Je t'aime

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PDV Loki

Après l'avoir cherché dans tout le village je dû me résoudre à aller voir Heimdall. Certe elle m'a laissé gisant sur le sol humide de la cour...mais je ne suis pas énervé, au contraire. En faisant cela, elle m'a prouvé que j'ai  de la valeur à ses yeux. Elle n'est partie que depuis quelques heures mais j'ai l'impression que cela fait une éternité. Mon corps la réclame, la désire tout comme mon âme. Je veux la sentir près de moi, entendre son rire doux et léger, toucher sa peau délicate et parfaite, embrasser ses lèvres fines mais somptueuses...ne pas la voir au près de moi me rends malade.

Heimdall: Que puis je faire pour vous mon prince.

Mon prince le surnom qu'elle m'a donné fit écho dans mon esprit. Sa voix...sa douce voix angélique me manque terriblement. Je serre les poings pour ne pas montrer mes faiblesses au gardien du bifrost.

Moi: Ou est-elle ?

Heimdall: Je ne peux rien pour vous...j'ai prêté serment à la déesse de la manipulation de ne pas révéler son emplacement pour le bien d'autrui.

Moi: Epargne moi tes belles paroles et dis le moi.

Heimdall: Et si vous lui vouliez du mal...

Moi: Je ne lui ferais jamais mal !

Heimdall: Quand savez vous !

Moi: PARCE QUE JE L'AIME !

A bout, ces mots sortirent tout seul. En voyant un sourire apparaître sur le visage d'Heimdall je compris que ses intentions étaient de me faire avouer et de m'ouvrir les yeux sur les sentiments que j'éprouvais envers Sarah...

Heimdall: L'amour est un cadeau fait par les divinités...il ne faut pas en avoir honte...il faut en être fière. Très bien...la seule chose que je peux vous dévoiler c'est que la déesse séjourne en ce lieu...

Moi: Tu veux dire qu'elle est toujours à Asgard ?

Heimdall: Mmm Mmm.

Moi: Je...merci.

***

PDV Sarah

Près d'une falaise, sur les côtes ouest du royaume trônait une petite maison, ma maison. Je l'avais repérée depuis un petit moment sans vraiment y prêter attention. Cela va faire une semaine que je suis partie. Je résistais à la tentation et à l'envie de retourner au palais pour le revoir. Mais les images de la bataille défilaient sans cesse dans mon esprit me donnant la force de ne pas céder.

Au bord de la falaise admirant les vagues s'écraser sur les rochers je sortie la dague que le dieu de la malice m'avait offert. Traçant avec un doigt le contour du serpent vert ornant une partie du manche. Je me rappelle son regard brillant de malice. Ses yeux vert émeraude scrutant chaque parcelle de mon corps. Ses mains froides sur ma peau et son sourire resplendissant....de...de

Moi: C'est trop dur !

Je me laisse retomber sur les genoux la dague dans ma main et les larmes ruisselant telle une course acharnée jusqu'à retomber sur mes mains. Les yeux fermés et la tête baisser j'essaye de me reprendre. Mais je sais qu'en réalité jamais je n'arriverai à l'oublier. Je sens comme un vide en moi...une blessure qui ne peut se refermer par une seule personne.
Une main se plaça sur mon épaule me faisant sursauter. En relevant la tête je passe du dieu de la malice à sa monture noir à l'arrêt pour de nouveau replonger mes yeux dans les siens. C'est à ce moment là que l'information arriva dans mon cerveau.

Rencontre Surprenante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant