Chapitre 20

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Petite information pertinente, au début Michael n'avait qu'un petit rôle dans mon histoire, mais j'ai trouvée que l'écrire me donnait énormément de plaisir. Son personnage est assez complexe et j'ai aimée l'exploité à mon avantage.

Pour la première partie du chapitre, on remonte un peu en arrière d'une journée, donc le point de vue de Michael se passe la veille du kidnapping de Malika, ne soyez pas confus. 

C'est un simple chapitre de transition, la suite sera plus lourde et la seconde partie de l'histoire commencera.

Je le répète trop souvent, mais l'intrigue de l'histoire n'est pas l'identité du harceleur mais ce qui arrivera à Malika, maintenant qu'elle est à la merci de son harceleur.

Sur ce, bonne lecture!

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-Dieu merci, tu as hérité du cerveau de ta mère.

Michael secoua la tête alors qu'il remplissait les premiers cartons pour son déménagement à l'université. Il avait été accepté à Yale dans le programme très avancé de médecine, ça avait été une surprise pour sa famille. Sa mère pensait qu'il ferait une demande dans le commerce tandis que son père croyait que le droit était sa vocation. Surtout avec la spécialité qu'étudiait Michael au lycée, la comptabilité, rien à voir avec la médecine. Donc c'était vraiment une surprise pour beaucoup, tout le monde, sauf Malika. Michael repensa au moment ou il l'avoua à Malika.

-Qu'as-tu choisie de faire à l'université?

-J'ai choisi la médecine.

-La médecine?

A ce moment-là, elle posa un doigt sur son menton et fit mine de réfléchir, Michael contemplait ses yeux en amandes, ratant presque ce qu'elle disait.

-Tu sais, ça ne m'étonne pas, tu es intelligent et tu as toujours aimé aidé les gens. Je suis sur que tu feras un excellent médecin ou bien infirmière! dit-elle avec un grand sourire. Si un jour je passe sous ton scalpel, n'oublie pas que j'ai été ta suppléante pendant toute une année, rigola t-elle.

Son rire, quelque peu singulier, réchauffait son ventre. Ses réponses l'étonnaient toujours, elle seule l'étonnait. Toute personne aurait été choqué de ses ambitions, Michael peut être premier de son année mais il n'avait jamais mentionner un quelconque intérêt dans la médecine. Etudier avait toujours été quelque chose de constant dans la vie de Michael, sa mère l'avait toujours encouragée à s'élever mentalement. Michael aimait toujours apprendre quelque chose de nouveau.

Il avait toujours été qualifié de génie, de surdoué et les enfants avaient toujours été intimidés par sa soif de connaissance et son manque d'empathie. Son père lui disait toujours qu'il était une copie carbone de sa mère. Sa mère était elle aussi une femme de peu de mots et qui montrait encore moins ses sentiments. Michael se demandait comment ses parents aient pu se mariés et restés ensemble pendant tant d'années. 

En repensant à son enfance, Michael n'arrivait pas à trouver un moment ou il avait jouer avec un autre enfant, il restait soit chez lui à apprendre ou bien il s'asseyait sur son porche et regardait les enfants s'amusés. Michael n'a jamais eu une triste enfance, son père tenait en place sa famille avec son amour constant, le seul à bien montrer ses émotions. Ce ne fut qu'au lycée que Michael se fit son tout premier ami, Malika.

Elle s'était incrustée dans sa vie et allait repartir aussi vite qu'elle était venue. Ils allaient être séparés par les études, Malika allait à Georgetown et Michael à Yale, ils seraient séparés par plusieurs kilomètres. Il est peut-être temps que j'achète un portable, se dit Michael, il avait demander son numéro, à Malika. Michael savait qu'elle était trop gênée quand elle le lui a donné mais elle était trop gentille pour dire non.

Le regard dans le dosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant