Chapitre 4

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Je suis contente que l'histoire vous plaise, sérieusement, j'ai mal aux joues à force de sourire. N'hésitez pas à m'envoyer des commentaires ou des messages, j'y réponds toujours, et puis j'aime me sentir proche des lecteurs et j'aime aussi lire vos appréhensions sur l'histoire ainsi que vos théories. Sinon, j'espère que vous vous portez bien et que vous apprécierez ce chapitre. Bonne lecture!

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J'étais dans un dilemme, je voulais obtenir mon diplôme avec une mention, mais en même temps travailler avec Blavatsky ne me donnait vachement pas envie. Plus jeune, j'avais assister pendant deux ans à des cours particuliers, gratuits je tiens à préciser, tous les mercredis après-midi et je détestais ça. La femme qui m'aidait avec mes devoirs était très sérieuse et m'avait beaucoup aider, mais je devais toujours me rendre chez elle, qu'il vente ou qu'il pleut, et je détestais ça.

Et me rendre une fois par semaine chez le professeur Blavatsky pour une heure de tutorat ne m'enchantait guère. Mais j'étais déterminée à réussir ma dernière année au lycée. Je soupirais, j'en parlerais à maman, la connaissant, elle me dirait surement de prendre ma chance et d'accepter l'offre du professeur. Mais quelque chose m'étonnait, je n'ai pas l'impression que le professeur ait fait cette offre de tutorat à une autre personne, mais j'arrivais à en deviner la raison. 

D'autres ont eu une note inférieure à la mienne, mais les connaissant, ils n'ont même pas essayés de réviser leurs cours ou d'y mettre du leur dans ce contrôle. Blavatsky avait probablement vu mon potentiel et mon envie de réussir. Finalement, j'aimais bien le professeur Blavatsky.

Je rentrais rapidement chez moi après ma petite discussion avec Blavatsky, je n'avais qu'une envie, c'était de me mettre dans mon onesie lapin rose, tout doux et tout chaud. Et de prendre un goûter aussi, j'avais faim. J'entrais les clefs dans la serrure et ouvrit la porte.

-Tu rentres tôt des cours.

-Farid?

Je souriais à mon frère ainé, Farid a deux ans de plus que moi et étudiait en ce moment à l'université de Georgetown, avec une bourse partiel et un petit job en parallèle, je ne savais pas comment il arrivait à gérer son emploi du temps, il étudiait les affaires étrangères. Il avait aussi déménagé dans son dortoir en octobre dernier, une place s'était libérée et Farid avait été le plus rapide à la prendre. On ne le voyait pas souvent, il n'avait pas pu être avec nous lors des vacances d'hiver à cause de son horaire chargé. Mais le voir assis dans le salon, avec un thé à la main, était une agréable surprise pour moi.

-Ca va petite sœur? me demanda-t-il en se levant après avoir posé son thé.

-Super et toi? lui dis-je avant de le prendre dans mes bras.

-A cran avec les cours mais je suis content de pouvoir rester quelques jours à la maison.

-Tu es en pause?

-Oui, mes examens sont passés donc je reste quelques jours ici.

-Tu es venu en taxi? lui demandais-je en retirant mes chaussures.

-Non, un ami m'a déposé.

Je parlais pendant un moment avec Farid, oubliant presque de manger, j'ai bien dit presque. Farid avait le don de mettre une personne à l'aise et confiant, avec son grand sourire et ses yeux taquins. Au contraire de moi qui se ressemblait à maman et papa, et Karim et Samy qui ressemblaient à maman, Farid était le seul à ressembler trait pour trait à notre père, son humour était le même.

-Au fait maman, mon prof de math m'a proposer des cours de tutorat pour améliorer mon niveau.

-Pourquoi? me demanda-t-elle immédiatement avec suspicion.

Le regard dans le dosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant