Des sons stridents résonnent régulièrement dans ma tête. C'est totalement désagréable. J'apprécierai que l'émetteur de ceci cesse toute activité. Ne comprend-t-il pas qu'il me torture ? J'entends ce qui me semble une porte s'ouvrir. Je suis contente de constater qu'aucun grincement n'est détectable. Brave porte.
Des pas se dirigent vers moi. Je sens quelqu'un s'assoir quelque part à mes côtés. Je ne relève pas les paupières, question de fainéantise. Jugez-moi si vous le souhaitez, je ne vous entends pas ! La personne prend la parole.
« - Bon Pistache tu te réveilles oui ou non ?! Sais-tu à quel point je m'emmerde à attendre ton réveil ? Au fait, heureusement que tu n'es pas morte sinon j'aurais été obligée d'élever seule Pega ! D'ailleurs, où est-donc encore fourré ce fichu cabot ? »
Elle a perdu Pega ? Pega m'aurai abandonnée ? Bambi n'a pas su surveiller mon pauvre chiot ! Rappelez-moi de la tuer à mon réveil. D'ailleurs, j'entends les bruits stridents s'intensifier. Ne peut-il pas se taire ? Bon sang !
« - Ah, ne t'inquiète pas il ronfle sous la commode. Continue-t-elle. C'est bizarre : tes battements de cœur se sont accélérer. Peux-tu m'entendre ? »
Mes battements de cœur ? Voilà qu'elle développe d'autres capacités celle-là.
« - Enfin bref, ne t'inquiète pas pour l'autre grosse cinglée : je lui aie bien défoncé sa race. Annonce fièrement l'humaine d'un ton calme. »
Elle se tait. J'entends sa respiration mais pas le son de sa voix. Bon, il faut peut-être que je me réveille. Malheureusement, encore une fois, ouvrir les yeux s'avère être une tâche bien plus difficile que je le pensais. Mes pauvres muscles.
Après nombreuses tentatives de force et concentration, ma persévérance paie. La lumière du jour vient agresser mes pupilles tandis que je détaille la pièce dans laquelle je me trouve. Blanche. Voilà un seul et unique mot pouvant la décrire. Quatre murs peints de couleur blanche, une espèce de moquette assurément blanche. Heureusement, les meubles ajoutent couleurs et joie à cette pièce. Le lit roulant fait d'une certaine matière noire, le fauteuil large et confortable beige, la télévision noire encore éteinte, la commode noire également dont parlait Bambi et enfin la poignée des portes rouges. Malheureusement, le matelas ainsi que les draps du lit ramènent le blanc dans cette pièce.
Je ne constate que trop tard que l'humaine m'accompagnant n'est plus ici, au contraire du canidé. Pega se relève rapidement pour venir aboyer au pied de mon lit. Je tends ma main pour le caresser cependant, quelque chose y est accroché. Ignorant la nature de l'objet, je l'arrache d'un coup sec. Putain, je n'avais pas prévu la douleur. Je serre les dents et souffle pour essayer de faire passer la douleur. Mais là, c'est une douleur cérébrale qui me prend.
Je gémis sous la douleur et me recouche quelques secondes. Une fois que mon état s'est amélioré, je reprends ma position assise. Soudain, le matelas s'affaisse à ma droite. En tournant la tête, je m'aperçois que le chien y est allongé. Je souris, amusée. Pega pose son adorable tête sur mes cuisses puis je passe mes doigts entres les triangles de couleurs crème que sont ses oreilles.
J'entends la porte s'ouvrir puis se refermer.
« - Non Pega ! Pas sur le lit, pourtant je te l'ai déjà dit putain ! S'exclame Bambi. Qu'est-ce que-. Oh ! Pistache, tu es enfin réveillée ! Deux jours que je t'attends, moi ! »
Je ne réalise pas ses dires à la seconde. Mais, deux jours ? Que je dors ? Pourquoi ? L'humaine se rapproche du lit sur lequel je suis assise.
« - Sais-tu que normalement les chiens sont interdits dans les chambres ? Mais moi, pour ton plus grand bonheur, je l'ai amené ici ! Se vante-t-elle.
- Pourquoi ?
- Pourquoi les chiens sont interdits ? Et bien les gens d'ici sont animaux-phobes. Plaisante-t-elle.
- Non, pourquoi ai-je dormi deux jours ?
- Oh. Lorsque tu es tombé, ton crâne s'est ouvert et tu as perdu du sang. Ce qui est bien embêtant. »
Je reste stoïque. Je saignais ? Ciel ! Ai-je été recousu ? Des fils ont-ils troué ma peau ? Est-il possible que j'en ressente encore la douleur ?
« - Bon, maintenant on va quitter cet endroit. Nous avons perdu assez de temps. »
Bambi s'active et commence à me jeter des vêtements à la figure. Pourquoi faire ? Je regarde mon corps et effectivement seule une légère blouse blanche recouvre ce dernier. Que, ils ont osé me déshabiller !? Ah non, au temps pour moi : mes sous-vêtements n'ont pas bougés. Heureusement. L'humaine me conseille d'aller dans la salle de bain pour me changer tout en me montrant une des deux portes.
Curieuse, je me lève en gardant les vêtements en main puis me dirige vers cette porte. Je l'ouvre et y découvre une toute autre pièce, mais bleue. Je referme la porte, dépose les tissus au sol puis retire la laide blouse. Bambi m'a prêté une espèce de combi short de couleur blanche à épaisses bretelles dont le bas de la combi-short ainsi que les bretelles sont décoré de motifs ethniques. Je remarque aussi des sous-vêtements propres accompagnés de socquettes ainsi que de des chaussures basses noires en tissu sans lacets. J'enfile tout ça puis sort de la pièce tout ça puis sort de la pièce après avoir posé la blouse sur le lavabo.
Heureusement, tout est à la bonne taille.
Bambi lève son pouce en l'air en me voyant sortir de la salle de bain. Je lui souris en guise de remerciement puis la rejoins. La frisée me tend mon sac à dos puis nous quittons la chambre avec Pega. Discrètement, nous traversons le couloir, prenons la cage d'escaliers, les descendons, traversons un second couloir puis l'accueil pour enfin sortir du bâtiment.
Mais je ne reconnais pas cet endroit. Voilà qui pose problème.
U N E M O J I P O U R D E C R I R E C E S E G M E N T ?
Vous avez deviné qu'est-ce que l'émetteur des bruits stridents ? Pourquoi Pistache ne reconnait-elle pas le lieu ?
Posté le 17/01/18
M E R C I D E V O T R E L E C T U R E E T A B I E N T O T !
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Agréable Mauvais Sort
ParanormalNe jamais quitter son fabuleux territoire. Ecouter son adorable sœur. Et même la prendre pour exemple. Mais c'est trop tard pour ça. Malheur lui est arrivé. Wang [nom, m] : créature humanoïde mesurant entre vingt et trente centimètres à taille adult...