vingt-deux

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--Hello hello ! Ahah et oui après 3 ans je reviens quand même finir la publication de cette histoire... Même si personne ne l'attendait, j'ose espérer qu'elle réussira à tirer un sourire à son ou sa lecteur/trice ! J'ai décidé de tout publier jusqu'à l'épilogue d'une seule fois, souhaitez-moi bonne chance !--


Une boutique de vêtements, un coiffeur, une fleuristerie, une boulangerie, une bonneterie, une épicerie, une chocolaterie... Beaucoup de commerces différents mais aucun pouvant aider dans nos recherches. Même si, honnêtement, je ne pense pas qu'un magasin de recherche de personnes existe vraiment.

« - Au fond, que cherchons-nous ? Demande-je subitement à qui acceptera de me répondre.

- Aucune idée ! Répond sincèrement mon amie.

- Pourquoi cherches-tu si tu ne sais pas ce que tu dois chercher ? Pose Ewen en ébouriffant ma belle chevelure bleue. Des annonces de représentations de magie, des voyantes, des magiciens... Quelque chose du genre ! Annonce celui-ci. »

Des commerces et des bâtisses dédiées à la magie ? Songeai-je en me recoiffant difficilement. Peut-être...

Nous marchons encore quelques temps pour terminer la dernière allée commerçante. Je crois qu'il n'y a définitivement aucun commerce de magiciens ou voyantes à Miuga. J'en fais la remarque à mes accompagnateurs mais seul Pega m'offre son attention. Je lui tapote le crâne puis regarde dans la même direction que les deux humains.

Un gigantesque bâtiment autant en hauteur qu'en largeur portant une enseigne avec l'inscription « Globo news » envahit l'espace. J'entends qu'il s'agit d'une chaine d'information en continu. Il est vrai qu'une chaine d'information pourrait nous aider avec notre recherche.

Sans me consulter, les deux humains s'avancèrent vers l'entrée du bâtiment, alors rapidement je les rejoins en compagnie du canidé. Lorsque nous arrivâmes à proximité de l'entrée, je constate que la porte vraiment étrange est composée de trois battants et tourne sur elle-même.

Dans le bâtiment, une personne semblant être de la sécurité m'interpelle en raison l'akita inu à mes côtés. Décidément, il ne semble pas être bien apprécié mon pauvre Pega. Je réussis à convaincre l'agent de me le laisser puis cours de nouveaux vers le duo m'oubliant en permanence.

Ils sont en pleine conversation avec une humaine travaillant à l'accueil.

« - Alors, dotée de pouvoirs surnaturels vous dîtes ?! S'étonne cette dernière.

- Oui madame. Confirme Ewen d'une voix fatiguée.

- Bon, je vais vérifier alors. Mais alors je vous préviens, je ne pense pas trouver de reportage en liaison avec ce sujet. »

La femme plonge son regard dans l'écran de son ordinateur pour ne plus nous porter attention. Je sens une présence glisser dans ma main droite, en y jetant un œil je m'aperçois que c'est une main et non Pega comme je l'aurais imaginé. Je remonte le regard le long de ce bras et croise la mine espiègle et radieuse de l'humain. Il croise ses doigts avec les miens et en raison de l'agréable chaleur réconfortante que j'en éprouve, je ne fais rien à part détourner mon regard.

« -T'es mignonne quand tu me souris. Me murmure-t-il d'un ton jovial. »

J'ai souri ? Je ne m'en étais même pas aperçue ! Je dissimule mon sourire derrière ma main libre afin de ne pas lui montrer que sa remarque me fait plaisir. Je devine le sourire gai scotché à ses lèvres.

La femme de l'accueil nous offre de nouveau son attention, ce qui me fit lâcher la chaude main de l'autre.

« - Alors j'observe que nous avons en effet seize articles en lien avec ce thème sur ces deux dernières années. Alors je vous les imprime et vous partirez avec votre cabot. Termine-t-elle en lançant un regard dédaigneux à Pega qui répliqua d'un aboiement agressif. »

Elle s'exécuta et sans la saluer, nous quittons le bâtiment. Afin de consulter la liasse documentaire que nous venons d'obtenir, nous partons nous installer dans un café, au plus grand plaisir de la métisse. A son habitude, elle commande son café puis elle place le tas de feuille au centre de la table de métal autour de laquelle nous sommes installés.

Ewen prit en charge la lecture du premier article.

« - « Une surnaturelle sauve des vies : en cette soirée du quatorze décembre, les freins d'un camion transportant des voitures lâchent au sommet d'une pente de dénivelé 60%. Alors qu'un autobus rempli d'une classe de maternelles allait vraisemblablement être percuté, une aveuglante lumière enveloppa le camion en question qui s'arrêta en douceur sans provoquer la moindre perte.

Le conducteur du camion, encore sous le choc, témoigne : « Sans que j'en comprenne la raison, mes freins ont lâchés sur cette dangereuse pente. J'essayais de stopper mon camion mais rien à faire ! Les freins étaient morts. Et je ne pouvais pas éviter le bus car c'était une ligne droite. Mais alors que je me préparais à l'impact, un épais brouillard a enveloppé mon véhicule qui s'est soudainement arrêté. Encore aujourd'hui, je n'y comprends rien. »

Un passant ayant vu la scène témoigne également : « Alors que j'étais effaré à l'idée de l'accident, j'ai vu, j'en suis sûr, quand le véhicule a été recouvert d'une matière blanche, une jeune femme bouger ses mains comme si elle poussait quelque chose de lourd. Aussi, la paume de ses mains blanchissait, c'était effrayant. J'en ai pris une vidéo. »

Grâce à la vidéo prise par ce même passant, nous avons retrouvé cette femme qui a refusé la moindre interview. Elle s'appellerait Vanellope, serait âgée de vingt-six ans et vivrait à Duniv, un petit village à proximité de Miuga.

Article du dix-huit décembre deux mille treize, reportage par Giano RAVEL. » C'est intéressant. Commente-t-il.

- Nous devons retrouver cette femme et lui demander son aide ! Intervins-je sous le regard malicieux d'Ewen.

- C'est vrai, elle devrait avoir dans les trente ansmaintenant ! S'exclame Bambi. Let's go Duniv ! Conclut-elle, félicitée par unaboiement de Pega. »

Agréable Mauvais SortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant