CHAPITRE 56

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Une fois à la maison, je proposais un verre de bière aux garçons. Sean et Aaron étaient assis dans le canapé et Moses et Alexander avaient les fesses sur un coussin posé au sol. Ils acceptèrent tous de bon coeur et  je m'assis entre Sean et le jumeau. Nous avions réagencé l'appartement pour accueillir les deux garçons. Alexander regarda sa montre et bu son verre d'un seul coup avant de se lever.

- Il faut que j'y aille, mes parents m'attendent à la maison et j'ai promis de montrer quelque chose à Matthew.

Alors que je le raccompagnais jusqu'à la porte, la radio de la cuisine se mit en route toute seule. Tout le monde se précipita et la chair de poule me parcouru tout le corps. Les garçons se regardèrent et Sean monta le son pour comprendre se qui se passait. La radio arrêta de grésiller et lança des phrases parfaitement audible.

"Un nouveau corps à été trouvé dans la forêt environnante de Washington. La victime a BZZZZZ également été lacéré et tout nous laisse penser qu'il  s'agit BZZ du même assassin que les neuf autres corps. BZZZZ La police met tout en oeuvre pour coffrer ce monstre, mais la première piste reste les attaques BZZZZZZZZZZZ d'une meute BZZZZ de BZZ loups. BZZZZZ"

Sean coupa la radio quand il fut sûr que rien d'autre ne serait ajouté pour l'attaque de cette nuit. Les jumeaux commençèrent à paniquer  à l'idée qu'ils aient recommencé à tuer des innocents. Mais le groupe les rassura gentiment leur expliquant que ça ne pouvait vraiment pas être eux puisqu'ils avaient été à nos côtés pendant toute la soirée.

- Comment s'est possible ?! S'offusqua Moses.

- Les jumelles peut-être, hocha Sean sans vraiment y croire.

- Ca fait bien longtemps qu'elles ont quitté la ville, observa Alexander.

- Vous croyez qu'il y a d'autres lycantropes dans le bahut ? Lança Aaron prit de panique.

- Pas dans le notre, déclarais-je soudainement. Mais à New-York il y a plein d'Alphas prêts à tout.

Les garçons hochèrent la tête et je vis Sean se renfrogner sur lui-même. Je savais qu'il vivait toujours aussi mal la disparition de sa soeur et je ne pouvais pas comprendre ce qu'il avait dû subir cette nuit-là, parce qu'il n'avait jamais voulu m'en parler. Ni à moi, ni aux autres.


VULNERABILITEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant