On s'est promis "Pour toujours" (Tome 3 Alex et Thibault)

Chapitre 38 - Première journée au lycée - Partie 2

MEDIA=Valentin

PDV Lola

- Hey Valou! Dis-je en lui sautant au cou. - Je suis trop contente de te voir, tu m'as trop manqué pendant ces vacances!

 - Doucement Lola, tu vas m'étrangler.

 - Oups pardon, désolé

 - C'est pas grave, je respire encore.

 - Alors sinon ça va comment toi au foyer?

 - Oh, j'y suis plus, je suis placé dans une famille d'accueil, ils sont sympa. J'ai voulu te le dire mais apparemment ton numéro n'était plus attribué.

 - Ah oui, c'est parce que, j'ai changé de portable et de numéro, je voulais t'appeler mais comme une gourde, j'ai fait une mauvaise manip et j'ai effacé tout mon répertoire.

 - Lola...Lola...Lola...si tu n'existais pas je t'aurais inventé, y'a que toi pour faire des bourdes pareille. Tiens rentre ton numéro, dans mon téléphone me dit-il en me tendant l'appareil.

 Je le fais et le lui rend, il me fait ensuite sonner pour que j'ai le sien et je le rentre en mémoire.

 - Une bonne chose de faite. On rentre qu'on aille voir si ils nous ont mis dans la même classe? Proposais-je

 - J'y suis déjà allé, malheureusement...

 - Oh non! Pff je suis dégouté...

Valentin me regarde et se met à rire:

 - Je plaisante, on est dans la même classe, tu vas devoir me supporter toute l'année.

 - Vas-y ça se fait pas de me faire ça, je t'aie cru en plus idiot ! Dis-je lui donnant un coup amical dans l'épaule

 Il se marre de plus belle alors que je rumine dans la barbe que je n'ai pas.

 - C'était une blague, fait pas la tête

  - Je fais pas la gueule mais t'es quand même très con.

 - Je sais, je sais...mais tu m'aimes quand même dit-il alors qu'un mégaphone interpelle les élèves pour procéder à la formation des classes, et qu'il passe son bras derrière mes épaules pour qu'on se regroupe avec les autres.

 J'ai envie de retirer son bras,  notre proximité ne me met pas trop à l'aise sachant que je craque, légèrement, un peu, beaucoup pour lui, mais si je l'enlève il pourrait se poser des questions. Alors je n'y touche pas et reste proche de lui, le cœur battant à cent à l'heure et le teint certainement aussi écarlate que le rouge de mes ongles.

 Et apparemment je ne suis pas la seule, à qui il plait, si je me fie aux murmures de quelques autres filles de l'assemblée. Pourquoi, ais-je soudainement envie qu'elles détournent le regard? Suis-je jalouse? Hum peut-être un peu...Mais n'empêche, au final, c'est moi qui suis près de lui. Nananère chantonnais-je dans ma tête. Je sors d'un coup de mes pensées quand, son visage se rapproche du mien et qu'il me souffle à l'oreille

 - Cette année, c'est toi qui va devoir me protéger, je suis dévisagé comme un morceau de viande.

 Je lui réponds discrètement.

 - T'inquiète t'as 15 ans, c'est l'année de l'acné, avec un peu de chance, bientôt tu ressembleras a une calculatrice.

 - Je vois que tu te venge de ma blague foireuse...méchante dit-il en rigolant.

 D'un côté, j'espère que des boutons lui apparaîtrons, au moins, il me plaira peut-être un peu moins, mais il est tellement beau, avec ses cheveux doré mi- long en bataille, ses yeux bleus à tomber par terre, son sourire de folie, ce serait du gâchis d'abîmer un aussi joli visage. Non, la puberté, tu dégages et tu laisses mon Valou tranquille, exit les pustules.