Reina [Terminée]

Chapitre 42 : humiliation

— Jeune fille ! Entendis-je soudainement.

Je levais le regard vers une des femmes qui étaient avec madame Mcloan. C'était la rousse. Elle me faisait signe de venir vers eux. 

— Vient n'ai pas peur enfin, nous n'allons pas te manger. 

J'avançais malgré moi, jusqu'à arriver près d'eux. 

— Wouah, tu es vraiment mignonne, s'exclama t-elle.

— Enfin, le maquillage de nos jours fait des miracles, s'exclama madame Mcloan.

Les trois partirent dans un petit rictus. 

— Mais enfin, Elizabeth, c'est comme ça que tu traites une invité ? Repris la rousse. Comment t'appelles tu ?

— Rei.. Reina.. dis-je.

— Reina ? Ce n'est pas français... tes parents sont étrangers ? Tu dois venir d'une famille renommé.

— N..non. Ma mère est anglaise et elle tiens une boulangerie et mon père est français et technicien de surface et ils... habitent en france.

— Oh je vois. Dis-moi, Reina, tu veux bien ramasser ma broche ? Elle est tombé. Tu comprends, ma robe est tellement serré, je ne peux pas me pencher, j'ai pris un peu de poids ces derniers temps, je risquerais d'exploser.

La blonde émit un petit rictus. 

— Mona est une vrai gourmande.

J'hésitais mais finit par m'exécuter. Je ne voulait's pas créer de scène pour rien. Je m'accroupis pour chercher la broche. 

— Est-ce que tu trouves ma chérie ? Me demanda Mona.

Tout les invités se tournèrent vers moi et me dévisageais sur le sol.

— Qui est cette fille ? Que fait-elle sur le sol ?

— Mon dieu, quelle vulgarité.

— Qui l'a invité ? Ici ?

—Je ne trouves pas, dis-je.

— Voilà qui est désastreuse, elle est fait de Jade. Mon mari me l'a offert lors de son retour de la thaïlande. Elle coûte 75 000 euros. Je ne m'en remettrais pas si je le perdais.

Je tournais la tête à droite, puis à gauche passant au peigne fin, chaque coin du sol et fini par trouver un objet qui brillait derrière un pied de la table. Je le saisit. 

— Le voilà, dis-je.

Je tendais à la dame sa broche. 

— Merci, ma chérie.

— De rien.

Pourquoi Mathieu ne revenait-il donc pas ? Je n'étais pas vraiment à l'aise à côté de toute ces dames. Et puis, je savais très bien qu'elles ne me voulaient aucun bien. La blonde qui avait disparu réapparaît accompagné d'un serveur. Plusieurs verre étaient posé sur un plateau argenté. 

— Je nous ai prit un peu de remontant.

Elle se mit à servir chaque femme présente avant de me tendre le dernier verre qui restait. 

— C'est du jus d'orange, sourit-elle.

— Je... euh... je n'ai pas soif.

— C'est malpolie de refuser, un verre, ajouta t-elle.

Je le saisit malgré quelque hésitation. Je portais le verre à mes lèvres et bu quelque gorgée. Elle se mirent également à boire leur verre qu'elle terminèrent avant de les poser de nouveau sur le plateau.