treize.

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Pega se lève soudainement. Il émit un de ses cris et j'entendis son estomac grogner. L'humaine, elle, n'a pas l'air de l'avoir entendu. Mes facultés de wang doivent être plus développées que celles des humains. Je regarde autour de nous. Un chien aime-t-il les mangues ? Il ne me reste qu'à le découvrir.

Je me lève. Bambam n'a pas l'air d'avoir remarqué mon geste et est toujours plongée dans ses pensées. Je me dirige vers l'un des manguiers. Pega me suis. Je me hisse sur la pointe des pieds, arrache l'un des fruits mûrs et le tends au chien. Il ne tarde pas à y croquer.

Voyant qu'il l'a avalé en entier, j'imagine qu'il aime cela. De ce fait, j'en attrape six autres dont deux pour moi et l'humaine. Les wangs ont tout de même une réputation de bienveillance à conserver ! Je reviens aux côtés de l'humaine et m'assieds. Je pose quatre des mangues derrière mon dos pour que Pega se serve et en tends une à Bambam.

« - C'est interdit de manger les fruits du parc.

- Et mon nez mesure vingt centimètres de longueur. »

Voyant qu'elle ne veut pas du fruit, je le pose dans le tas réservé à Pega. Je mords dans le fruit. Mais c'est délicieux ! Je n'en n'avais encore jamais gouté car ma taille ne me le permettait pas.

« - Alors Mao a des pouvoirs magiques ?

- Il semblerait. Sinon je ne comprends pas comment j'ai pu me retrouver avec ce corps de géant.

- Un mètre cinquante-cinq est très petit pour une adulte. »

Je regarde l'humaine. Finalement, peut-être qu'elle est sympa. C'est vrai que vingt centimètre, c'est aussi petit pour une wang. Mais je crois que c'est de famille. Apparemment, mon arrière-arrière-grand-mère ne mesurait que dix-sept petits centimètres. La pauvre !

« - Tu sais, je me dis qu'il y a peut-être une possibilité pour que d'autre personnes aient aussi des pouvoirs magiques. Alors nous pourrions partir tous les trois, toi, le chien et moi, à la quête de ces personnes possédant ces facultés étonnantes ! De plus, ce serait une façon d'échapper à l'héritage du café que mon père veut absolument m'imposer !

- Genre, partir à l'aventure ? Croyez-vous vraiment que d'autres humains possédant ces caractéristiques existent ?

- Oui, et arrête avec le vouvoiement s'il te plaît. Cela devient vraiment gênant.

- On ne tutoie pas une personne dont on ne connait pas le nom. Répliquai-je. »

Elle se tût. Les humains ont vraiment un problème avec la politesse : ils se tutoient entre inconnus.

« - Je vais te dire mon nom. Mais tu me dis d'abord le tien.

- Mon prénom est Pistache.

- Pistache ? Original. Moi c'est Bambi.

- Oh, c'est mignon ! Mon chien c'est Pega. »

Elle sourit sincèrement. Incroyable ! Elle sait être sincère ! Je me relève et elle m'imite. Je l'invite à aller s'amuser dans le parc ce qu'elle accepte avec plaisir.

- <> -

« - Toi ! »

Je cherche l'auteur de cet unique mot. Suis-je la désignée ? Mon dieu ! Le serveur désagréable, malpoli et malsain du café ! Que fait-il ici ? Ou plutôt, que fais-je en cet endroit ?

« - Et ton cabot en plus ! »

J'étais tellement concentré sur ma conversation avec Bambi que je n'ai pas remarqué qu'elle m'avait menée au café « Papilles du chef » ! Pourquoi moi ? L'humaine m'a proposé de venir chez elle. Ce que j'ai accepté à condition que Pega puisse venir, évidemment. Mais, serait-ce ce café chez elle ?

« - Calme cousin ! Lâche Bambi.

- Comment ça, calme ?! T'as ramené cette folle et son clébard ici et c'est moi qui doit me calmer ?! »

Vexant, le brun. N'y a-t-il pas un moyen de le calmer ? J'aurais préféré retourner au premier café que j'ai visité. L'autre serveur était beaucoup plus sympa.

Bambi ignore les cris du serveur et m'emmène à l'étage. Elle choisit de s'arrêter devant une porte peinte en verte pomme. Elle ressemble au teint que ma peau prenait lorsque je m'exposais trop au soleil, quand j'étais encore une wang. Le bon temps... Mais avec Bambi nous avons décidé de rechercher d'autres personnes aux pouvoirs particuliers pouvant lever la malédiction pesant sur moi.

Elle pénètre dans la pièce et je l'imite. Je la vois attraper un grand mais fin objet rectangulaire sur une espèce de table, s'asseoir sur une matière moelleuse insérée dans une boite de bois puis séparer l'objet en deux faces.

Je la suis sans un mot. Quand je lui demande ce qu'est l'objet, elle me répond « mon ordi ». Original comme nom dis-donc ! Sans autorisation, je m'installe à ses côtés. Sur la partie supérieur de l'objet, une image mouvante défile tandis que sur la partie inférieur, l'alphabet en désordre ainsi que les chiffres sont inscrits. Bon, je ne vais pas chercher à comprendre. Ce serait dommage d'endommager mon pauvre cerveau.

« - Bingo ! »

Une étrange image colorée avec un rectangle blanc ou des écritures sont inscrites est affichée sur l'écran supérieur. Bambi explique que cette page est tenue par une femme possédant des capacités surhumaines. Elle logerait à Manate, un petit village brésilien. Eh bien, l'humaine a été rapide.

« - Nous partirons demain ! J'emprunterais la voiture de mon père, ni vu ni connu ! Annonce Bambi en faisant un clin d'œil. Je te laisse dormir ici, ce soir. Ce serait dommage que tu doives dormir dans la rue tout de même ! »

Je ne fais pas attention aux mots qui me sont inconnu. Elle est bien gentille de m'accueillir dans sa chambre, mais je ne pense pas que son ''cousin'' soit en accord avec ceci. Bizarrement, je n'ai pas l'air de l'ennuyer. Contrairement à notre première rencontre.

« - D'accord. Mais demain, avant de partir, j'aimerais rendre visite à quelqu'un. »

U N    E M O J I    P O U R    D E C R I R E    C E     S E G M E N T   ?

Alors, cette rencontre ? Et qui Pistache veut-elle voir ?

Joyeux noël -en retard- !^^

Posté le 26/12/17

M E R C I     D E     V O T R E    L E C T U R E    E T    A    B I E N T O T    !

Agréable Mauvais SortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant