Chapitre 12

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Je suis désolé si ce chapitre est court, je n'ai pas eu le temps pour taper plus que ça et je ne veux retarder la publication. J'espère qu'il vous plaira quand même. Je suis très étonnée du nombre de vues depuis le dernier chapitre, l'histoire compte maintenant 374 vues, c'est fou. J'aimerais remercier toutes les personnes qui lisent l'histoire, laissent un commentaire et votent, vous êtes génial!

Sur ce, bonne lecture!

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-Je ne suis pas une star, donc j'ai du mal à comprendre pourquoi ça m'arrive.

-Tu n'as pas besoin d'être une star pour te faire harceler, il y a plein de personnes folles qui suivent une personne pour je ne sais quelle raison.

Encore une conversation sur mon harceleur avec Steph. Après ce qu'il s'était passer samedi, mon inquiétude s'était décupler. J'en étais presque terrifiée. Et je n'arrivais toujours pas à comprendre ce qui pousserait une personne à me harceler. Dans les films, la fille harcelée se fait attraper par son harceleur et arrive toujours à s'échapper. Et contrairement à moi, celle-ci ne parlait à personne de sa situation. Tandis que pour ma part, beaucoup de gens savaient ce que je traversais. Mais je me méfiais de presque tout le monde, maintenant.

Dans la rue, je jetais des coups d'œils suspects aux étrangers, surtout à ceux qui s'approchaient trop de moi, alors que d'habitude, je me promène l'esprit ailleurs. Et cela faisait depuis un moment que je n'avais pas vu Bundy, j'avais établie un itinéraire qui me permettait de ne plus le croiser, lui ou bien son ami, dans les couloirs du lycée. Mais je restais tout de même préoccupée par l'identité du harceleur et par ce qu'il pouvait faire.

J'avais vu beaucoup trop de films à ce sujet pour croire que cela s'arrêtera complètement, comme par magie. Si j'étais l'actrice principal du film soit je me battrais à la fin du film, soit je mourais en essayant. En tout cas, j'avais mal à la tête et mes nuits commençaient à être peuplées par des cauchemars. A cause de ça, ma mère s'était sentie obligée de mettre du sel sous mon lit pour pouvoir chasser les mauvais rêves.

-Ne te torture pas l'esprit, Malika, je suis sure que tout s'arrêtera avant la fin de l'année, m'assura Steph.

-Je l'espère, dis-je les yeux dans le vide.

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-Bon! Comme les tables de ping pong ont été réquisitionnées, ce cours-ci, nous allons faire autre chose! nous informa le professeur. Des propositions?

-Ballon prisonnier! m'écriais-je enthousiaste.

-D'accord, d'autres propositions?

-Basket! firent Laurie et Mario, un autre garçon de la classe.

-Ok, on va d'abord commencer par le basket et on termine par un ballon prisonnier, ça vous va?

Tout le monde se mit d'accord sur ça. Je m'étirais dans mon coin, avec les filles, j'étais prête à tout défoncer dans cette heure de sport.

-Malika, pourquoi tu as l'air déterminée? me demanda Adelia.

-J'ai un compte à régler avec une certaine personne, dis-je avec ferveur, j'avais l'impression que mon âme était en feu.

-Ta rivale a l'air d'être dans le même état d'esprit que toi, commenta Steph.

Je me tournais pour voir Annie qui elle aussi se préparait, nos regards se croisèrent. Il était facile de voir l'animosité qui nous liait, elle et moi c'était comme chien et chat. Je ne me rappelle plus trop pourquoi nous nous détestions mais c'était normal, c'était notre quotidien. En traduisant son regard, j'avais la grande impression qu'elle était en train de m'insulter, j'en fis de même. Non mais quelle vache.

Le regard dans le dosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant