Andromeda était assise sur une chaise, les yeux dans le vague. Elle repensait à tout ce qui venait de se passer.
Si Sirius était sorti indemne du manoir Lestrange, ses nuits étaient agitées de terribles cauchemards. Et la colère d'Andromeda devant la souffrance du jeune sorcier, n'avait fait que croître.
Le lendemain de la libération de Sirius, Ted lisait son journal, comme tous les matins, avant de travailler.
Un hibou grand duc se posa sur le rebord de la fenêtre.
Ted prit avec précaution l'enveloppe rouge.
- Euh.. Chérie ? C'est pour toi.
Andromeda passa la tête dans l'entrée de la cuisine, et soupira en découvrant l'enveloppe.
- Elle n' a pas perdu de temps, cette vipère.
Elle ouvrit l'enveloppe, et la voix de Walburga Black, résonna soudain.- Comment as tu osé enlever mon fils ignoble garce, admiratrice de Sang de Bourbe, traître à ton sang ? Tu vas me le ramener tout de suite, Andromeda. Tu as l'interdiction formelle de t'approcher de mes enfants. Tu ne fais plus partie de cette famille, et je ne te permettrais pas de détourner mon fils de son devoir familial, et de ses traditions.
Ce n'est pas parce que tu nous as tourné le dos, que tu peux te permettre de farcir la tête de mon fils de tes idées subversives.
Si tu ne veux pas que je vienne le chercher moi même, je te conseille de le ramener au Manoir des Black immédiatement. Te voilà prévenue.Walburga Black.
- Hum, bein qu'elle vienne. Si elle croit qu'elle me fait peur, cette vieille chouette.
Et elle prit sa plume et un morceau de parchemin, pour lui répondre.
- Walburga,
Sache que tes menaces n'ont aucune prise sur moi. Je ne te crains pas. Sirius restera chez moi, en sécurité. Si tu veux venir le chercher, ne te gêne pas, je t'attends. Et tu peux mème venir avec Orion, si toutefois, ce vieil alcoolique est encore capable de tenir une baguette.
Sirius n'a pas besoin de moi pour savoir comment il veut mener sa vie. Il est libre de penser comme bon lui semble. Et je remercie Morgane, qu'il ait suffisemment de bon sens, pour ne pas adhérer à cette stupidité du sang pur.
Comment peux tu prétendre être une mère ? Tu n'es qu'un monstre, au même titre que ma sœur. Tu ne mérites pas tes enfants.
Je te savais dure, stricte et dénuée de chaleur humaine. Mais je ne te pensais pas ausi cruelle.
La preuve est faite que tu n'aimes pas tes enfants, ils ne sont que des objets, pour toi. Tu n'as pas de cœur.Inutile de m'écrire, je ne te répondrais pas.
Andromeda Tonks
- Tu ne crois pas que tu y vas un peu fort ? C'est son fils, après tout.
- Et alors ? Ça lui donne le droit de le traiter de cette façon ?
- Non, bien sûr, mais s'ils viennent ?
- Et bien qu'ils viennent. Je les attends.
- Toute la famille ?
- On va renforcer les protections. Voilà tout.
Ted soupira.
- Tu sais, je savais que ce genre de chose pouvait se produire, quand je t'ai épousé, mais le temps a passé, et je ne pensais pas que cela pouvait arriver maintenant.
- Tu aurais préféré que je le laisse chez ma sœur ?
- Non, bien sûr que non.
- Bon, c'est réglé. Dit elle.Mais il n'y eut ni lettre ni visite.
Et le jour du départ pour Poudlard, Andromeda et Ted, accompagnèrent Sirius, sur le quai 9 3/4.
Droite. fière, la jolie brune scrutait les environs, et fronça les sourcils. Près d'elle, Ted Tonks, leur fillette dans les bras, n'en menait pas large.
Sirius tourna vers sa cousine, un regard inquièt.
- Je peux y aller tout seul, Andro.
- Pas question. Répondit elle.
Il soupira, et observa à son tour les sorciers, qui se pressaient sur le quai, cherchant James, ou Remus, ou encore Peter. Au lieu de ça, il apercut, sa mère, et Régulus. Il coula un regard vers Andromeda, espérant qu'elle ne les avait pas vu. Malheureusement, elle les avait repérés.
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A LA CROISEE DES DESTINS /SIRIUS ET REGULUS BLACK -MÉREDITH LESTRANGE - tome 2
أدب الهواةLes destins de Méredith Lestrange, Sirius et Regulus Black se croisent, et.se séparent sans cesse,, sur fond de guerre.contre Voldemort.