Une chose me trottait dans la tête depuis le soir de la bataille. Je ne savais toujours pas pourquoi Jack s'était mis à parler de mon père. J'avais eu la vague impression qu'il le connaissait, chose complètement improbable. Et d'ailleurs je me demandais également comment on faisait pour devenir un Pamphyle, comment j'avais fait pour muter alors que mes parents étaient de parfaits humains. Je soupirais sur un des sièges de la balançoire du jardin public. J'étais pieds nus et m'amusais à recouvrir mes pieds de sable, puis de les découvrir pour encore les recouvrir. Je me balançais aussi légèrement, comme quand j'étais petite. C'était l'endroit où je passais tous mes dimanches avec mes parents. Là où j'avais le plus de souvenirs heureux avec eux. Ils me manquaient tous les jours.
Sean arriva par derrière et enroula ses bras autour de ma taille et m'embrassa à la base de mon cou. Je ne pus m'empêcher de sourire et de me tourner vers lui. Je déposais mes lèvres contre les siennes avec une passion dévorante et il me porta. Je savais qu'il ne me lâcherait pas, même s'il en était obligé.
- Où sont les jumeaux ? S'enquis-je contre ses lèvres.
- Aaron est devant Fifa et Moses est sûrement parti draguer tout ce qui bouge, dit-il en rigolant.
- Ca ne m'étonne pas du tout, répondis-je sur le même ton avant de reprendre mon sérieux. Je trouve qu'on forme quand même une sorte de meute tu ne trouves pas ?
- Il n'y a pas vraiment d'Alpha alors moi j'aurais plus dit une famille, répliqua-t-il. Une famille de quatre, soudée.
- Quatre ?
- Toi, les jumeaux et moi.
- Et Alexander ? Demandais-je.
- Il a déjà sa meute et sa famille, je ne suis pas sûr qu'il veuille s'intégrer dans la notre... Mais tu pourrais lui demander, déclara-t-il en souriant.
- Non finalement c'est pas plus mal comme ça, chacun chez sois. J'ai la meilleure famille du monde, qu'il soit là ou pas. Tant que tu es là avec moi, rien ne peut être plus parfait.
Il m'embrassa affectueusement avant de me reposer sur le sol. J'entremêlais mes doigts avec les siens et nous marchions l'un contre l'autre pour rentrer dans la cabane où nous avions élu domicile depuis le début.
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VULNERABILITE
WerewolfLe lycée est une institution qui favorise la dictature. Les "populaires" dominent tous les autres. Et méprisent les gens qui ne rentrent pas dans leurs critères. Les gens comme moi. Je fais partie de la mauvaise élite : les geek (les ringards quoi...