Chapitre 26

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Un chapitre plus court mais avec des rebondissements. Et aujourd'hui est mon anniversaire, et oui je née un 18 novembre. Je me sens vieille, pour tout ceux qui se demandent, je viens d'avoir 22 ans, donc voilà. Revenons à l'histoire, Bolgarov reste toujours secret sur sa vie et son identité et Malika essaye toujours de trouver un moyen de s'enfuir, rien de nouveau. N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à voter, je suis toujours étonnée du nombre de votes, je n'en avais pas autant au début de l'histoire, mais j'en suis ravie.

N'hésitez pas non plus à pointer mes fautes, des fois je les sautes et j'oublie de les corrigées.

Sur ce, bonne lecture!

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9 juillet.

Il était deux heures du matin et j'étais encore éveillée, j'avais les yeux fixés sur l'écran allumé de la télévision. Mes règles s'étaient finalement terminées et je me sentais enfin propre et fraîche après une bonne douche. Pourtant je devais restée éveillée avant de manger, je me connaissais si je dormais je n'arriverais pas à me réveiller. Le problème n'était cependant pas là, je ne pouvais pas sortir de la pièce. La dernière fois que je l'ai fais, j'ai faillie mourir à cause d'un piège mortel. Donc pour descendre jusqu'à la cuisine, c'était compliqué.

Je sursautais en entendant la porte de la chambre s'ouvrir, dans la presque pénombre, je vis le visage de Bolgarov. Terrifiant.

-Tu es restée éveillée.

Ça avait plus l'air d'une constatation que d'une question alors je ne dis rien. Qu'est-ce qu'il faisait dans ma chambre? Non attendez, ce n'était pas ma chambre, c'était la prison dans laquelle j'étais retenue.

-Je t'ai préparé ton repas pour tenir le reste de la journée, veux-tu le prendre dans ta chambre ou bien dans la cuisine?

L'idée de manger dans mon lit était tentante, mais je voulais me dégourdir les jambes et mémoriser chaque détail de la maison. Je travaillais sur mon plan avec tellement de force que j'avais plusieurs voies d'évacuation en tête. Sauter par l'une des fenêtres du rez-de-chaussée. Assommer Bolgarov en lui jetant une tonne de livres sur la tête, même si l'idée de jeter des livres ne m'enchantait pas. Retenter de lui jeter une casserole en pleine face et cette fois-ci ne pas me rater. Trouver de la mort au rat quelque part pour l'empoisonner, j'avais passer trop de temps seule à seulement penser à mon évasion.

Je suivis Bolgarov dans les couloirs noirs de la maison, je regardais d'un mauvais œil l'escalier de la mort, sans l'aide de Bolgarov, j'aurai pu courir à ma mort. Mais de quoi je parle? C'est de sa faute si j'ai faillie mourir. Le sommeil rendait mon corps et mon esprit faible mais encore une fois, j'étais terrifiée de dormir dans ce lit immense, seule dans cette prison. Mon nez se retroussa doucement en sentant une odeur succulente venir de la cuisine, je pouvais sentir des épices et de la viande.

-J'ai préparé plusieurs plats pour que tu ne puisses pas ressentir des tiraillements douloureux dans ton estomac, en fin de journée.

En entrant dans la salle à mangée, je vis la table ovale remplie à moitié de petits plats en tout genre. Il y avait des brochettes au poulet et aux poivrons, des baghrir farcis à la viande avec des olives, du Zaalouk à l'aubergine. Il y avait aussi des msemen, des petits gâteaux à la crème, toutes sortes de jus et des yaourts. Si Bolgarov a empoisonné ses plats, je serais très énervée. Parce que tout avait l'air délicieux.

-Installe toi, j'ai préparé des plats typiques qui te seront familiés, commença Bolgarov. Essaye de manger autant que tu peux, je ne veux pas que tu meurs de faim au milieu de la journée.

Le regard dans le dosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant