Douleur Sucrée TERMINÉE

🩸Chapitre 44🩸

Mon cœur si vite, il sait parfaitement qu'il touche ma corde sensible. Je ne lui laisse pas la satisfaction de me voir changer d'expression, il est hors de question qu'il ait ce privilège.

- Xin ? Tu penses que Xin acceptera de combattre contre toi ? Je hausse un sourcil en guise de provocation. Mon pauvre bichon, t'es complètement à l'ouest.

Hisoka avance son visage près de mon cou, ses doigts remontent pour caresser du bout des doigts mes cheveux. Il inspire doucement avant de me lancer un regard assassin.

- Qu'est-ce qui te déplaît dans cette idée ? Le fait que ton nouvel amant finisse décapité sur la scène ? Ou le fait que tu seras désormais toute seule ? Sa langue passe furtivement sur ses lèvres, son visage se rapproche davantage du mien. Il me chuchote-t-il alors à l'oreille : je me réserve le droit de te voir souffrir... Ce sera un spectacle exaltant. ~

Comment a-t-il su que j'ai couché avec Xin ? Ce type est tout autant flippant qu'intéressant, vraiment, il commence réellement à m'intéresser.

- Pour être franche...
- Oui, dis-moi.
- La solitude ne me fait pas peur. Je maintiens son regard pour ne pas lui laisser l'impression d'être faible. J'aime énormément Xin, je n'accepterai pas qu'il lui arrive malheur, ça n'a rien à voir avec le fait qu'on est couchés ensemble.
- Vraiment ? Pouffe-t-il en continuant de me maintenir au mur. Tu es réellement capable d'aimer un être vivant ? Quel progrès.

Mon sang ne fait qu'un tour. Je n'aime pas quand il se permet de me juger sur des choses que je ne comprends même pas. J'ai un sérieux trou de mémoire et il le sait, il en joue.

- Et si tu arrêtais de m'emmerder avec ton passé que je ne comprends pas ? Je m'emporte peut-être un peu trop rapidement, mais il m'énerve. Tu pourrais très bien me dire ce que tu sais ! Non ? Je ricane nerveusement en exerçant une grande pression sur son torse, mais il ne bouge presque pas. Non, parce que monsieur a décidé de me casser les cou...

Sa main termine brutalement sur ma bouche, me coupant ainsi dans mon élan de grossièreté.

- Si tu ne sais pas rester polie, tu te tais. Ses sourcils se froncent. Ce n'est vraiment pas plaisant d'entendre pareille vulgarité dans la bouche d'une jeune femme.

Je tente de l'insulter comme je peux, mais sa main étouffe mes cris de rage. Qu'il m'énerve ce type ! J'arrive néanmoins à saisir un bout de chair entre mes dents, je ne cherche pas plus loin, je mords sa main.

Il n'a aucune réaction, pourtant son sang se repend dans ma bouche. Ce goût de fer m'écoeure rapidement, cette situation est affreuse. Je prie pour qu'il retire rapidement sa fichue main, mais malheureusement, il ne semble pas décidé.

- Je veux bien te parler de ta mère Ivy... Te souviens-tu d'elle ? Il esquisse un léger sourire. Tu lui ressembles énormément. Je t'ai reconnu à la seconde même où je t'ai vu... C'est pour ça que je voulais te tuer et puis... Sa langue passe lentement sur sa dentition, il continue de me fixer d'un air malicieux. Je me suis dit que j'allais me servir de toi pour retrouver son assassin. Ensuite, je te tuerais.

Je cesse immédiatement de bouger. L'annonce d'Hisoka me fait l'effet d'un coup de poignard en plein cœur. Ma respiration se saccade, je tombe vraiment de haut. Ma mère est morte ?

- Je ne sais pas si tu te souviens de cette nuit ma très chère Ivy... Souffle-t-il en gardant sa main ensanglantée plaquée sur ma bouche. Cette nuit où tu as couvert son meurtrier. C'est un peu comme si tu avais tué Franziska finalement.