Douleur Sucrée TERMINÉE

🩸Chapitre 26🩸

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Je reviens rapidement à moi. Dans un geste brusque, je pousse un peu Hisoka pour ramasser mon sweat qui est à terre. Contre toute attente, il m'empêche de le remettre en me saisissant le poignet.

- Lâche-moi. Fis-je les mâchoires serrées.
- Reste comme tu es, je reviens. Souffle ce dernier en me fixant durement. Si tu oses me désobéir ma mignonne... Un léger sourire digne d'un détraqué se pose aux coins de ses lèvres. Je te tue, tu es prévenue.

Je reste figée, tandis qu'il me bouscule pour sortir de la salle de bain. Je n'ose même plus bouger, même ma respiration se fait lente. Les mains posées sur mes cuisses, je reste debout à attendre.

Des bruits se font entendre dans l'appartement et pourtant, je ne bouge pas. Je ne suis plus certaine de vouloir obéir à ce détraqué, mais je ne pourrais pas lui tenir tête. Je n'ai pas envie de risquer ma vie pour le moment, j'ai encore plusieurs choses à tester avant de quitter ce monde.

Je me pince les lèvres en esquissant un léger sourire. Je remets mon soutien-gorge puis mon sweat. Finalement, je mets ses menaces de côté, s'il veut me tuer alors grand bien lui fasse.

Je sors de la salle de bain en avançant à pas de loup. Mes yeux roulent sur la mare de sang qui macule le sol du salon. Plusieurs corps totalement massacrés sont éparpillés dans la pièce. Hisoka se tient accroupi près d'un homme qui semble être en plein agonie.

Tout ce sang me donne la nausée, je ne sais même pas comment je vais réussir à nettoyer ça. Je suppose qu'Hisoka ne s'occupera pas du ménage, quel bordel.

- Je t'avais dit de rester comme tu étais. Grogne Hisoka en me fusillant du regard.
- Ouais, j'temmerde. Fis-je dans un souffle. Tu as vu l'état de mon salon ? Je regarde autour de moi en soupirant fortement. Qui va nettoyer ? Toi ? Je plisse le regard avant de le fixer amèrement. J'en doute.

Hisoka hausse les sourcils en se relevant lentement. L'atmosphère devient rapidement très pesante, son regard meurtrier en est la principale cause.

Il inspire profondément en fermant quelques secondes les yeux. Son expression me fait frissonner, il a le don pour me mettre mal à l'aise. Je devrais profiter du fait qu'il ne réagisse pas à mes provocations et au lieu de ça, je le relance :

- Tu ne dis rien ? Je fronce les sourcils en le détaillant du regard.

Il n'a pas le temps de répliquer puisque l'homme qui agonise tente de parler ce qui monopolise immédiatement son attention. Sa gorge est assez entaillée, il ne pourra pas s'exprimer.

Finalement, l'homme n'a pas le temps de tenter quoi que ce soit, en une fraction de seconde une carte se plante dans sa tempe. Je n'ai même pas vu Hisoka bouger, il a agi avec une rapidité impressionnante.

- Qu'est-ce que je t'avais dit ?
- Tu penses me faire peur ? Dis-je avant de ricaner doucement. Bichon, si tu veux me tuer, rien ne t'en empêche. J'écarte un peu les bras en haussant les sourcils pour me narguer. Vas-y.

Son regard meurtrier s'intensifie, j'ai comme l'impression que ma provocation l'atteint. J'ai peut-être signée mon arrêt de mort finalement... Tant pis, je n'ai aucun remord.

Je ferme les yeux pour me laisser aller, de toute manière ça sert à rien que je résiste. J'entends ses pas se rapprocher de moi, je contracte mes poings en attendant qu'il m'achève, mais rien ne se passe. J'ouvre les yeux en fronçant les sourcils pour le questionner du regard.