Reina [Terminée]

Chapitre 55 : l'envers du décor

PDV : Guillaume

Je sortais de mon entraînement de Taekwondo. Je n'étais pas encore passé voir Mathieu depuis son réveille et que je l'avais laissé seul avec Reina. Après ma douche, j'enfilais mon t-shirt. Selena apparut devant moi avec la robe qu'elle portait l'autre soir en boite de nuit. Elle me regardait avec ses yeux bleu profond. Elle vient devant moi et me plaqua contre le casier. Elle s'approcha de moi, et commença a poser des baisers partout sur mon corps. Son regard pénétra le miens. Je restais un moment bloqué comme si ses yeux avait aspiré mon âme avant de me ressaisir. Je secouais la tête et claquais brusquement la porte du casier.

— Je deviens fous, putain.

Je ramassais mon sac de sport Nike et quittait les vestiaires. Le patron m'intercepta à la sortie.

— Quelque chose ne vas pas ? Demanda t-il.

— Pardon ?

— Tu n'étais pas comme d'habitude aujourd'hui. Jai bien vu que tu étais ailleurs.

Il vient poser sa main sur mon épaule.

— Qu'est-ce qui se passe ? Demanda t-il alors que nous étions assis sur un banc.

J'hésitais à lui dire une première fois, puis décidait d'adapter mon récit à la troisième personne.

— Mon ami a un problème. Il a rencontrer une inconnu à une fête. Ils ont passé la nuit ensemble. Et depuis elle n'arrête pas de le hanter. Il la voit partout. Dès qu'il ferme les yeux. Dans ses rêves, dès qu'il les ouvres... Enfin, voilà.

Il écouta attentivement avant de reprendre.

— Et pourquoi il n'essaye pas de la retrouver ?

— Je... Mon ami n'est pas du genre à se mettre en couple. Il préfère éviter cela. Parce qu'il est très possessif et peux avoir des excès de colère très violents...

Il laissa un moment avant de reprendre.

— Même envers les femmes...

— Il prend des traitements ?

— Bien sûr.

— C'est très compliqué en effet. Mais à mon avis... tant qu'il ne peut pas se contrôler, pour son bien et pour celle de cette fille, mieux vaut qu'il ne s'en approche pas.

— C'est exactement ce que je pensais. Mais dans ce cas, comment peut-il faire pour penser à autre chose qu'elle et l'oublier ?

— Le sport de combat. C'est bon pour se défouler. Et... ses amis aussi peuvent l'aider à oublié cela.

Guillaume se leva pour partir.

— Guillaume, mon fils, rappela le patron.

— Je sais que c'est dure. Mais je suis fière de toi.

— Merci, papa.

PDV Mike

Je sortais de la douche et ramassais une serviette pour sécher mes cheveux. La conversation avec Sonia m'étais resté coincé à la gorge. Que voulait-elle dire par le fait de me méfier de Mathieu et Guillaume ? Je ramassais mon téléphone et m'apprêtais à composer un numéro lorsque je reçu un appel de Reina, au bout de la deuxième sonnerie, le téléphonne fut raccroché. Je ne rappelais pas. Peut-être s'était-elle trompé de numéro. Je composais de nouveau le numéro d'un bon ami à moi et également un informateur de haut niveau. Il pouvait me trouver en un rien de temps des informations très important et personnelle en un rien de temps.

— J'ai besoin que tu me trouves des informations, dis-je. Cela concerne Sonia Richard-Fleury.

Je me trouvais désormais devant la villa des Richard-Fleury. Elle était grande au allures contemporaine. Cette villa était immense. Des palmiers se trouvant de part et d'autre lui donnait des allures orientales. De grosse colonne retenaient les murs pour les éviter de tomber. J'arrivais à côté de la porte d'entré. Je tapais à la porte et patientais. Personne ne vient ouvrir. Je frappais de nouveau. La porte s'ouvrit sur une servante, assez âgé, peut-être 60 ans. Ses cheveux grisatre dormait tranquillement sur son crâne en un haut chignon. Elle mira longtemps, attentivement.