Méredith avait été surprise de trouver Sirius au Manoir. Et à présent, elle était inquiète. Qu'est ce que Walburga avait en tête, en confiant son fils à ces cinglés ? Deux mois dans cette antichambre de l'enfer ? Il ne tiendrait pas, c'était sur.
Elle se rendit à l'étang, dans l'espoir d'y apercevoir Regulus.
Assise au bord de l'étang, les pieds dans l'eau fraîche, elle imaginait tout ce qu'elle aurait aimé faire subir à ses frères et à Bella.- Salut !
Elle sourit à Regulus qui venait d'arriver.
- Salut. Sirius est là.
- Je sais. Il va y rester tout l'été.
- Mais pourquoi ?
Regulus haussa les épaules.
- Il arrête pas ses conneries.
Méredith n'insista pas. A quoi bon ? Dans les pensées de Régulus, elle entendait la colère qu'il ressentait envers son frère, et si elle la comprenait, elle aurait tout de même voulu y lire un peu de compassion.Regulus se rendait il vraiment compte de ce que son frère allait endurer ? Ses rapports avec les Lestrange étaient bien différents. Rodolphus lui apprenait la magie noire, et il s'entendait bien avec Bellatrix qui le traitait avec une gentillesse surprenante pour cette psychopathe.
Comment, dans ce cas, pouvait il imaginer la violence dont ils étaient capables ?Bellatrix apparut devant la grille, son insupportable sourire moqueur aux lèvres.
Sirius grimaça.
- Allez, debout, Amène toi.Il s'exécuta en soupirant.
Sans dire un mot, elle le conduisit au fond du parc.
Sirius tentait d'apercevoir Méredith, en vain.
Ils arrivèrent dans un espace clos,par un grillage, derrière lequel des poules, des oies et des canards s'ébattaient autour d'une marre.- Voilà, dit Bellatrix. Tu vas nettoyer le poulailler, réparer la clôture, et nettoyer la cour.
Il lui adressa un regard interloqué.
- Tu me prends pour un elfe de maison ?
- Je n'irais pas jusque là, bien que tu n'en sois pas loin. Mais, tu es un peu trop arrogant et ça devrait te faire redescendre un peu, et puis le travail physique est bon pour lz santéSirius soupira.
- Ah oui ? Pourtant je te vois pas en faire ?
- Moi je n'en ai pas besoin.
-Hum, Je peux au moins avoir ma baguette ?
- Non, mais il y a des outils dans la cabane.Elle l'observait, un sourire narquois sur les lèvres. Elle espérait qu'il se rebellerait, lui donnant l'occasion de le punir, mais il se refusait à lui faire ce plaisir.
Sans,un mot, il se dirigea vers la cabane, er en revint avec une pelle et un seau.
Le poulailler sentait horriblement mauvais.
Il plissa les narines et se mit à la tâche. Il n'avait pas déjeuner, ce qui n'était pas un vrai problème. Il avait l'habitude d'etre privé de nourriture, bien que depuis son entrée a Poudlard, cela c'était considérablement arrangé.Il s'efforça de faire abstraction de l'odeur.
Il s'était attendu à bien pire, et au fond, s'en tirait à bon compte.Il s'attela à la tâche, en laissant vagabonder ses pensées. Il pensait à James, à Poudlard. Il se mit à siffloter.
- Alors c'est tout ce qu'elle a trouver pour t'humilier ?
Sirius se tourna vers Méredith et lui sourit.
Elle portait un jean qui soulignait sa taille fine et ses longues jambes fuselées. Son tee shirt bleu roi portait l'inscription "vivre libre" et Sirius se doutait que c'était une provocation délibérée.
Ses longs cheveux noirs étaient détachés, et lui donnaient un air de sauvageonne.
Il avait conscience de ne pas être très présentable, avec la paille emmêlés dans ses cheveux, son jean et son tee chirt tâché de fientes de volaille- Bah, c'est toujours mieux qu'un Doloris.
- Pas faux.Il avait terminé de nettoyer à grande eau le sol du poulailler.
- Je peux t'aider ?
- Tu n'as pas peur de te salir ?
Elle rit.
- Tu plaisantes ? Ils m'appellent la souillon. Autant que ce soit vrai.
- Tu as une baguette ?
- Tu plaisantes ? Ils me l'enlevent dès que je passe le seuil. Mais, j'ai des bras et des jambes.
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A LA CROISEE DES DESTINS /SIRIUS ET REGULUS BLACK -MÉREDITH LESTRANGE - tome 2
FanfictionLes destins de Méredith Lestrange, Sirius et Regulus Black se croisent, et.se séparent sans cesse,, sur fond de guerre.contre Voldemort.