onze.

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« - Alors gamine, pourquoi pleures-tu ? Me demande l'humaine m'ayant bousculée plus tôt.

- Je suis plus âgée que vous. Vous me devez le respect. J'en ai marre de toutes vos critiques. Et je ne sais pas pourquoi je me confierais à vous. Affirmai-je, mon côté effronté revenu.

- Plus âgée ? Tu as l'air d'avoir vingt ans ! Déclare l'humaine que je ne connais pas.

- J'en ai vingt-deux et Julia a vingt-quatre ans. Annonce la désagréable humaine. »

Vingt ans ?! Mais qu'est-ce que c'est que cette mascarade ? Les wangs sortent de leur enfance seulement à quarante ans ! Et elles se permettent de me traiter de nourrisson !

« - J'ai-

- Ciel ! J'ai oublié mon entretien ! Je vous laisse, au revoir Bambam ! Hurle la pseudo-Julia. »

Sympa. Et une humaine de plus dans mon lot de créatures malfaisantes.

Je vois cette dernière coller ses joues à chacune de l'autre humaine. Étrange pratique. La nommée Bambam se tourne vers moi en souriant. Hypocritement je suppose.

« - Bien. Qu'allais-tu dire ? Me demande l'humaine avant de reprendre en remarquant le regard sombre que je lui adresse. Oh ! Tu ne m'as pas l'air en forme, toi ! Ne bouges pas, je vais chercher des boissons ! Apparemment le chocolat chaud aide à soulager la tristesse... Songe cette dernière. »

Qu'elle est étrange... Un moment elle me reproche d'être sur son passage puis quelques minutes après, elle essaie de jouer les gentils amis !

En attendant, où ont donc disparus mes deux agresseurs ? Je suis quasiment sûre qu'ils ont fui ! Ces vipères. Ces pignoufs. Ces imbéciles.

Je me relève.

Mon Pega se réveille, contraint. J'ai déranger son rêve. Peut-être que lui aussi rêve de retrouver sa famille ? Le soleil indique quatorze heures. Et oui, nous les wangs nous nous repérons dans le temps grâce à notre astre. Je suis vraiment resté ici pendant plus d'une heure.

Mon dos me fait mal. Ce doit être à cause de la pierre de la fontaine ainsi que de la caillasse servant de sol. Mais quelle idée ai-je eu pour m'assoir sur des cailloux ?! J'espère que je n'ai rien de bien grave.

Je regarde autour de moi. Plus aucune trace de l'humaine à la double personnalité. Ni des deux maléfiques d'ailleurs. C'est bien dommage ! Je suis seule entourée de plein d'autres humains méprisants. A non, ils ne le sont pas tous : il y a une race d'humain rare en voie de disparition j'ai l'impression : celle du serveur sympathique.

Mon dieu ! Mais que sont ces drôles d'installations ? Je perçois une pente avec une fente et une échelle, une autre installation identique mais de plus grande taille, d'étranges petites silhouette reliées au sol par un espèce de ressort, une plateforme ronde traversée par une barre de métal trois fois trop longue et la reliant au sol ainsi que quelques planches accrochées de deux ficelles à un tube de métal, je crois.

Cela a l'air amusant !

Je me dirige vers une des planches accrochées par de la ficelle. Il faut peut-être s'y assoir ? Je regarde les humains également tous présents sur ce site -bizarrement ils m'ont l'air tous jeunes- : deux glissent sur les pentes, un est sur une des silhouettes à ressort, et trois autres s'amusent sur des planches. Ils se balancent.

Je m'assois à mon tour sur la planche. Mais comment se balance-t-on ? Je commence par m'aider des mes jambes. Le humains balancent tout leur corps d'avant en arrière, c'est sûrement pour aller plus haut. Je les imite et effectivement je me balance plus rapidement. C'est plaisant !

Je continue ce jeu pendant une bonne dizaine de minutes en rient de plaisir. Pega s'est installé non loin à l'ombre d'un arbre. Mais il n'est plus seul : en effet, l'humaine à la peau café est assise en sa compagnie et le caresse pendant qu'il se repose. Il n'est pas très sportif ce chien.

Il faut que j'aille les rejoindre. L'humaine me fait un signe de la main en souriant. Nom d'un wang à poils rouge ! Comment s'arrête-t-on sur ce machin ?! Bon, déjà j'arrête de balancer l'engin. Peut-être finira-t-il par stopper toute activité ? Effectivement, il ralentit.

Eh ! Mais j'ai des jambes et des pieds ! Alors que je me dirige actuellement en arrière, je tends mes jambes pour effleurer le sable constituant le sol. Malheureusement, il est brûlant. Bon, je vais patiemment attendre que le balancier s'arrête. Si j'avais de la patience. Et si je tentais un saut ?

Aller, trois. Deux. Un. Je balance mon corps en avant et extirpe mon fessier du siège. Il y a un détail à quoi je n'ai pas pensé : l'atterrissage. Je vais tenter un atterrissage sur mes pieds. Il ne faut pas que je me casse l'os du talon ou du petit orteil.

Je sens la matière sous mes pieds. On dirait que mon agilité est restée en tout cas. J'entends quelques applaudissements. Je me retourne : ce sont les jeunes humains. Ai-je sauté si haut ? Je leur souris gentiment en signe de politesse et rejoint l'humaine.

Elle me tend un espèce de gobelet accompagné d'un chapeau. Un fin tuyau dépasse de l'emballage. Elle, a deux gobelets.

« - C'est un chocolat chaud ! Bois avant que ça ne refroidisse, et ne dis pas que tu n'aimes pas ! Tout le monde aime ça. En plus, je t'ai même pris une paille ! M'ordonne l'humaine. Alors, raconte à tata Bambam ce qui ne va pas !»

U N   E M O J I   P O U R    D E C R I R E    C E   S E G M E N T  ?

Que pensez-vous de cette humaine ? La pensez-vous digne de confiance ?

Posté le 17/12/17

M E R C I   D E   V O T R E   L E C T U R E   E T    A    B I E N T O T    !

Agréable Mauvais SortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant