Chapitre 62 : Plus bas que terre

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PDV REINA

Je finissais de faire les courses pour le dîner de ce soir. C'est bouillons de légumes. Ça va être vraiemnt délicieux. Et puis pour le développement du bébé, ça va être parfait. Mon téléphone émit un son. Le nom de Mike y était affiché. J'hésitais à décroché. Je ne lui avait pas encore pardonné de m'avoir caché la vérité, de m'avoir poignardé ainsi dans le dos et de s'être rapproché de Sonia. La fille que je détestais. La fille qui me détestais et qui ne répandait que le mal autour d'elle. Le téléphonne ne cessait de sonner. Malgré ma colère, rien qu'en repensant à son sourire si chaleureux et amicale, mon coeur se radouscit et j'étais pris de remord de ne pas répondre. Alors je décrochais.

— Que l'on soit clair. Ça ne veut pas dire que je t'ai pardonné.

— Reina ?

Ce n'est pas la voix de Mike. C'était celui de Sonia. Pourquoi m'appelait-elle du portable de Mike ? Est-ce qu'elle l'a volé pour me nargué encore une fois ? Et comme toujours. Je fronçais les sourcils.

— Sonia, j'en ai marre de tes gamineries.

Je sais qu'elle n'aimerait pas que je lui parle ainsi. Mais dans tout les cas, elle ne se trouvait pas en face de moi. Il était donc impossible pour elle de s'en prendre à moi. Même si elle mourrait d'envie de me giffler après ça. Je m'attendais à une remarque sanglante de sa part. Mais ce n'est pas ce à quoi j'avais eu droit.

— Reina... reprend t-elle.

Sa voix était éteinte. Pourquoi sa voix est comme cela ? Pourquoi elle avait le téléphone de Mike avec elle ? Toute sorte de sénarios passait dans ma tête. Elle n'avait pas intérêt à avoir fait du mal à mon meilleur ami. Parce que ça, je ne lui pardonnerai jamais. Jamais de la vie. Jamais.

Je débarquais à l'hôpital comme une furie. Je trouvais Sonia assis sur une chaise lorsque j'arrivais à côté d'elle, elle se leva. J'ai cru mourir lorsque j'avais vu la quantité abondante de sang sur sa robe. Est-ce que c'est celui de Mike ? Des scénarios macabres vaslèrent dans mon esprit. Je vois flous, une vague de haine intense me brouillait la vue, parcoura mes veine, et ma main s'abbat durement sur sa joue. Sa joue de porcelaine, sa joue toute blanche. La voilà rosie par la marque de ma main.

— Qu'est-ce que tu lui as fait ? Mais qu'est-ce que tu lui as fait ? Bon sang ! Je lui avais dit de rester loin de toi !

Ses yeux étaient tout rouges. Une larme défila sur sa joue. A d'autre son scénario. Pas à moi. Je connais son visage. Je connais ses vices. Cette fille est une énorme manipulatrice sans coeur. Et à cause d'elle mon ami, mon meilleur ami... je n'ai même plus les mots à la bouche.

— Qu'est-ce qui s'est passé ? Hurlai-je. Pourquoi tu ne parles pas ? Toi qui as une si grande bouche ! Parle ! Parle putain !!

Elle ne dit rien. Je lui asséné une autre gifle.

— Mais parle !

— Je suis... désolée...

C'était tellement bas que si l'hôpital n'était pas une pièce silencieux je n'aurais rien entendu.

— Tu es désolée ? Désolée ? Tu crois que ton désolé va arranger quoi ? Hurlai-je. Je te jure Sonia qu'à partir d'aujourd'hui, c'est moi qui va te mener la vie dure. Et ce, que Mike s'en sort ou qu'il ne s'ensort pas.

Rien que le fait de prononcer cette phrase, m'a fit me rendre compte de la situation. Si Mike s'ensort pas... Qu'est-ce que je vais dire à ses parents, à mes parents... Comment vais-je vivre avec ça ? J'ai besoin de lui. S'il vous plaît ne me prenez pas mon seul et unique ami, s'il vous plaît, prié-je au plus profond de moi. Sonia n'avait plus rien dit. Elle n'avait même pas le courage de soutenir mon regard. Mike avait vraiment accomplit un miracle. Qui l'eut cru que Sonia aurait un jour du remord pour quelqu'un. J'entends des bruits de pas venir vers nous. Une infirmère habillé de bleu nous rejoins. Elle était assez petit, ses cheveux roux avait été attaché en une queue de cheval. Elle avait le visage fermé.

— Je... suis désolé, nous avons fait tout notre possible... Toute mes condoléances.

Je suffoquais, quoi ? Ce n'est pas vrai. Je suis dans un cauchemard. Non ! Réveillez moi. Réveillez moi ! Bon sang ! Réveillez moi. Mike n'est pas mort. Sonia tomba assis sur la chaise, le visage impassible, à quoi pouvait-elle bien pensé? Qu'elle venait de tuer quelqu'un ?

— Ce n'est pas vrai... balbutiai-je en faisant un pas en arrière. C'est une blague... Ce n'est pas vrai...

— Je suis vraiment désolé, repris l'infirmière. Mais quand il avait été emmené ici, c'était déjà trop tard. Nous avons fait notre possible pour le réanimé mais c'était trop tard.

La bile me monta à la gorge, j'ai envie de vomir. Les larmes inondèrent inlassablement mon visage. C'est le vide dans mon esprit.

— Il faudrait que vous remplissiez les documents afin que votre père puisse être transporté ailleurs.

Je m'arrêtais instantanément de pleurer, Sonia releva soudainement la tête. Notre père ?

— Vous n'êtes pas les filles de monsieur Dupuis ?

Je m'empressais de faire un non de la tête tellement rapide que j'en eu mal au coup.

— Je suis ici pour Mike, Mike Swanson...

Elle ouvrit la bouche pour formé un o.

— Je suis désolé. Je vous ai pris pour les enfants de monsieur Dupuis.

Elle farfouilla son dossier.

— Désolée. Je n'ai pas les informations de ce patient. J'irais voir avec un collègue.

Elle disparut. L'attente parut duré une éternité. Quelque temps après un homme apparut dans une blouse bleu.

— Bonjour, vous êtes ici pour le patient Mike Swanson, c'est bien cela ?

J'acquiesçai positivement de la tête.

— Le patient va bien. L'opération a été un succès. Il a été transféré dans une chambre et il est réveillé. Les visites sont autorisé.

Ses yeux se posent sur Sonia. Puis sur la grosse tâche rouge sur sa robe.

— Mademoiselle, je vous suggérerais de changer de vêtement avant d'entre dans la pièce. Au risque de rappeler au patient le drame qu'il vient de subir et pour des raisons sanitaires. Suivez-moi, je vais vous donner de quoi vous changer.

— Rentre chez-toi c'est mieux que tu n'apaprais plus devant lui, dis-je.

— Reina, laisse-moi juste m'excuser auprès de lui et je te promet qu'il ne verra plus jamais mon visage.

— T'excuser ? Tu crois que tes excuses vont changer quelque chose ?

— Non. Je le sais bien.

Je ne répondais pas. Je n'ai pas envie qu'elle aille le voir.

— C'est hors de question.

— Que tu le veuilles ou non, j'irais le voir, reprend t-elle.

J'esquissais un sourire. Voilà son vrai visage. Une fille hautaine et beaucoup trop gâté par la nature. Aussi bien physiquement que matériellement. Elle vivait une vie de princesse chez elle et se permettais de faire du mal aux autres. Je suis sûre qu'il lui suffisait de demander à ses parents quelque chose pour qu'elle l'obtienne. C'est sûrement une fille qui n'a jamais été punis, ni mis au coins. Une fille que ses parents traitaient comme leur joyaux. C'était clairement ce genre de fille.

Elle suivit le docteur.

— N'oublie pas ce que je t'ai dit, repris-je. A partir d'aujourd'hui, moi Reina Milay, je vais te mener la vie dure, toi Sonia Richard-Fleury. Je n'ai jamais rien dit pour tout ses suplices que tu m'infligeais. Mais aujourd'hui, à cause de toi, mon ami à été bléssé. Tu as dépassé les bornes. Et je ne te le pardonnerais jamais. Je vais te mettre plus bas que terre je te le promet.

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Eh bien, eh bien, la gentille Reina est en colère, que vas t-elle bien faire ? Une idée ?

Reina [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant