Monsters Searching For Redemption [2] - La Gardienne du Wakanda

Chapitre 4

Ayo entra dans sa chambre sans se retourner. Bucky referma la porte derrière eux.

- Tu vas m'expliquer ce qui se passe ? Demanda-t-il alors qu'elle rassemblait ses affaires.

- Si nous ne faisons rien, cette guerre est perdue d'avance.

- Et qu'allons-nous faire ?

Ayo fourrait énergiquement des armes dans un sac à dos noir et vérifiait la quantité de pilules de vibranium qui lui restait. Depuis son dernier passage dans la terre rouge son état s'était complètement stabilisé et elle n'avait plus eu besoin d'en prendre. Mais les évènements à venir menaçaient de la mettre à rude épreuve et elle préférait, comme d'habitude, anticiper le pire.

- Il y a une légende, finit-elle par dire. Une arme secrète, abandonnée par Baast elle-même dans une grotte aux confins du Wakanda. Le grand N'Badia, le premier roi, l'a utilisée pour réunifier les clans après la ruée au vibranium. Il l'a remis à sa place quand la paix fut définitivement instituée. Nombreux sont les guerriers à s'y être aventurés depuis...

- Mais ?

- Aucun n'est jamais revenu.

Il l'avait pressenti. Si T'Challa était si fermement opposé à cette idée, c'est que le risque devait être grand. Elle se dirigeait vers la salle de bain quand il s'interposa. Elle le contourna, fuyant son regard.

- C'est un risque à prendre, dit-elle. Sans ça, nous sommes perdus. Je... Ma mère m'a littéralement créée pour ça, un "réceptacle" assez puissant pour contenir cette arme.

Bucky l'observa s'affairer encore quelques minutes.

- Ayo... murmura-t-il.

Elle l'ignora, fermant son sac et attrapant sa veste.

- Ayo...

Il bloqua à nouveau son passage.

- Ayo...

Il répétait son prénom comme une litanie pour la ramener vers lui.

- Regarde moi.

- Je t'en prie, James... Tu... Tu es la seule personne au monde qui pourrait m'en dissuader. Je t'en prie laisse moi passer...

Loin d'accéder à sa demande, Bucky ouvrit ses bras et la serra contre lui. Il releva son visage vers le sien et la regarda longuement avant de l'embrasser.

- Je ne t'en empêcherai pas, souffla-t-il à son oreille de sa voix la plus grave. Accorde-nous juste un dernier moment...

Elle plongea finalement dans ses yeux, un océan de désir. Elle lâcha ses affaires au sol et enroula ses bras autour de son cou, collant un peu plus leurs corps. Il l'embrassa passionnément, tentant d'exprimer par ce baiser toute la confiance qu'il avait en elle, son soutient et sa peur aussi. Il cajola sa langue, caressa son dos et ses cheveux. Il la souleva et elle enroula ses jambes autour de ses hanches. Son désir n'était pas présent que dans ses yeux et Ayo gémit contre ses lèvres.

Bucky resserra son étreinte, la plaquant encore un peu contre lui. Il la porta jusqu'au lit où il l'allongea. Il la couvrit de baisers et fit tomber ses vêtements un par un. Il allait l'aimer comme jamais il n'avait aimé personne. Il allait lui laisser un souvenir impérissable pour que, quoi qu'il arrive, elle se souvienne de l'amour inconditionnel qu'il lui portait.

Alors qu'il lui avait ôté tous ses vêtements, Bucky plongea dans ses yeux et lui souffla :

- Ayo, je te veux nue ...

Cette dernière cilla. Puis, comprenant ce qu'il voulait dire, elle se défit de la dernière protection et toutes ses cicatrices réapparurent.

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Bucky les carressa toutes, il les embrassa toutes, suivant de ses lèvres les lignes sur le renflement de ses seins, sur le plat de son ventre, dans le creux de ses cuisses. Ses lèvres rencontrèrent finalement son plaisir sur lequel il déposa un baiser. Puis deux. Puis trois. Il en traça le contour avec sa langue, le dessina, le caressa. Le corps d'Ayo fut pris d'un premier long et doux orgasme.

Les lèvres de Bucky remontèrent le chemin de ces cicatrices jusqu'à ses seins tandis que sa main d'homme s'attardait entre ses jambes. Il vérifia qu'elle était prête et lentement la pénétra. Du bout des doigts, il suivi la ligne interne de son clitoris, prolongeant son orgasme et en amenant doucement un deuxième. Quand la deuxième vague la submergea, Ayo n'était que plaisir.

Mais Bucky ne s'arrêta pas. Il se repositionna au dessus d'elle et riva son regard au sien. Sa virilité remplaca alors sa main et il ne perdit aucune des émotions qui passèrent sur le visage de son aimée. Il continua de lui faire l'amour sans la lâcher des yeux. Et alors qu'Ayo pensait avoir atteint le summum du plaisir, la sensualité de ses vas et vients eut raison d'elle, faisant exploser les sensations de son corps. Elle vibra ainsi de longues minutes, se contractant autour de lui et l'emportant avec elle.