Chapitre 32 : Qui es tu vraiment Shen Wei?

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"Amitabha!" Lin Jing et Zhao Yunlan bloquent tous les deux la porte. Le faux moine grogne et regarde les crânes sauteurs par les fenêtres. "Je perds l'espoir d'un monde où même les crânes agissent de façon mignonne! Que se passe-t-il?"

Zhao Yunlan se retourne et demande à Wang Zheng : "Quelles sont ces choses qui viennent vers nous? Non seulement ils mordent les gens, mais ils ont même essayé de te mordre; n'ont-ils pas peur que le plastique les empoisonne?"

Lin Jing pense que Zhao Yunlan en a trop dit, et tire sur les vêtements du chef.

La chef de classe l'entend et se met à rire. Mais elle se couvre la bouche car la situation n'est pas approprié pour rire; et ses camarades de classe la dévisagent tous.

"En 1712, une guerre civile éclat dans la tribu Hanga." Wang Zheng se relève avec l'aide de Zhu Hong et recouvre à nouveau son visage avec la capuche de son sweat. "Les rebelles ont gagnés, et le vieux chef est mort. Ses femmes et ses enfants, et les cent douze guerriers qui le soutenaient, furent tous décapités et brûlés. Leurs têtes furent enterrées dans la cour de la maison de gué, pour être asservis pour l'éternité."

Zhu Hong hésite. "Ce sont donc leurs crânes dans la cour?"

Les crânes frappent à la porte.

Zhao Yunlan jette à Chu Shuzhi un regard explicite.

Chu Shuzhi ôte immédiatement son coupe-vent. Le pull qu'il porte en dessous est très moche, avec beaucoup de poches qui le font plus ressembler à un sac de rangement. Il vérifie toutes les poches et rassemble quelques talismans en papier jaune écrits avec de la poudre de cinabre. Il en colle un à chaque coin de la porte.

Une faible lumière blanche provient des talismans, et les crânes cessent de frapper à la porte.

Puis, Chu Shuzhi commence à en coller aux fenêtres, sur les mur et partout dans la hutte, comme s'il publiait une annonce et souhaitait qu'elle soit vu par le plus de gens possible. Les crânes dehors ressentent le pouvoir qui s'en dégagent et s'éloignent. 

Zhao Yunlan arrête de maintenir la porte fermée; malgré le froid glacial qu'il fait, il est trempé de sueur.

Il s'assoit à côté du poêle et ajoute de la poudre de lait et de l'eau minérale dans la marmite. Il montre du doigt Wang Zheng. "Buvons tous un peu de lait, et quand on aura fini, tu devras m'expliquer ce qui se passe."

"Je suis désolée", c'est tout ce que dit Wang Zheng. Ses lèvres restent hermétiquement closes. Elle préfère mourir que dire quoi que ce soit. Quand elle est décidée, elle se contente de dire seulement cela. "Ouvre la porte et jette moi dehors. Sans moi, peu importe ce qui se trouve à l'extérieur, cela ne s'en prendra pas à vous autres."

Zhao Yunlan demande calmement : "Entends tu à quel point tu te rends ridicule?"

Même si Wang Zheng a l'air effrayante, elle est sérieuse et douce. Elle ne parle beaucoup et n'est proche de personne, mais elle est toujours polie. Elle dit rarement des choses blessantes pour rien; maintenant elle est consciente de perdre son sang-froid. Après le commentaire de Zhao Yunlan, elle incline la tête et s'arrête simplement de parler.

Chu Shuzhi se tient près de la fenêtre et monte la garde afin de s'assurer que les crânes ne reviennent pas s'attaquer à eux. Il signifie à Zhao Yunlan : "Demande à quelqu'un de rester debout afin de monter la garde, et les autres pourront se rendormir. Ce n'est pas un gros problème, pas besoin de s'inquiéter."

Le danger vient à peine de passer et déjà l'un des étudiants, le gars avec son bonnet, est à la recherche de plus de soucis. "Professeur, puis-je aller prendre quelques photos? Je ne vais pas sortir, juste me mettre à côté de la fenêtre."

Gardien ( bl chinois)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant