Le regard dans le dos

Chapitre 21

A partir de là, l'histoire devient beaucoup plus sombre. Donc, j'aimerais prévenir les personnes sensibles de faire attention en lisant la suite de mon histoire, de peur d'être blessée émotionnellement. 

J'aimerais aussi dire merci, en à peine quelques jours -pendant mon absence- il y a eu plus de trois cents vus sur mon histoire et c'est juste un truc incroyable! Vous êtes vraiment géniaux, vous êtes juste incroyables. 

Donc dans ce chapitre nous allons enfin découvrir l'identité du kidnapper, oui je sais, vous allez serrés les fesses jusqu'à la révélation finale. N'hésitez pas à m'envoyer vos avis sur le chapitre et à savoir comment vous prenez l'identité du coupable. 

Sur ce, bonne lecture!

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Un autre arrêt, une autre ville. A cause du chloroforme, la vessie de Malika s'était lâchée, son pantalon et son sous-vêtement étaient complètement humides d'urine, le siège passager avait eu un peu plus de chance puisque j'avais prévu ce genre de situation et que j'avais posé plusieurs serviettes en dessous de Malika. Je choisis de m'arrêter encore une fois dans un petit motel et de prendre une chambre sous une autre -fausse- identité. J'avais prévu de rester une petite heure dans la chambre pour changer la tenue de Malika et vérifié encore une fois, nos papiers.

Je ne pouvais pas passer la frontière canadienne avec le passeport de Malika, surtout qu'en ce moment elle était portée disparue. J'en avais plusieurs en son nom, des documents illégales mais authentiques. J'avais plusieurs identités inconnues, même si l'une d'entre elles était connue, il était impossible de retracer le moindre de mes mouvements. J'étais habitué à rester cacher sous le radar, avec une vie comme la mienne, j'étais bien obligé. 

Je changeais une seconde fois les vêtements de Malika, en remontant le pantalon de Malika, j'entendais celle-ci gémir. Je pouvais voir qu'elle commençait à reprendre conscience, son visage se crispait et son nez se retroussa, je trouvais le geste attendrissant. Mais je ne pouvais pas rester là à la fixée, je me levais et fouillais dans la trousse de soin. Je n'avais pas pris grand chose mais j'étais quelqu'un de très ordonné, j'avais donc à peu près tout ce dont j'avais besoin pour les premiers soins. 

Je sortais une aiguille hypodermique, je l'avais stérilisé au préalable, je piquais l'aiguille dans une solution tranquillisante et prélevais le liquide. L'aiguille pleine dans les mains, je revenais auprès de Malika, je nettoyais une petite partie de son cou avec de l'alcool et lui injectais la solution.

-Fais de beaux rêves, Malika.

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-Vingt-quatre heures se sont écoulées, maintenant vous avez intérêt à chercher ma fille!

Mounia Farim était en colère, non pas en colère, furieuse. Sa fille avait été kidnappée et la police n'avait rien fait pour la rechercher, à par dire à la famille: "Il faut une période de vingt-quatre heures pour rechercher une personne". Mounia n'avait pas pu dormir depuis la disparition de sa fille, et son plus jeune fils était à l'hôpital en ce moment et ne sortirait pas avant le lendemain. Mounia était épuisée et tout ce qui lui importait était de retrouver sa fille, en vie.

Cette année avait surement été la pire de sa vie, un fou avait harcelée sa fille et sa famille, et l'avait enlevé, tout ça en plein jour. Mounia se sentait impuissante, elle ne pouvait rien faire à par prier pour le retour de sa fille. 

-Madame, calmez-vous, nous allons tout tenter pour retrouver votre fille, tenta de calmer le policer qui lui parlait. 

-Je ne vais pas me calmer! Pendant des mois ma fille a été harcelée et personne n'a rien fait! Regardez ce que votre incompétence a fait!