- Quelqu'un peut m'expliquer ? Lança Alexander en me fixant.
Je lui pris la main pour essayer de le calmer alors que je voyais qu'il avait du mal à se contenir. Je posais ma main sur sa joue avec délicatesse et plongeais mon regard dans le sien.
- Tu sors avec lui ?! Poussa Sean. Oh nan ça me dégoûte la...
- T'as un problème toi ?! Hurla Alexander en me dégageant et en faisant apparaître ses crocs.
- Oui c'est toi, depuis quand un loup garou sort avec une parfaite humaine ?!
- Il marque un point là, murmura Matthew.
- Tais-toi, lancions nous en choeur.
- Qu'est-ce que ça peut te faire ? Reprit Alexander.
- C'est à toi que ça devrait faire quelque chose, pouffa Sean narquois.
- Quoi ?! Cria Alexander en se tournant vers moi. Parce que tu es la seule que je veux c'est lui ?!
- Calme toi Alex s'il te plait... chuchotais-je.
- Me calmer ?! T'es sérieuse là ?!Il me dégagea d'un mouvement violent et parti en claquant la porte derrière lui. J'entendis des bruits de meubles qui tombaient et de vaisselle cassée à l'intérieur de la maison. Je plissais les yeux à chaque sons et tout le monde resta consterné. Le silence prit place, retardant la guerre imminente. Alexander fini par ressortir en furie et chargea Sean. Mais ce dernier dégaina son arbalète et visa Alexander, qui s'immobilisa d'un seul coup.
- Tu vas vraiment tirer ?
- Tu sais que je dormirais très bien la nuit si je tue quelqu'un de ton espèce, dit Sean froidement.Alexander sauta sur Sean dans un cri de rage et évita de justesse la flèche d'argent qui se logea profondément dans le mur en briques du manoir. Je restais abasourdie par la réaction de mon petit-copain. Chacun cognait l'autre aussi fort qu'il le pouvait, essayant de faire des dommages importants.
- STOP ! Hurlais-je à plein poumon.
Les deux garçons s'arrêtèrent sur le champ et me regardèrent surpris par mon intonation.
- Vous vous comportez comme des gosses immatures !
Ils se redressèrent. Alexander replia ses manches autour de ses bras alors que Sean essuyait ses mains sur son pantalon noir. Ils me fixaient tous les deux et Alexander rétracta ses crocs.
- Pourquoi vous vous battez ?!
- Il t'a touché ! Plaida Alexander. Je suis un loup, je suis possessif.
- Il m'a attaqué ! Renchérit Sean à son tour. Je me défends.
- Bande de boulets, dis-je simplement. Vous êtes vraiment trop nuls.Monsieur McCallister fit signe à sa troupe de se retirer, ce qu'ils firent tous. Je me retrouvais entourée d'une famille de loups garous et de mon petit copain complètement à crans. Il me poussa à l'intérieur de la maison jusqu'à sa chambre. Je m'assis sur son lit et il resta devant moi les bras croisés à me fixer. Il me faisait presque peur.
- C'est du passé Alex, fais pas cette tête, j'ai rien dit pour toi et toutes tes copines !
- C'est différend.
- Ah oui et en quoi ?
- Je ne suis pas sorti avec une McCallister !
- Mais sérieux c'est quoi votre problème avec eux ?Il se courba et posa chacune de ses mains avec violence sur le lit de chaque côté de mon corps. Il agrippait les draps sous la colère et je vis une lueur animale courir dans son regard. Il se pencha vers moi et je reculais, apeurée par ce qu'il pouvait faire.
- Les McCallister sont nos ennemis. Ils attendent la première occasion pour nous tuer, notre première erreur pour nous supprimer. C'est le rôle des chasseurs !
- Mais Sean est adorable...
- Ne redis jamais ça. Plus jamais ! Hurla-t-il avec force.Des larmes commencèrent à couler le long de mes joues sous la pression. Je découvrais une facette de sa personnalité que je ne voulais pas connaître. Il était vraiment effrayant. Il se redressa et je pus voir qu'il avait déchiré les draps, sûrement avec ses griffes. Il me tourna le dos en soupirant profondément et passa sa main dans ses cheveux. J'essuyais mes larmes pour ne pas qu'il s'en rende compte et qu'il culpabilise. Mais il me fit face et comprit ma douleur. Il s'avança vers moi mais je fis un grand geste de recul et il s'arrêta, comprenant qu'il m'avait effrayé. Je me collais au mur et il s'assit auprès de moi. Quand il enlaça ses bras autour de mon corps, je me mis à trembler. Il m'attira tout de même contre lui. Ma respiration était saccadée et je surveillais ses moindres gestes. Je savais que s'il ne se maîtrisait pas, sa prochaine crise pouvait m'être fatale. Il me chuchota des mots d'excuses pour m'apaiser, mais le mal était fait. Je devais maintenant me battre contre moi-même pour oublier. Chose que je ne faisais jamais.
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VULNERABILITE
WerewolfLe lycée est une institution qui favorise la dictature. Les "populaires" dominent tous les autres. Et méprisent les gens qui ne rentrent pas dans leurs critères. Les gens comme moi. Je fais partie de la mauvaise élite : les geek (les ringards quoi...