L'endroit dégageait une certaine tranquillité, je profitais de ce moment paisible silencieusement pendant la marche jusq'à ce qu'on arrive devant l'entrée d'une belle cabane. Le vestibule extérieur était fascinant. Il ouvrit la porte d'entrée et j'ai pu apercevoir un bout de la décoration intérieure qui avait un style paradisiaque et romantique.
_Bienvenu dans mon endroit favori. dit-il satisfait de voir me voir m'y plaire.
_ Waouh, c'est beau. dis-je en évitant son regard.
On entra dans la cabane l'un après l'autre et je fus encore plus conquise par la beauté de l'intérieur.
_Merci, installé toi. Fit-il en m'indiquant d'un geste un canapé-lit.
Je m'assis et il disparût de mon champ de vision en rentrant dans une autre pièce. Je continuais mon admiration en balayant les yeux un peu partout pour capter chaque détail du décor. Tout était aussi beau et féerique comme à l'extérieur et on pouvait entendre de l'intérieur le bruit des vagues qui procurait une sérénité profonde. Je me détendis en fermant les yeux pour savourer ce moment. Le son mélodieux de la mer et ce silence avaient le don d'être thérapeutique.
_Je vois que tu aimes ce lieu tout comme moi.
J'ouvris les yeux aussitôt. Je ne m'étais pas rendu compte qu'il était déjà de retour. Il déposa un paquet de chips et deux boissons qu'il avait emportées avec lui sur une petite table en bois et s'assit à son tour. Puis, il ferma les yeux en ignorant mon regard.
_Je t'ai amené ici pour que tu puisses décharger tes émotions donc profite tu n'auras plus d'autres occasions. dit-il sèchement.
Il a raison. Me dis-je intérieurement. De toute façon, je ne serai plus là et je ne le verrai plus non plus.
Je soupirai doucement avant de fermer les yeux pour profiter de la mélodie des vagues. Je ne sais plus combien de temps mes yeux sont restés fermés, mais ce moment, j'aurai aimé que ça soit éternel. Loin des soucis, loin des angoisses. Mes muscles se décontractaient et je prenais plaisir à apprécier cette paisibilité lorsque sa main caressa avec délicatesse la surface de la peau de ma main. Sa paume chaude réchauffait cette zone et procurait des frissons qui atteignaient mon cœur. J'ouvris aussitôt les yeux en le regardant haletée. Nos regards se pourchassaient et ma respiration devenait irrégulière. Je retirai ma main comme si je m'étais brûlée en détournant mon regard du sien.
_Tu comptes me fuir encore combien de temps Stella ?
Nos regards se croisaient de nouveau et j'avais des palpitations dans le ventre, une attirance interdite faisait surface et la fréquence de mon cœur commençait à changer de plus en plus de vitesse.
Je ne répondis pas et je me levai, il était hors de question pour moi de laisser ces sentiments prendre le dessus.
_Je... il faut qu'on rentre.
Je pris mon sac et il se leva à son tour en réduisant dangereusement l'espace qui le séparait de moi. Mon souffle devenait de plus en plus saccadé à cause de ces sensations intenses que je ressentais. Je restais paralysée sans pouvoir bouger comme si le sol avait maintenu mes pieds de sorte à les rendre immobiles. Lorsqu'il arriva à ma hauteur, il caressa ma joue et je fermai les yeux instinctivement. Il continua sa caresse jusq'à mon décolleté en jouant avec son doigt sur la surface visible de ma poitrine. Je perdais presque la raison face à toutes ces sensations, j'émis des gémissements en suffoquant ; en me laissant emporter par ce désir et ce plaisir en l'espace d'une seconde avant d'ouvrir les yeux pour essayer de chasser le plaisir que je ressentais.
_ S'il te plaît non... dis-je d'une petite voix en prononçant difficilement mes mots.
_Je t'aime tellement. dit-il d'une voix fragile et vulnérable.
Sa phrase multiplia les sensations nouvelles dans mon corps entier et il m'embrassa sans attendre. Le baiser était doux et rempli de souffrance. Une souffrance inexplicable comme si nos deux âmes voulaient réduire cette distance qui nous faisait souffrir silencieusement. Il ôta mes vêtements à commencer par mon haut en me laissant mon soutien puis mon pantalon et je n'avais pas mes dessous comme couverture. La nuit tombait et la fraîcheur prenait de plus en plus d'intensité. Je frissonnais sous son regard et il enleva à son tour ses vêtements en laissant son dessous. Son corps parfait me mettait de l'eau à la bouche et je ne réalisais pas encore ce qui se passait.
_Steeve je...
_Chut... fit-il en mettant un doigt sur mes lèvres en caressant celles-ci sensuellement.
Mon souffle chaud frappait sa peau et le froid qui pénétraient dans la cabane me faisait trembler. Il m'embrassa à nouveau et je me laissais emporter par le désir et l'envie. Sa peau chaude atténuait mon froid et provoquait un plaisir particulier. On s'embrassait jusqu'à en perdre notre souffle. Il me caressa et je répondais à ses caresses délicates. Il stoppa le baiser et me regarda dans les yeux comme s'il voulait me rassurer pour la suite. Il enleva mon soutien qui regarnît le sol et ma poitrine était désormais collée à sa peau. Il déplia le canapé-lit pour faire plus d'espace en me maintenait dans ses bras. Il m'allongea sur l'espace qui avait créé et s'allongea au-dessus de moi à son tour. Mon cœur était craintif. J'avais peur pour la suite...
Ce que je ressentais était indescriptible, un mélange de passion, de désir, de peur, de doute, d'incertitude... Il me regarda à nouveau dans les yeux en écartant délicatement mes jambes. Je tremblais en fermant les yeux. Il retira mon dessous sur le côté en jouant avec cette zone ce qui me fit gémir. Il continua jusq'à ce que je n'en puisse plus à cause de l'intensité du plaisir. J'agrippai fermement la mousse du canapé. Il arrêta ses mouvements le temps d'une seconde ce qui me permis de reprendre mes esprits. Puis, il m'embrassa tendrement et je ressentis aussitôt un corps chaud qui s'intallait en moi ce qui m'arracha un cri et une grimace de douleur. Il caressa ma joue pour me rassurer et continua progressivement à se frayer un chemin. Il fit des va et viens lent pour m'habituer à sa présence, puis il accéléra ses mouvements ce qui accentua mes gémissements. Il continua jusq'à ce qu'on jouisse. Puis, il se retira de moi en me laissant en transe. Je ne savais pas dans quel monde je m'étais retrouvée, mais ce qui était certains, c'est que la réalité allait m'être fatale.
VOUS LISEZ
J'aurai pas dû (Partie 1)
RomanceC'est fou ! La vie nous révèle des facettes qu'on aurait aimé ne pas voir, ne pas sentir ce sentiment douloureux lorsque l'amour se brise, lorsqu'on tombe dans une attirance interdite.