Le regard dans le dos

Chapitre 28

Bonjour/Bonsoir! Je tiens d'abord à m'excuser pour les fautes que vous lirez dans ce chapitre, n'hésitez pas à m'en faire part pour que je puisse les corrigées.

Ce chapitre est la descente aux enfers pour Malika, je suis désolé pour certains mais j'avais déjà prévenue que l'histoire serait sombre. Je tiens à mettre un avertissement pour les plus sensibles.

Une scène de viol se trouve dans ce chapitre.

Donc voilà, je vous ai prévenue, la scène n'est pas vraiment explicite mais je préfère prévenir que guérir, c'est ça?  Maintenant, je peux vous laisser à la lecture du chapitre.

Sur ce, bonne lecture!

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Je regardais la foret qui se profilait sous mes yeux, une brise légère secouait doucement les feuilles sur les arbres, le soleil était haut dans le ciel et les oiseaux s'envolaient librement dans l'étendue bleue au dessus de ma tête. Ils étaient libres. Mon cœur se serra. La liberté était la seule chose que je voulais en ce moment, mais elle m'était impossible. J'étais prisonnière dans cette maison et bientôt allait se déroulé mon mariage. Dans quelques heures, j'allais irrévocablement me lier à l'homme qui m'a retenu prisonnière. N'est-ce pas là un résumé parfait d'un livre à l'eau de rose? 

Sauf que pour ma part, il n'y avait aucun doute dans mon esprit. Même au plus profond de mon cœur, je n'arrivais pas à trouver la moindre envie de me marier à Bolgarov. Je ne pouvais rien lui trouver qui me fasse envie d'être auprès de lui, pas même sa belle apparence. J'avais toujours eu un faible pour certains méchants que l'on voit dans les films et j'étais souvent mécontente quand ceux-ci finissaient mal. Sauf que là c'était la réalité, même un joli visage ne pouvait pas changer mes sentiments.

Je passais une main dans mes cheveux presque secs, prendre une douche m'avait aidée à me sentir plus fraîche et prête pour ce qui m'attendait. Tout ce que je savais c'est que je devais signer un papier pour m'attacher à un criminel. Quelle vie. Je me retournais en entendant la porte s'ouvrir. Bolgarov entra avec un léger sourire aux lèvres, il était le seul à être heureux de cette journée, enfoiré.

-Le déjeuner est près, dit-il simplement.

Je le suivis jusqu'à la cuisine, il y avait un léger entrain dans ses pas, je serrais les dents. Il me forçait à l'épouser et il était heureux de cela, avait-il déjà ressenti de la culpabilité? Je me demandais pourquoi je pensais à ce genre de questions, connaissant déjà la réponse, bien sur que non, il ne culpabilisait pas. Je me demandais si cette émotion lui était familière. Je revins à moi et m'assise sur ma chaise, cette fois-ci Bolgarov avait préparé des tagliatelles au saumon. J'en avais l'eau à la bouche, mais bizarrement mon ventre ne réclamait rien, mon appétit était coupé.

Je tentais quand même de manger pour éviter la douleur d'un estomac vide qui réclamait de la nourriture. Chaque bouchée que je prenais tombait dans mon ventre sans étancher ma faim, j'avais l'impression de ne rien manger. Je bus un grand verre d'eau et essayais de retenir ma jambe tremblante. Chose dure tant le stress et la peur prenait mon corps.

-Veux-tu un yaourt ou un fruit? me proposa Bolgarov.

-Non, dis-je sans politesse.

-Bien, il est l'heure de nous préparés pour notre mariage, Malika, dit-il avec un sourire tellement serein que je grimaçais à cela.

Ça y est, ça arrivait enfin. J'avais l'impression que mon ventre était en apesanteur, je tremblais légèrement alors que je me relevais de ma chaise. Ce qui aurait du être le plus jour de ma vie, devient le pire jour qui puisse existé sur terre. Mes pas étaient alors que je suivais le dos de Bolgarov jusqu'à "ma" chambre. Il s'arrêta à l'entrée et se tourna vers moi.