Parce que tu voulais pas me laisser seule cet été-là. Au final on l'a passé à des centaine de kilomètres loin de l'autre.
Percy retira son bras de sous la tête d'Annabeth pour le poser sur ses épaules. Il la regardait d'un regard indéchiffrable.
-Je t'aime, puit de sagesse, dit-il en posant un baiser sur sa tête.
-Je t'aime aussi, cervelle d'algues, lui répondit-elle.
Voilà prochain chapitre dans 3 jours soit le 19 décembre ! Bonne fin de semaine et, surtout, prenez soin de vous, c'est important pour cette période de fêtes !
1290 mots
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Je t'aime, mais je te déteste (Percabeth AU)
RomanceEN COURS C'est compliqué d'être les enfants des directeurs ou des directrices ? Et bien c'est ce que vivent Annabeth et Percy. L'un à un père directeur de la CIA, l'autre a une mère directrice du MI6. Les Etats Unis et l'Angleterre. Deux mondes tell...