A LA CROISEE DES DESTINS /SIRIUS ET REGULUS BLACK -MÉREDITH LESTRANGE - tome 2

13 Noel chez les Potter

Kreattur et Sirius apparurent devant la maison des Potter, à Godric's Hollow, il posa la valise sur le sol enneigé  et disparut, sur une dernière remarque désobligeante.
Sirius soupira.
Il n'avait jamais dormi ailleurs que chez ses parents, ou à Poudlard, et jamais,il ne s'etait rendu ou que se soit  sans ses parents.

Même si cette invitation le rendait fou de joie, il redoutait de ne pas  savoir comment se comporter, de commettre des bévues. Et si les parents de James ne l'aimaient pas ? S'ils le renvoyaient chez lui en fin de compte ?
D'une main légèrement tremblante, il actionna la sonnette.

La porte s'ouvrit aussitôt sur une petite femme réplète au large sourire chaleureux.
- Bonjour Sirius. Nous t'attendions, entre vite, mon garçon, il fait un froid de canard dehors.

Sirius entra et pendant quelques instants, il demeura dans le hall.
L'atmosphère de cette maison, son décors, étaient bien différent de ce qu'il connaissait.
Tout était douillet  chaleureux et accueillant.

- Bonjour Sirius. Sois le bienvenu chez les Potter.

Fleamont Potter se tenait dans le hall, un grand sourire aux lèvres. James lui  ressemblait beaucoup. Ils avaient les même cheveux en bataille  grisonnant sur la tête de Fleamont, les même lunettes rondes et  les mêmes yeux pétillants de malice.
Il lui adressait un regard bienveillant.

- Merci pour votre invitation monsieur Potter.
- Monsieur Potter ? Quel ton cérémonieux. Appelle  moi Fleamont mon garçon.

- Sirius !
Sirius leva la tête, et offrit un large sourire à James, qui se tenait sur les marches de l'escalier.
- Salut James.

Ce dernier dévala les marches
- Pas si vite Jamesie, tu vas te briser le cou. S'exclama Euphémia.
James leva les yeux au ciel.
Et serra vigoureusement la main devSirius
- Viens, on monte tes affaires dans,ma chambre.
Sirius lui emboîta  le pas, soulagé de quitter les regards bienveillants des parents de James.
 
La chambre de James était à son image. En désordre, et pleine à craquer d'objets hétéroclites.
Un grand lit trônait contre le mur, en face d'un bureau recouvert de parchemins, et de livres.
Une grande armoire occupait un pan de mur, ainsi qu'une commode, en face, une bibliothèque remplie d'ouvrages de sorciers,  reliés, en occupait une grande partie, le siège d' un fauteuil en velours  beige était recouvert de magazines, traitant de Quidditch, et de balais.
Des objets de farces et attrapes traînaient un peu partout, sur l'épaisse moquette grise.
Le papier peint abricot, était couvert de posters de match et  de joueurs.

Sirius chercha un espace disponible, pour poser sa valise, mais finit par la poser par terre, sur une pile de magasines traitant de farces et attrapes.

Après le dîner, Sirius observa Euphémia, qui débarrassait la table.
- Vous n'avez pas d'elfe de Maison ? S'enquit il, intrigué.
- Non, répondit James. Mes parents sont contre toutes les formes d'esclavage.
- Mais...Comment font ils, alors, pour entretenir la maison ?
- Et bien, nous avons nos baguettes, et la magie. Répondit Euphémia.
- Et la fierté de faire les choses par nous même. Répliqua Fleamont.

Sirius était admiratif  de cette vision des choses.
Une seconde, il imagina Walburga les mains dans la vaisselle sale, et cette pensée le fit sourire.
A partir de là, il proposa son aide à Euphémia, pour débarrasser, faire la vaisselle, mais elle refusa catégoriquement.

Rien dans cette maison, ne ressemblait à ce que Sirius avait déjà vu.
Fleamont et Euphémia, se livraient à des démonstrations de tendresse, de façon naturelle. Ils plaisantaient avec leur fils, riaient avec lui, et chaque mot, chaque geste  étaient emplis de gentillesse, et d'amour.
Ils firent leur possible pour que Sirius se sente à l'aise, et très vite le jeune sorcier prit ses aises.
Il comprit très vite de qui James  tenaient sa facétie.
Fleamont n'était pas en reste côté blagues.