Chapitre 39

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Hello tout le monde! Avant tout bon ramadan à tous et Eid Moubarak en avance ou en retard, cela dépend. Encore une fois, vous êtres des anges pour attendre si longtemps les chapitres.

J'ai eu un blocage vers la fin du chapitre alors que j'avais déjà taper le trois quart. C'est dur d'être une auteure hahaha. J'espère que vous allez tous bien. On continue avec Bachir, Malika et Antonin. Et avec ce chapitre, l'histoire prend un autre tournant crucial. J'espère qu'il vous plaira.

Encore une fois n'hésitez pas à poster un commentaire, ça fait toujours plaisir pour la personne qui écrit.

Sur ce, bonne lecture!

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"Avez-vous vu cette femme?"

C'était la troisième affiche que Bachir voyait sur les cinq derniers mètres qu'il avait parcouru. La femme sur la feuille avait plus l'air d'être une jeune fille qui n'était pas encore sortie de l'adolescence, les apparences pouvaient parfois être trompeuses, se dit Bachir. Néanmoins, elle avait un très jolie sourire qui lui rappelait celui de son défunt fils, Koran. Bachir sentit un pincement au cœur à la pensée de son fils. Perdre lui et sa femme le même jour fut dévastateur pour lui. Sans Antonin, Bachir savait qu'il serait tombé dans une profonde dépression qui en aurait résultait à un tragique événement qui lui aurait interdit de rejoindre son créateur.

Flashback, Iran:

D'un pas frénétique, Bachir se prépara rapidement pour sortir de chez lui. Une situation d'urgence l'obligeait à sortir pendant sa seule journée de libre dans le mois. Quelque heures plus tôt, sa femme et son fils avaient exprimés leur envie de sortir faire quelques emplettes. Malgré son envie de passer un après-midi entier en compagnie de sa famille, son corps ne pouvait pas tenir le coup avec le peu de repos qu'il a eu ces derniers jours. Il était donc resté à la maison pour récupérer un peu d'énergie. Il n'avait même pas eu le temps de sortir de ses vêtements, qu'il s'était déjà effondré sur le canapé du salon, en oubliant par la même occasion d'éteindre la télévision.

Bachir était un dormeur lourd pourtant, pendant cette sieste, il s'était réveillé presque brusquement en entendant les informations de dernière minutes. Il s'était assis lourdement sur le canapé alors que son cerveau brumeux essayait de traiter ce qu'il entendait. Il ne savait pas pourquoi mais il avait quelque chose de lourd dans son cœur. C'était en écoutant attentivement les infos qu'il comprit ce qu'il se passait. 

Une émeute avait éclatée en plein centre ville et plusieurs blessés ont été déplorés. Cependant aucun mort n'était encore confirmé, mais le bilan n'était pas bon. A cela, Bachir s'était immédiatement levé et avait rapidement mit ses chaussures sans essayer de se rendre présentable. Sa femme et son fils faisaient du shopping tout près de l'endroit ou les émeutes avaient éclatés et le cerveau de Bachir ne pouvait pas se calmer en ce moment. Il devait rapidement les retrouver. 

Il avait à peine ouvert la porte que le visage de son ami, Antonin, très souvent appelé ange de la mort par leur "employeur" se présenta à lui. Encore une fois, Bachir n'arriva pas à déchiffré les émotions sur le visage de ce dernier.

-Antonin.

-Les informations tournent rapidement au palais, répondit celui-ci.

Il était peut-être difficile pour Bachir de comprendre ce que ressentait Antonin mais il savait que depuis qu'il l'avait présenté à sa famille, il s'était peu à peu réchauffé à eux et il se souciait profondément d'eux. En particulier Koran, le petit avait l'air de comprendre Antonin et son manque de communication. A la fin, le génie informatique était tout aussi inquiet que Bachir.

Le regard dans le dosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant