Chapitre 43 : mémoire revenu ?

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Adaline m'emmena dehors avec elle prendre l'air. J'étais assise sur les marches de l'escalier et  elle me tendit un verre d'eau. Je l'a reconnu. Adaline Agostino. C'est elle qui avait acheté les photos de Mike et moi. Elle portait une magnifique robe rouge couleur bordeaux. On pouvait entendre la musique qui venait de l'intérieur de la maison. La fête avait prit plus d'ampleur depuis que j'étais partie.

— Ne fais pas attention à ce qu'ils disent. Ce ne sont que des gosses de riche prétentieux qui se croient tout permit.

Mes larmes coulaient malgré moi, je n'arrivais pas à les arrêter. 

— Je savais... que je n'aurais pas dû accepter son... invitation, hoquetai-je.

Elle vient se poser à mes côté. Elle regarda l'horizon, puis leva le regard vers le ciel. Il était ornée d'étoile qui brillaient faiblement dans le ciel. 

— Fais-moi une promesse, dit-elle soudainement.

J'essuyais mes larmes. 

—Promet moi que tu prendras soin de ton enfant, peu importe ce que les gens disent et que tu ne l'abandonneras jamais. 

— Je... Je ne compte pas l'abandonner.

Adaline esquissa un sourire. Elle se perdit un moment dans ses souvenirs. Se leva et me tendit la main. Je l'a regardais perplexe. 

— Essuie moi ces larmes, tu es venu ici pour faire la fête non ? Alors accorde moi cette danse.

— Pardon ?

Un large sourire avait égaillé son visage. 

— Je le prendrais mal si tu refuses.

J'hésitais mais fini par glisser ma main dans la sienne. Elle me releva. Et nous dansons toute les deux. Elle balança ses épaules de droite à gauche, sa tête suivait le même mouvement et ses mains pareils. Je n'avais jamais vu une danse pareille. 

— On n'est là pour s'amuser non ? Pourquoi se prendre la tête à faire de la valse avec un homme ou que sais-je.

Elle se met ensuite à sautiller comme si elle se trouvait dans une boite de nuit en balançant ses cheveux d'avant en arrière. Elle était quand même très élégante malgré la danse foireuse.

— Allez Reina, met-toi à l'aise.

J'hésitais, puis commençais à faire un pas à droite, puis à gauche, puis à droite, puis à gauche. Et me mettais à danser. J'évitais de mettre trop d'effort pour éviter de faire du mal au bébé. Franchement, sa danse et la mienne réunit, c'était du n'importe quoi. Cependant, je devais avouer que cela faisait du bien de bouger, ça me permettais d'évacuer. Je me sentais déjà un peu mieux. Je sentis pendant que je danser les coups de pieds du bébé. Lui aussi s'amusait on dirait. 

La musique perdit peu à peu du rythme. Et Adaline et moi, nous nous arrêtâmes de danser. Nous étions de nouveau assis sur les marches de l'escalier. 

— Merci, madame. Grâce à vous, je me sens un peu mieux.

— Tu n'es pas obligé de répondre à ma question Reina, mais dis-moi, es-tu heureuse ?

— Heureuse ?

— Je veux dire, aurais-tu aimé être riche et puissante afin de fermé le clapé à tout ces gens ?

— Non, dis-je sans réfléchir. En ce moment, ma vie est plutôt compliqué. Entre mon bébé, son père qui ne sait même pas qu'il existe, mes amis qui me cachent des vérités... Et que sais-je encore. Je n'ai pas la meilleur des situations. Je ne suis peut-être pas très heureuse pour le moment mais à aucun moment, je ne voudrais entrer dans ce monde égoïste, de luxe, remplit d'orgueil et de prétention.

Adaline m'avait écouter attentivement. Je ne sais pas pourquoi, je lui avais tout déballé comme ça. Elle ne semblait pas me juger. Au contraire, je sentais en elle, quelque chose de chaleureux, quelque chose de maternelle...

—Je vois, dit-elle. En tout cas si tu as un problème quelconque, ou si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit, tu peux m'appeler. 

J'acquiesçais de la tête. Elle se leva ensuite.

— Je dois partir. Est-ce que tu veux que je te raccompagne ?

— Vous ne retournez pas à la fête ?

— Ils viennent de m'enlever toute envie de m'amuser. Je préfèrerais rentrer chez moi et prendre un bon bain remplit de bulle.

Elle s'étira. Je disais à Adaline que je devais attendre quelqu'un. J'attendais que Mathieu revienne. Je ne pouvais juste pas partir comme ça sans rien lui dire. Adaline disparu.

— Reina...Entendis-je soudainement.

Mathieu... 

— Je ne suis juste plus d'humeur à faire la fête. Je veux rentrer chez moi, lui dis-je.

Il avait changer de veste. Il était bizarre, son attitude avait changé. Pourquoi ne s'approchait-il pas de moi.

— Est-ce que c'est vrai ce qui s'est dit à l'intérieur de la salle ?

— De quoi ?

— Tu es... enceinte ?

Je ne savais pas quoi dire. Comment Mathieu pouvait-il être courant de cela ? Se pourrait-il qu'il ait tout vu à l'intérieur de la salle ? Qu'il ait assisté à toute la scène mais qu'il ne m'était pas venu en aide ? Je pris peur et me levais. Non. Je ne voulais pas avoir cette conversation. Pas maintenant.

— Reina... me rappela t-il.

Je ne l'écoutais pas. Je ne voulais pas. Pas maintenant. Il n'était pas encore prêt à entendre cette vérité.

— Reina, cria t-il plus fort.

Mais je ne l'écoutais pas.

— Tu fuies, encore une fois.

Encore une fois ? Que voulait-il dire ? Matthieu serre des poings et contracte la mâchoire.

— Comme la fois où tu es partie en Angleterre.

Mon coeur rata un battement... depuis quand Mathieu était au courant de cela ? Avait-il retrouvé la mémoire ? J'entends ses bruits de pas se rapprocher.

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Chapitre un peu court, mais j'espère qu'elle vous a plus ! ❤️

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Reina [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant