Chapitre 94 : Vrai relation ou faux semblant ?

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Le lendemain matin, mes pas me portèrent dans la cuisine. Ma gorge était sèche. La soif se ressentais jusque dans mes veines. L'appel de Bridgette ne cessait de hanter mon esprit. Je me posais sur le canapé, une pomme dans la main et le mordit. Je laissais son goût fruité envahir toute mes papilles gustatives.

L'écran de la télé afficha ma mère biologique. Elle présentait sa nouvelle gamme de parfum. Elle portait un tailleur noir et vert et ses cheveux étaient remontés en un magnifique chignon, bien propre sur elle. Elle montra la petite bouteille bleu a la caméra. « Reina » est le nom qu'elle lui a donné.

— Reina ? Et d'où vous viens cette idée ? Ce n'est pas un nom commun, demanda la journaliste.

— C'est le nom d'une personne qui m'est très cher.

Elle laissa un moment de silence.

 
— Bientôt j'organiserai une conférence de presse pour vous la présenter.

— Est-ce que les rumeurs seraient vrai ?

— Je ne sais pas. Que disent-ils ?

— Que vous aurez une fille cachée.

Ma mère rigola et regarda la caméra fixement. J'avais l'impression qu'elle me regardais droit dans les yeux. J'étais intimidé par sa prestance.

La sonnerie de la porte retenti soudainement. Margaret était sortie et Mike dormait dans sa chambre. La domestique n'était pas non plus à la maison. Je me levais déçus de ne pas pouvoir entendre la suite de l'interview et me dirigeais vers la porte que j'ouvris. Celui-ci laissa place à une jeune fille élégamment habillée d'une robe courte beige et d'un serre tête beige. Ce look que je reconnaîtrais entre mille. Sonia.

— Ça, c'est une surprise. Je ne m'attendais à te voir ici.

C'est plutôt moi qui ne m'attendais pas à la voir. Elle me dévisagea de haut en bas. Puis de bas en haut. Je me mordis l'intérieur de ma joue pour m'éviter de l'insulter.

— Tu comptes me laisser dehors ?

Je décalais simplement pour la laisser passer. Elle me laissa planter la et se dirigea vers les escaliers. Ma première réflexion était de constater qu'elle savait où se trouvait la chambre de Mike. Donc, ce n'était pas la première fois qu'elle venait ici. Je ressentais une légère pincement au cœur. Je  ne me sentais pas bien à l'idée de la laisser seule avec lui. Mais je ne devais pas me montrer trop possessive. Mike me laissais mon espace. Je devais lui laisser le sien.

Pourtant, je n'arrivais pas à rester sur place. 30 minute. Ça fait 30 minute qu'elle était dans sa chambre avec lui. Je me mordis la lèvre et fronçais les sourcils. Je prenais mon mal en patience encore quelque minute. N'y tenant plus je décidais de monter les escaliers.

J'ouvrais la porte sans frapper. Il était assis sur le lit et elle a ses côtés. Elle avait enveloppé ses mains dans les siennes. Leur deux regards se soutenaient mutuellement, ils tournèrent vers moi en entendant la porte s'ouvrir . Et il l'a lâcha.

— Je.. euh.. suis venue voir si vous avez besoin de quelque chose, mentis-je.

Sonia resta un moment surpris. Puis sourit.

— Je veux bien un verre de vodka et des biscuits dit-elle d'un air hautain.

— Et toi ? Demandai-je en regardant Mike.

— Je ne veux rien.

Je refermais la porte. Je maudissais cette Sonia. Je n'arrivais pas à la porter dans mon coeur, mais Mike l'appréciait. Je devais faire avec. Il avait déjà assez de problème à gérer comme ça. Je prenais un plateau et disposais les cookies. J'ouvris le placard où l'alcool était disposé par ordre de grandeur. Il y'avait une cave à vin dans cette maison, au sous sol, mais je ne m'y étais jamais engouffré. Lorsque Margaret recevait des invités, je remarquai Suzanne la domestique y aller afin de ramener de quoi désaltérer les hôte. Je parcourrais du regard les différentes bouteilles qui se trouvait en face de moi, mais n'arrivais pas à reconnaître le vodka du whyski. Tout se ressemblait et il n'y avait d'étiquette sur aucune d'elle. Je remarquais soudainement une main se saisir de la petite bouteille en cristal contenant un liquide jaunâtre.

Reina [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant