Chapitre 22

527 24 3
                                    


Elle était enfin ici, dans notre maison, sur notre lit. J'avais l'impression que mon cœur pouvait exploser tant la joie me remplissait. J'étais enfin réuni avec mon ange, revoir ses beaux yeux chocolats avait été une grande satisfaction pour moi. Bien sur, je savais que Malika serait contrariée à son réveil, je savais très bien ce qu'elle ressentait pour moi en ce moment mais je savais aussi que dans le futur, ses sentiments changeront et s'accorderont aux miens. Son cœur sera lié au mien.

Je n'étais pas fière de ce que j'avais fais, j'avais détesté lui faire respirer le chloroforme, une substance chimique cancérigène et dangereuse pour autrui. Mais je craignais que si je lui injectais un calmant avec une aiguille, Malika puisse se faire mal. Elle s'était beaucoup battue quand je l'ai prise dans mes bras, j'étais fière d'elle, je savais qu'elle était forte et qu'elle ne se laissait pas faire. Mais face à ma force, elle n'avait pu rien faire.

Je descendais les escaliers, je savais qu'en ma présence Malika ne mangerait rien alors je la laissais seule avec ses pensées. Je savais qu'elle était très confuse en ce moment et je devais la laisse remettre ses pensées en place. Je rangeais la cuisine pendant ce temps-là, j'avais préparé l'un des plats favoris de Malika, un risotto aux champignons noirs du Japon. Il était facile de savoir ce qu'aimait Malika. En fait, il était facile de faire plaisir à Malika, la nourriture la rendait heureuse.

Je n'avais jamais ressenti une si grande joie que de préparer un repas pour quelqu'un, vivre seul et reculé du monde avait si douloureux. Je ne m'étais même pas rendu compte jusqu'à que je rencontre Malika. Notre rencontre n'avait pour autant pas été mémorable, une jeune fille qui lance une boule de neige sur son professeur de mathématiques. Je l'avais oublié l'heure d'après, mais ce fut lors de notre premier cours ensemble que cela changea.

Je pouvais toujours compter sur ma mémoire pour me rappeler de tout et de rien et quand je l'ai revu, je me suis rappelé immédiatement d'elle. Ses yeux en amandes m'avaient regardés si profondément que j'avais l'impression qu'elle pouvait lire mon esprit. Je m'étais directement méfié d'elle, pourtant, c'était comme si je gravitais autour d'elle. Je savais qu'elle était proche de moi sans la voir, elle était constamment dans mon esprit. Et j'avais essayée, j'avais essayé de la faire sortir de ma tête mais elle revenait à chaque fois. Ses yeux, sa peau, son sourire, seulement elle. Elle est la seule à pouvoir enlever ma solitude.

___________________________________________________________

Je devais sortir d'ici, avant d'essayer de m'évader, je devais savoir ou j'étais. Quel jour nous étions? Et ou j'étais? Étais-je toujours à Washington? J'en doutais. Ou Blavatsky m'avait-il emmené? Quelque part d'isolé, de ce que je peux voir par la fenêtre. J'avais la tête qui tournait à cause de l'odeur succulente du plat posé sur la table de chevet. Je devais résister à la tentation! J'avais des choses plus importantes à penser que mon appétit.

Je devais d'abord comprendre comment Blavatsky m'a fait venir ici sans que personne ne voir rien, ou bien quelqu'un l'a vu et Blavatsky s'en est occupé. Malika! Arrête de penser au pire! Donc, il m'a kidnapper en plein jour sans aucun témoin aux alentours, est-ce qu'il était un magicien? Parce que droguer et transporter une femme de soixante kilos, c'est un exploit pour moi. Il avait du me porter jusqu'ici en voiture ou bien en tracteur, je me considérais en poids lourd.

Je tirais encore une fois sur la chaine mais toujours rien, je perdais mon énergie pour rien. Et ses vêtements? Ce n'était pas les miens, je blanchis en pensant à ce que cela voulait dire. Il m'avait changer, Blavatsky m'avait déshabillé et m'avait mit ses vêtements. Ma serviette! Frénétique, j'ouvrais en grand la porte inconnue et me retrouvait dans une salle de bain assez vaste, je ne pris pas la peine de la contempler. Je fermais la porte derrière moi -j'étais soulagée de voir une serrure sur celle-ci- et baissais rapidement mon pantalon. Je portais une serviette hygiénique, mais ce n'était pas la mienne.

Le regard dans le dosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant