Douleur Sucrée TERMINÉE

🩸Chapitre 75🩸

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Puisqu'il ne daigne pas me répondre, un long silence prend place. Je soupire bruyamment puis décide de l'ignorer en continuant de chercher des vêtements décents. Je finis par mettre la main sur un pantalon violet foncé et une chemise noire.

- Tu peux dégager ? Dis-je en jetant un petit regard par-dessus mon épaule. S'il te plaît ?
- Tu as deux minutes.

J'arque un sourcil puis me retourne entièrement pour le fixer avec mépris. Non mais pour qui se prend-il ?! Je dépose les vêtements emprunter à Hisoka sur le lit puis dis d'une voix qui se veut autoritaire :

- Je prends le temps que je veux.
- Pas ici.
- C'est ce que tu crois.

Le brun incline un peu son visage, l'air étonné qu'il affiche disparaît en quelques secondes. Il expire bruyamment puis sort de la chambre pour me laisser un peu d'intimité. Je profite de ce court moment de solitude pour m'habiller avec ce que j'ai.

Le fait de ne pas avoir de sous-vêtements me gêne énormément, j'ai l'impression d'être encore nue. Dois-je me sentir troublée parce que je ne suis pas à mon aise ou parce que ma protection hygiénique à été changée ? Heureusement que peu de choses m'atteignent sinon je me serais déjà enterrée.

Sans perdre de temps, je me hâte pour sortir de la chambre et comme je m'y attendais, Illumi attend devant la porte. Ses bras le long de son corps lui donnent une allure assez sévère, mais il ne m'impressionne pas pour autant.

- On est où ?
- Reste dans la chambre pour le moment.

Sa première réponse m'agace déjà, je dois garder mon calme sinon cette histoire risque de déraper.

- On est où ? Demandé-je une seconde fois.
- Retourne dans la chambre.
- On est où ?
- Tu n'es pas mature.
- Je te demande où nous sommes, tu réponds et on passe à autre chose. Sale con.

Le regard meurtrier qu'il me lance est si soudain, l'espace d'une seconde, j'ai cru qu'il avait entendu mes pensées.

- Nous sommes chez Hisoka, maintenant que tu as cette information si importante, tu peux retourner à l'intérieur.

J'esquisse un léger sourire, me pince les lèvres avec amusement puis dis en haussant les sourcils :

- Oui, mais je n'en ai pas l'envie, désolée.

Son aura malsaine semblable à celle d'Hisoka envahie la pièce. Je le regarde s'énerver sans un bruit et cette scène vaut clairement le coup d'œil !

- Je t'ai dit de retourner dans la chambre alors tu obéis. Je ne suis pas Hisoka, ne crois pas que tes caprices seront écoutés avec moi.

Pendant qu'Illumi continue de me sermonner, je déporte mon attention sur le mur qui est derrière lui. Si j'arrive à utiliser correctement mon nen, je pourrais geler le brun pour m'enfuir.

- Bla, bla, bla... Soupiré-je amusée. Tu parles trop, agis !

Ma provocation à l'effet escompté puisqu'il s'emporte immédiatement, me lançant ainsi des dizaines d'aiguilles que j'esquive avec une facilité que je ne me connaissais pas. Je rigole à son nez puis cours pour m'enfuir au plus vite. Afin de lui rendre la tâche un peu plus compliquée, je prends grand soin de geler le sol après mon passage. Ses pieds se retrouvent donc bloqués dans le givre.